EL COMUNERO
Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 mars 2010
El Comunero :
Pour défendre la république, mi abuelito s’engagea à 18 ans aux côtés de CNT’istes. Seul communiste de son régiment, il hérita du surnom gentiment moqueur de « comunero » (« le coco », « le communard »). (Thomas Jimenez)
Les dictatures triomphent lorsqu’elles cassent la transmission de la mémoire des luttes entre les générations. Franco, pour l’Espagne, a failli y parvenir, heureusement, des petits enfants proches des « abuelos » , titillent leur mémoire…
La quête de Thomas, à la recherche des faits et gestes de son grand-père andalou et de ses compagnons de lutte participe de cette résistance à l’oubli. Et cela, non dans un but passéiste, mais avec la volonté de puiser dans ce vivier, le courage de changer le monde d’aujourd’hui.
El comunero, surnom que ces amis anarchistes ont donné à ce militant communiste, en dit long sur la tradition séculaire de combat des paysans des terres d’Espagne. Le parler andalou de l’aïeul résonne entre les chants de la Guerre et révolution d’Espagne, arrangés musicalement par le savoir faire et la passion de su « nieto ». Que la tierra te sea leve, comunero !
Progreso Marin
Présentation de l’album : http://www.elcomunero.fr/spip.php?article3
http://www.dailymotion.com/video/x7gaqz
Les fils vivants de la République espagnole (l’Humanité – 18 novembre 2008)
« Tirer les fils de cette mémoire, c’est aussi l’obsession du musicien Thomas Jimenez, parti à la quête des faits et gestes de son grand-père communiste andalou et de ses compagnons de lutte. Pour résister à l’oubli, il a choisi un terrain poétique, en revisitant des chants républicains qui ont fait retentir dans la bourse du travail, archicomble, sa « volonté de puiser dans ce vivier le courage de changer le monde d’aujourd’hui ». Le disque s’intitule El Communero. En mémoire de son « abuelito » – ainsi surnommé par ses camarades. »
(Rosa Moussaoui)
hola camaradas
merci pour ce coup de pouce
hasta siempre
tomas jimenez