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Double peine pour une jeune lycéenne victime de violences

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 février 2010

Réseau Éducation Sans Frontieres

Pictos - Paul-Gendrot-Expulsion-SP

LE PRÉFET DU LOIRET REFUSE DE PROTÉGER UNE JEUNE

LYCÉENNE VICTIME DE VIOLENCES.

PIRE ENCORE : IL AJOUTE SA PROPRE VIOLENCE EN

L’EXPULSANT SANS DÉLAI ET SANS RESPECTER LE DROIT !

NAJLAE DOIT REVENIR ET ÊTRE RÉGULARISÉE.

 

http://www.dailymotion.com/video/xcc3jd

 

Najlae a 19 ans. Elle est élève au lycée professionnel Dolto à Olivet (Loiret). Elle a été expulsée samedi 20 février 2010 vers le Maroc.
En 2005, pour échapper à un mariage décidé par son père, elle part chez son frère en France.
Ce frère la maltraite régulièrement. Mardi 16 février, les violences atteignent un degré extrême et Najlae se réfugie chez la mère d’une amie d’internat.
Le jeudi 18 et le vendredi 19 février, elle se rend à la gendarmerie de Montargis puis à celle de Château-Renard pour porter plainte. Elle est mise en garde à vue puis en rétention à Montargis. A ses amis inquiets, les gendarmes ne veulent même pas dire à quel endroit elle se trouve.
Le lendemain samedi 20, c’est à 4 heures du matin que Najlae appelle ses amis pour leur apprendre qu’elle prendra l’avion pour Casablanca à 7 H 35 où elle arrive en fin de matinée.
Najlae ne veut pas retrouver sa famille au Maroc car elle sait qu’elle est destinée à être mariée à un cousin.
Tout dans cette affaire est ignoble. Du début à la fin les droits humains ont été bafoués. Il n’y a pas de mots assez forts pour qualifier ceux qui ont pris ces décisions. Car Najlae avait le droit de saisir la justice pour les violences subies, elle avait le droit de contester le refus de séjour du préfet devant le tribunal administratif : en précipitant son expulsion, le préfet lui a volé ces droits.

Najlae doit revenir en France le plus vite possible et reprendre ses études.
La justice doit donner suite à sa plainte.
Najlae doit pouvoir vivre sa vie de femme comme elle en a décidé.
Et la France doit la protéger !

Vous aussi, lisez et signez la pétition – cliquez ici

 

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Prix du gaz : + 9 % au 1er avril ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 février 2010

Plume de presse22 février 2010 – Olivier Bonnetcartoon

Vous avez dit pouvoir d’achat ?

Augmentation du gaz :

lâcheté politique et libéralisme antisocial

Le gouvernement escamote sa responsabilité et orchestre la hausse

Les prix du gaz pourraient augmenter de 9% le 1er avril, annonce ce matin Le Figaro. La surprise n’en est pas une pour les plumonautes avisés, qui n’avaient pas raté le billet du 3 janvier dernier*, annonçant clairement la couleur : Prix du gaz : ça va faire mal !, sous titré L’État se désengage en toute discrétion. Extrait.

« Comme le relève le vigilant Superno sur son blog : « Sans tambours ni trompettes, ou plutôt sans fleurs ni couronnes, le tarif du gaz fixé par l’État a disparu le 10 décembre dernier ! Je l’ai lu par hasard dans un article de quelques lignes loin dans les pages intérieures du dernier Marianne papier. Et vous, le saviez-vous ? Je suppose que Jean-Pierre Pernaut ne l’a pas claironné en ouverture de son 13 heures… Désormais, ce sont les actionnaires de GDF-Suez qui négocieront le prix du gaz avec un fumeux organisme (la Commission de Régulation de l’Énergie) qui a encore dû être l’occasion de pdlfournir un fromage bien coulant à quelques amis du pouvoir, puisque son président est nommé par le président de la République, et les deux vice-présidents par le Sénat et l’Assemblée Nationale. D’ailleurs le président de cette CRE (Philippe de Ladoucette), a été directeur adjoint du cabinet de Madelin… No comment Marianne rappelle que GDF-Suez a fait 6.5 milliards d’euros de bénef en 2008 (en gros la moitié de ceux de Total), dont près de la moitié sont immédiatement partis garnir les poches des actionnaires… Ce n’est manifestement qu’un début… Entre la hausse naturelle du prix du gaz, la taxe carbone et l’avidité des actionnaires, la couverture supplémentaire et le gros col roulé vont devenir des investissements rentables ! »

Voilà ainsi la méthode de fourbes qui a cours au sommet de l’État UMP. Acte 1, en 2004, promesse solennelle à la tribune de l’Assemblée nationale, prononcée par le ministre de l’Économie d’alors, Sarkozy lui-même :  »Y compris en cas d’augmentation de capital, l’État ne pourra pas descendre en dessous de 70% » du capital de GDF. Il fait même inscrire un amendement en ce sens dans la loi du 29 août. (…)

Lire la suite sur : plumedepresse.net/

 

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« La gauche pas encore tirée d’affaire »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 février 2010

L’Humanité – 25 février 2010 -  Sébastien Crépel

La gauche pas encore tirée d’affaire

Si la défiance envers la droite pourrait profiter à la gauche aux régionales, celle-ci a besoin d’un projet alternatif pour retrouver une crédibilité encore faible dans l’opinion.

Le climat de défiance envers la politique de Nicolas Sarkozy fait le jeu de la gauche, créditée d’une large avance aux élections régionales. Si celle-ci a raison de s’en réjouir, elle aurait tort de s’en satisfaire. Et pour cause  : un sondage indiquait récemment son faible crédit dans l’opinion pour mener une politique différente de la droite. Pour 64 % des Français, la gauche ne ferait pas mieux si elle était au pouvoir, selon le baromètre Ifop pour Paris Match du 9 février. Le 15 février, une autre étude, signée OpinionWay pour le quotidien Metro, révélait que, si seul un Français sur cinq fait confiance au gouvernement pour sauvegarder le système des retraites, ils sont encore moins nombreux (14 %) à croire en « l’opposition de gauche ». Un résultat qui illustre le décalage entre les propos de Martine Aubry ouvrant la porte au report de l’âge de départ à 61 ou 62 ans et des Français très majoritairement attachés au maintien de la retraite à 60 ans (65 % prêts à se mobiliser selon CSA pour l’Humanité de mardi). Le risque serait alors de nourrir la désillusion à deux ans de la présidentielle, et de laisser le champ libre à Nicolas Sarkozy en 2012.

La substitution dans la campagne des élections régionales du jeu des « petites phrases » à l’authentique débat de projets attendu risque d’accentuer encore ce décalage, avec une abstention record annoncée à ce scrutin (46 % l’envisagent, selon l’Ifop pour Sud Ouest Dimanche). Les nominations au Conseil constitutionnel par Nicolas Sarkozy de l’ex-PS Michel Charasse, et plus encore du député fabiusien Didier Migaud à la présidence de la Cour des comptes, dans l’intention évidente de brouiller les pistes, pourrait bien faire grandir ce rejet. Tout comme l’appel de dix-sept personnalités socialistes (Libération de mardi) qui remettent le couvert d’une « vaste coalition » de la gauche avec une partie de la droite (Modem, villepinistes) sans contenu autre que l’antisarkozysme, dont on a vu l’impasse au second tour de la présidentielle de 2007 avec les appels du pied de Ségolène Royal à François Bayrou.

À Dunkerque, les salariés de Total en lutte qui ont reçu la tête de liste du Front de gauche dans le Nord, Alain Bocquet (l’Humanité d’hier), ont dit au contraire leur exigence d’une gauche qui s’assume en reprenant le pouvoir aux grands groupes et aux actionnaires. Mais, pour cela, la gauche a besoin de propositions concrètes marquant sa rupture avec le libéralisme de la droite, et non d’« un concours de boules puantes », selon Pierre Laurent, tête de liste du Front de gauche en Île-de-France, pour qui « il est grand temps de revenir à un débat de fond ».

 

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Pour dénoncer l’insalubrité de leurs logements, des étudiants lillois font la grève des loyers

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 février 2010

Pour dénoncer l'insalubrité de leurs logements, des étudiants lillois font la grève des loyers  dans Enseignement superieur arton430

JULIE BAR

 

« 9 m2, cafards compris »

22 dans Logement

 

Depuis trois semaines, plusieurs centaines d’étudiants de la métropole lilloise font la grève des loyers pour dénoncer l’insalubrité des logements.

Reportage à Mons-en-Baroeul.

Dans la chambre de Noémie, ça sent le renfermé. Un relent de moisissure et une odeur moite. « J’ai deux déshumidificateurs mais ça ne change rien, explique la jeune fille. Ma fenêtre part en lambeaux et tout est humide tout le temps. » Sur son mur, une affiche photocopiée manie l’ironie : « Concours photos de la résidence la plus pourrie. Cadeau : une boîte de chocolat.  » De quoi faire rire jaune.

Depuis trois semaines, à l’initiative de la Fédération des étudiants en résidence universitaire de France (Féruf), de l’UEC et de la CGT Crous, ils sont ainsi quelque 400 étudiants de la métropole lilloise à refuser de payer leur loyer. Le but : dénoncer l’état de délabrement dans lequel se trouvent leurs logements. Pour l’heure, le mouvement touche quatre résidences, dont Van-der-Meersch, à Monsen- Baroeul. « Van-der-Meersch, on l’a rebaptisé “VDM” comme Vie De Merde ! » ironise d’ailleurs Noémie.

PROCÉDURE DE RECOUVREMENT

Ici, la plupart des chambres sont dans un état déplorable. Fenêtre en bois sans double vitrage, toiture en mauvais état qui laisse filtrer les pluies au quatrième étage. Sans parler des insectes qui s’invitent. « Les cafards, ils sont toujours là, j’en ai même baptisé un Billy le survivant, il ne voulait pas partir, explique Sabrina, qui loge dans la résidence depuis plus de deux ans. Pourtant, tous les mois, je nettoie ma chambre de fond en comble, mais ils reviennent toujours. Et encore, moi, ça va, il y a une fille qui a eu sa chambre inondée l’année dernière. »

L’état de la résidence oblige les étudiants à trouver des parades. « Quand on va aux toilettes, on doit choisir la moins sale, explique Sabrina. Et encore, quand on peut choisir : la plupart du temps, si une douche ou une toilette ne marche plus, ils la ferment ! » La directrice de la résidence minimise les problèmes. « Nous, à notre niveau, on ne peut rien faire. Demandez à la directrice du Crous. Selon moi, il faudrait raser et reconstruire, ce serait mieux. » Une idée que rejette la CGT Crous, l’UEC et la Féruf.

Depuis des semaines, Pierre, de l’UEC, et Hugo, pour l’Unef, portent les revendications qui font écho auprès des 400 étudiants en grève de loyer. « Nous revendiquons un gel des loyers, la construction de nouveaux logements en 9 m2, la rénovation des anciens logements sans augmentation de prix, le retour du prix du ticket de restaurant universitaire à 2,50 euros et l’augmentation des bourses et du nombre de boursiers. » Derrière ces revendications, il y a une vraie peur de privatisation du Crous. Le Crous que les étudiants comparent à EDF : « Un désengagement croissant de l’État s’accompagne d’un report du prix sur les étudiants, qui deviennent des clients », note Pierre.
Guillaume, qui a connu Liévin et Nancy, souligne les disparités entre résidences : « J’avais Internet gratuit et illimité avant, ici c’est 15 euros par mois. » Il met en garde sur la rénovation et la construction de nouveaux logements. « Il ne faut surtout pas augmenter les loyers. J’ai 310 euros de bourse, si mon logement devient un 13 m2, avec un loyer de 300 euros, je mange avec quoi ? Dix euros ? » Pierre ajoute : « Ces logements datent d’il y a 30-40 ans. Ils répondaient à une réalité de l’époque. Depuis, il y a eu une explosion des inscriptions en fac. » Et aucune réponse viable, selon les étudiants, qui contestent l’efficacité du plan Campus.

Un étudiant étranger monte les escaliers à la peinture jaunie qui s’effrite. Il discute un instant avec Sabrina. Lui ne fait pas la grève des loyers. « Mon oncle sur Paris s’est porté caution pour moi et je bosse au resto du Crous de Lille-I, je ne peux pas. » Il faut dire que le Crous n’hésite pas à faire les gros yeux aux récalcitrants. Laurent Soucheyre, le responsable de la division « vie de l’étudiant », a mis en garde les grévistes, qui s’exposent, selon lui, à « des procédures de recouvrement de loyer, y compris contentieuses ».
Les résidents de VDM n’en démordent pas. « On a mis de côté les loyers non payés, au cas où, précise Sabrina. Mais qu’ils essayent, ça prendra des mois. »


A lire également :  Grève des loyers : Résidences universitaires : les raisons de la colère

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