Boycott et sanctions
Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 février 2010
Le Monde diplomatique – 22 février 2010 – Dominique Vidal
Boycott : la contre-offensive d’Israël et de ses amis
« Je n’accepte pas que des personnes, responsables associatifs, politiques ou simples citoyens, appellent au boycott de produits au motif qu’ils sont kasher ou qu’ils proviennent d’Israël. Je souhaite que le parquet fasse preuve de davantage de sévérité à ce sujet. (…)
Ainsi s’exprime Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État, ministre de la justice et garde des sceaux, le 18 février, dans son discours au dîner de l’antenne bordelaise du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
Extrait :
La contre-offensive juridique coordonnée par l’ambassade d’Israël avec des associations pro-israéliennes et l’appui des autorités françaises peut de surcroît se heurter à une contradiction juridique. Si le boycott d’Israël et de sa production en tant que tel tombe notamment sous le coup des articles 225-1 et 225-2 du Code pénal et de l’article 24, alinéa 8, de la loi du 29 juillet 1881, en revanche aucune loi ne réprime celui des produits de la colonisation israélienne. Au contraire, ces derniers sont directement visés par plusieurs textes européens et français (…)
[Article complet : monde-diplomatique.fr/]
Lettre ouverte de Serge Grossvak à Mme Alliot-Marie : « Je l’avoue, je boycotte les marchandises d’Israël. Je ne veux pas de ces produits poussés dans le sang et la domination. Ils puent la haine et l’oppression.(…) »
Pétition : Appel contre la criminalisation du boycott et de la critique de la politique israelienne : A signer avant le 13 mars 2010
Déni de justicesur www.ujfp.org/
Rudolf Bkouche, Membre de l’UJFP, pour IJAN (International Jewish AntiZionist Network)
Il y a des crimes d’État qui sont d’autant plus impunis que cet État jouit du soutien des États qui jouent aux maîtres du monde. Ainsi les crimes perpétrés par l’État d’Israël. Le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction) est une réponse non seulement aux crimes commis par l’État israélien mais aussi à la complicité des États qui laissent faire voire soutiennent. Contre les partisans de BDS, l’État français et le CRIF ont cru trouver une parade, assimiler le boycott des produits israéliens à une forme d’antisémitisme. Et le tour est joué.
François Fillon, premier ministre français, n’hésite pas à dénoncer, dans son discours au banquet du CRIF, ceux qui boycottent « les produits israéliens et cashers ». S’il n’a jamais été question, pour BDS, de boycotter les produits cashers, le mensonge permet encore une fois de jouer sur l’amalgame « juif = sioniste » assimilant ainsi toute critique de la politique israélienne à une forme d’antisémitisme. (…)
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