Colombie : Le paramilitarisme, une stratégie d’État
Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 février 2010
Publié sur : Primitivi.org/
Colombie : les morts commencent à reparaître, il y en a …
des milliers !
On parlera peut-être bientôt de « Uribe le génocidaire »
dimanche 31 janvier 2010, par
Dans le cimetière de La Macarena, à 200 km de Bogota, ont été enterrés des milliers de corps, déposés là anonymement par l’armée à partir de 2005. Cette découverte ahurissante ainsi que les enquêtes ouvertes par la justice colombienne montrent que l’État est impliqué au travers de l’armée, de la police et des paramilitaires.
Un millier de fosses communes pourraient être trouvées sur le tout le territoire, suivant l’ONU les évaluations des magistrats instruisant les affaires « Justice et Paix » parlent d’environ 50 000 disparus depuis 2005, donc lors du premier mandat présidentiel d’Álvaro Uribe [1].
Mais certains de ces magistrats estiment déjà que le gouvernement va faire obstruction aux enquêtes, il est vrai que les présidentielles colombiennes approchent et que Uribe brigue un troisième mandat successif. Il a fait modifier la Constitution dans ce sens en septembre 2009 [2].
[Lire la suite sur : primitivi.org/]
Aujourd’hui, encore, l’
A lire sur : http://amerikenlutte.free.fr/index.php – 16 février 2010
Colombie : deux leaders mineurs assassinés par des paramilitaires
Plus de 20 organisations sociales de la Colombie ont dénoncé le meurtre de 2 leaders mineurs au sud de Bolivar. Elles attribuent les crimes aux groupes paramilitaires.
Voir également sur : http://www.alternatifs.org/spip/ – mars 2009
Colombie : « Un État qui tue et qui appelle au meurtre »
Extrait :
La Colombie est aussi le pays le plus dangereux au monde pour les syndicalistes. Ce pays détient en effet le record mondial de syndicalistes assassinés, déplacés de force, menacés de mort. 4.000 syndicalistes ont été assassinés en Colombie ces 20 dernières années, dont 474 en six ans de Présidence Uribe, 97 % de ces crimes sont impunis. Lorsque les conflits sociaux s’amplifient dans le pays, le gouvernement colombien répond par des balles et des arrestations arbitraires à l’exigence de justice sociale et de démocratie, comme il l’a fait contre la Minga, grande marche indigène et paysanne qui manifestait pacifiquement, en novembre dernier. Enfin, tous les acteurs armés (guérilla, armée et paramilitaires) violent le principe de distinction entre les combattants et les non combattants, au mépris de la vie et de la dignité de la population civile.
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