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Sanofi-Aventis : 8,5 milliards de bénéfices et 3 000 emplois supprimés !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 février 2010

L’Humanité – 17 février 2010 -  Cécile Rousseau

Des élus se lèvent pour Sanofi

Avant leur déjeuner avec le PDG de Sanofi, les élus de gauche, qui craignent la disparition des emplois dans leurs circonscriptions, ont rencontré les syndicats.

« Motivés, motivés  ! » diffuse la sono du camion CGT. Déterminés, les salariés de Sanofi-Aventis le sont. Ils ont manifesté dans le froid hier à deux pas de l’Assemblée nationale dans le 7e arrondissement de Paris. À l’appel de la CGT, avec des délégations SUD et CFDT, 200 employés du groupe pharmaceutique ont débarqué des quatre coins de la France  : Montpellier, Toulouse, Tours, Lyon… Les sites de la région parisienne étaient aussi dans la place. Le lieu n’a pas été choisi au hasard. Les députés, sénateurs et élus des circonscriptions où il y a des sites Sanofi-Aventis étaient invités à déjeuner à l’Assemblée nationale par la direction du géant du médicament. Car le plan de transforming (transformation) en cours chez Sanofi, avec 3 000 surpressions de postes, dont 1 300 dans la recherche et développement, suscite aussi leur inquiétude.

Avant de s’attabler avec Chris Viehbacher, PDG de Sanofi, les élus sont venus à la rencontre des salariés.

La maire PCF de Gentilly (Val-de-Marne), Patricia Tordjman, compte deux sites Sanofi dans sa circonscription. « C’est un des premiers employeurs de la ville avec un millier d’emplois. Je voudrais avoir des garanties pour l’avenir », explique-t-elle.

Pour André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme, le constat est clair  : « Avec ces restructurations, la recherche est sacrifiée dans dix ans. »

La députée PS de Haute-Garonne, Martine Martinel, est également préoccupée par la perte de 20 % des emplois en recherche et développement à Toulouse. Venue plaider, la cause des salariés, elle juge « incroyable que la recherche ne soit pas une priorité avec 8,5 milliards de bénéfices ».

« Nous avons envoyé une lettre au ministère de la Recherche et de l’Industrie qui nous a reçus. Mais nous n’avons toujours pas de nouvelles de Nicolas Sarkozy. Alors on compte aussi sur les élus pour tanner le gouvernement », explique Marc Heimlich, coordinateur national adjoint CGT. Car l’incertitude domine à l’approche du comité central d’entreprise de mars sur les activités chimiques du groupe.

« Si la recherche est délocalisée, il y aura moins de molécules à produire et moins d’activité en chimie », explique Max Dodard, délégué syndical CFDT à Neuville-sur-Saône (Rhône). D’ici à 2015, ce site de production pourrait perdre 600 emplois.

Syndicalistes et politiques attendent des garanties sur l’emploi et la recherche. « Après le déjeuner, les élus n’ont pas eu plus de réponses. Nous allons donc continuer de travailler avec eux », indique Thierry Bodin, coordinateur national pour la CGT.

Source doc. iconographique :  plumedepresse

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Voir le communiqué de presse de la CGT (13/02/2010)

A lire également sur Act Up-Paris.org/ :

Sanofi-Aventis : des bénéfices indécents que l’État doit taxer

 

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