FEIGNIES ENSEMBLE N°24 (1)
Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 février 2010
FEIGNIES ENSEMBLE PCF
FEIGNIES POUR TOUS février 2010 – N° 24
« L’argent existe pour garantir le droit à la retraite à 60 ans »
Alain Bocquet – Député du Nord
Élections régionales – 14 mars 2010
(1er tour)
Citoyens, vous avez la parole, exprimez-vous !
Chaque voix, votre voix va compter !
Habitants de Feignies, le budget de la Région vous concerne.
1,508 milliard d’euros au service de la population
- TER : 358,4 millions d’euros – 23,75 %
- Lycées : 264,6 millions d’euros – 17,54 %
- Formation permanente : 234 millions d’euros – 15,50 %
- Apprentissage : 111,2 millions d’euros – 7,37 %
- Autres (culture, environnement, autres transports…) : 539,8 millions d’euros – 35,84 %
L’Humain d’abord !
Votez pour la liste de rassemblement du Front de Gauche (PCF, Parti de Gauche, Gauche
Unitaire, Alternatifs et acteurs du mouvement social, écologique et associatif) conduite par
ALAIN BOCQUET, député du Nord
. S’abstenir, c’est accepter la casse des services publics, la réduction drastique des dépenses sociales
et les inégalités grandissantes.
. S’abstenir, c’est accepter que Total délocalise sa raffinerie des Flandres en Arabie saoudite (570
emplois)
. S’abstenir, c’est accepter la fermeture de la gare de triage de Somain (500 emplois)
Retraites : poser les bonnes questions !
L’équilibre financier repose sur 3 éléments :
1. niveau des ressources
2. niveau des pensions
3. âge réel de départ
Ce qu’il faut savoir :
- l’espérance de vie est liée aux conditions de travail :
les salariés peu qualifiés, occupant des tâches pénibles, ont une espérance de vie plus courte
en moyenne, l’espérance de vie des ouvriers est inférieure de 7 ans à celle des cadres
- les salariés liquident leurs droits à 61 ans passés
Sachant que, seulement 1 salarié sur 3 est en activité à l’âge de 60 ans, reporter l’âge de la retraite signifierait pour 2 salariés sur 3, en situation de chômage, ou d’invalidité, longue maladie ou encore au RMI, de les maintenir plus longtemps dans cette situation d’insécurité, ce qui en outre alourdirait les dépenses sociales sans recettes supplémentaires pour les retraites.
- La droite a choisi de peser sur les salariés sans pour autant régler le problème du financement.
Avec les réformes Balladur en 1993 et Fillon en 2003, on a assisté à une baisse généralisée du niveau des pensions et à un recul de l’âge du départ en retraite avec l’allongement de la durée des cotisations. Et le problème du financement n’est toujours pas réglé !
Une autre répartition des richesses produites est possible :
150 milliards de produits financiers ne sont pas du tout taxés. Une taxe de 1 % rapporterait 1,5 milliard pour la Sécurité sociale.
Taxer les stocks-options rapporterait au moins 3 milliards.
Les exonérations sociales patronales, ce sont 30,6 milliards qui sont autant de ressources en moins.
Augmenter les salaires, ce sont 3 milliards de cotisation en plus
Une autre politique de l’emploi : 100 000 emplois supplémentaires, c’est 1,3 milliard de cotisation en plus.
En 40 ans, la richesse de la France (avec un taux de croissance modéré de 1,7 % par an) devrait doubler. Avec une augmentation de 1700 milliards d’euros de la richesse nationale en 2050, il devient moins compliqué de financer les 200 milliards d’euros supplémentaires nécessaires au maintien des retraites.
Retraites, il ne faut rien lâcher ! C’est en écartant d’emblée de réelles options
de financement que débutent les plus grandes régressions sociales.
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