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Angoulême consacre Hervé Baru, le grand dessinateur engagé de la classe populaire

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 février 2010

humanite.fr/

 

Baru, le porte-crayon des gosses de prolos, grand prix d’Angoulême

L’auteur de « Quéquettes Blues » et de « l’Autoroute du Soleil » a reçu le grand prix de la ville d’Angoulême pour son œuvre. Une consécration pour cet enfant du rock lorrain, grand dessinateur engagé de la classe populaire.

Blouson noir de rigueur pour celui qui aurait volontiers choisi la voie d’un chanteur de rock s’il n’avait pas été rattrapé par le dessin. Provocateur et engagé, Hervé Baruléa a déjà été récompensé trois fois au festival d’Angoulême au cours de sa carrière. A 62 ans, il rejoint presque naturellement le cercle académique des lauréats consacrés par le grand prix de la ville,qui récompense chaque année un auteur pour son œuvre, désigné pour présider le jury du festival l’année suivante. Après Blutch, l’honneur revient à celui qui donne à voir la réalité sociale et humaine des quartiers populaires. Une réalité qui a marqué son enfance et le passé de sa région d’origine, le bassin minier lorrain entrainé dans la crise de la sidérurgie à partir des années 70.

Angoulême consacre Hervé Baru, le grand dessinateur engagé de la classe populaire dans BD quequette_blues A la mort de son père Baru prend conscience de la nécessité de rendre compte d’une génération oubliée et ignorée. Dessinateur autodidacte, aîné de trois garçons dans un famille d’ouvriers communistes, d’une mère d’origine bretonne et d’un père italien, on doit à l’audace de Reiser, et aux autres dessinateurs de Hara Kiri et de Charlie Hebdo dans le début des années 70, la conversion de ce prof de gym à la bande dessinée. Pétri par l’héritage de 1968, chantre libertaire revendiqué des prolos et de la « trahison de la classe populaire », il publie à 35 ans, son premier album, « Quéquette Blues », qui dresse le portrait d’une bande de jeunes gars, obnubilés par le sexe, sur fond de flippers, de bals et de rock’n’roll dans les cités ouvrières de Villerupt, en Lorraine. « Quéquette Blues » fixe les éléments du décor et de l’univers de Baru, le peintre de la jeunesse des cités, l’observateur sociologue de l’adolescence, fan de rock et portraitiste de la déjante. Baru explore les thèmes qu’il veut mettre en avant, les fermetures d’usines, la guerre d’Algérie, le chômage, la rage, le racisme, la faillite de l’électorat communiste et la montée du Front National. Les volontés brisées de ces jeunes en galère, prêts à tout pour réussir, écrasés par la cruauté et l’injustice de l’existence.

Baru, Les Années Spoutnik Casterman

baru_anneesspoutnik dans Culture

[Suite de l’article sur : www.humanite.fr/]

A voir également :

Mini-fleches-31Le site : http://baru.airsoftconsulting.info/Accueil.aspx

Mini-fleches-31Une biographie et des entretiens sur le site ActuaBd.

 

http://www.dailymotion.com/video/xb76fg

 

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