AFGHANISTAN
Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 janvier 2010
humanite.fr/ - 31 janvier 2010 - Pierre Barbancey
Les droits de l’homme à la porte des prisons
Les témoignages de ces Afghans, recueillis par notre envoyé spécial à Kaboul, détenus sans raison pendant des années sur la base aérienne de Bagram contrôlée par l’armée américaine, ou à Guantanamo reposent la question des prisons secrètes.
Des témoignages à découvrir dans l’Humanité de lundi 1 février.
Kaboul (Afghanistan), Envoyé spécial.
La conférence de Londres qui s’est tenue la semaine dernière a été à la mesure de l’échec des États-Unis et de l’Otan en Afghanistan. Á entendre les différents protagonistes, il suffirait de tout effacer et de recommencer à zéro. Oubliés les milliers de morts de cette guerre qui ne dit pas son vrai nom. Effacées ces centaines de maisons détruites par les bombardements. Rayés d’un trait de plume ces milliers de prisonniers, emmenés de force, détenus dans des cellules secrètes, sans aucun droit, conduits d’abord à Bagram, cette base aérienne américaine à quelques dizaines de kilomètres de Kaboul, puis emmenés loin, très loin, à Guantanamo. Les témoignages recueillis ne sont pas isolés. Et si le changement d’administration à Washington s’est traduit par de nouvelles annonces, elles ne sont pas vraiment suivies d’effets : Guantanamo fonctionne toujours. Et rien ne permet de penser que les prisons secrètes, les « black jails », ont vraiment disparu à Bagram.
Selon le quotidien américain New York Times, celles-ci seraient gérées par les forces spéciales américaines. « Les gens se posent beaucoup de questions », souligne Mohammad Farid Hamidi, qui travaille pour le comité afghan des droits de l’homme (AHRC). « Pourquoi ce double standard s’agissant des droits humains et de la justice ? »
Vous avez un travail pour moi ?
Source : http://www.tlaxcala.es/detail_artistes.asp?lg=fr&reference=29
Lire également :
Centre de détention de Guantánamo : huit ans d’injustice. Questions et réponses
lundi 11 janvier 2010, par Françoise Guillitte
http://www.amnestyinternational.be/doc/article15712.html
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