Total : Nouvelle provocation !
Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 janvier 2010
2009 : En mars,Total annonçait la suppression de 555 emplois après avoir publié un mois auparavant un bénéfice record de 14 milliards d’euros !
2010 : Le 1er février Total devrait annoncer la fermeture de la raffinerie des Flandres, près de Dunkerque, dix jours avant la publication des bénéfices du groupe : 8 milliards d’euros réalisés en 2009 ! Le site emploie 780 personnes dont 400 sous-traitants.
En grève depuis le 12 janvier, les salariés ont voté la poursuite de leur mouvement jusqu’au 1er février.
Le 13 janvier, Alain BOCQUET interpelle Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie sur la situation de l’Entreprise TOTAL.
Le 15 janvier, le secrétaire Général de la Fédération des Industries Chimiques CGT s’est rendu sur le site pour manifester son soutien et annoncer l’organisation d’une manifestation d’envergure à Paris, le 1er février, menée par les travailleurs des 6 raffineries Françaises (Feyzin s’y étant rallié)… avec possibilité de reprise de la grève dans toutes les raffineries en fonction des décisions patronales du jour.
Appel des organisations syndicales pour la manifestation du 1er février
Piquet de grève – 14 janvier 2010
http://www.dailymotion.com/video/xbv765
19 janvier : « On s’est invité à la Communauté Urbaine de Dunkerque où se tenait une réunion sur le développement durable afin d’interpeller les élus présents »
Par webking59
http://www.dailymotion.com/video/xbzm0l
Publié sur : basta!
Raffinerie de Dunkerque
Total ne délocalise pas par hasard
Par (25 janvier 2010)
Le groupe Total envisage de fermer la raffinerie des Flandres, près de Dunkerque, pour délocaliser son activité en Arabie Saoudite. Laissés sur le carreau, les salariés bloquent l’usine depuis le 12 janvier et attendent dans l’inquiétude d’être fixés sur leur sort. Les élus locaux, impuissants, jurent qu’ils ne laisseront pas faire. Et Total fait miroiter aux salariés des reconversions dans les énergies renouvelables, tout en délocalisant ses émissions de CO2 pour augmenter ses profits et pouvoir polluer plus tranquillement. Reportage.
C’est une petite brève parue dans Le Figaro qui a provoqué la colère des ouvriers. À Mardyck, dans le Nord, les 385 salariés de la raffinerie Total, les 450 entreprises de sous-traitance (soit plus de 600 travailleurs, dont beaucoup en intérim), ainsi que les ouvriers des usines situées autour de la raffinerie se sont pris un coup sur la tête. « Pour le moment rien n’est encore officiel, mais Total s’apprête à trancher pour sa raffinerie des Flandres, située à la périphérie de Dunkerque », écrit Le Figaro.
« Rien d’officiel » ? « Tout est prêt, l’usine est prête à être démontée. On nous a dit de finir nos dossiers et de cesser les projets », témoigne un ingénieur, loin de la raffinerie. Il confirme ainsi que des quatre hypothèses avancées par la direction (maintien du site, fermeture, mise en cocon ou transformation en dépôt), celle de l’arrêt définitif est plausible. « Ils veulent fermer la raffinerie des Flandres car elle n’est pas assez rentable. Il y a deux ou trois ans, les bénéfices étaient encore conséquents, mais avec la chute de la consommation d’essence, qui est bien réelle, le groupe perd de l’argent avec cette unité. » Produisant 7 millions de pétrole brut par an, celle-ci est la dernière construite en France, dans la foulée du premier choc pétrolier de 1973. La décision de Total sera prise le 1er février.
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