Retraites : « Il ne faut rien lâcher » !
Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 janvier 2010
Plume de presse – 23 janvier 2010 – Olivier Bonnet
Retraites : résistance !
Non à la capitulation sociale-démocrate
Camarades, l’heure est grave. Le blogueur Hautefort résume avec efficacité la situation, via le groupe Actif et militant sur Le Post : « François Chérèque a repris le flambeau gouvernemental. Le grand dirigeant de la CFDT, fils de Jacques, a déclaré qu’il veut un débat « sans tabou« sur les retraites… Et comme un bonheur n’arrive jamais seul pour Sarkozy, Martine Aubry, lamentable dirigeante « socialiste » comme son papa Jacques, a également déclaré : »On doit aller très certainement, on va aller très certainement vers 61 ans ou 62 ans.« Effectivement, le PS s’apprête à jeter la réforme Mitterrand dans les poubelles de l’Histoire. D’ailleurs, la spécialiste au PS, Marisol Touraine a précisé : »Il n’y a pas de sujet de tabou, pas plus celui de l’âge que d’autres. (…) Le PS est pleinement conscient de la nécessité d’une réforme, on ne pourra pas nous taxer d’immobilisme.« (source : Les Echos). Un discours apprécié par Chérèque qui a salué : »l’évolution du discours à gauche, notamment au Parti socialiste. (…) C’est une bonne chose que le PS pose les vraies questions en évoquant l’augmentation de la durée du travail » (source : Les Echos). La chef du Medef se réjouit déjà en avouant que le sujet est : »beaucoup plus consensuel qu’on ne le dit.« Dame Parisot indique qu’un débat sans tabou permettra de : »commencer à réfléchir à d’autres systèmes que la répartition« (source : AFP)« .
« J’ai la tête ailleurs, confesse Jean-Luc Mélenchon sur son blog. Les yeux sur la presse du matin qui reprend sur les suites de la capitulation de Martine Aubry sur les retraites. Quel désastre ! » L’eurodéputé, leader du Parti de gauche, développe ainsi son analyse : « La digue est tombée. (…) Je déplore autant le moment de cette annonce que son contenu. Pourquoi ? Quelle que soit ses intentions, Martine Aubry a porté un mauvais coup au mouvement social et donc à toute la gauche. Elle nous a tiré une balle dans le pied. (…)
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