Philippe Séguin : mort d’un grand serviteur de la République
Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 janvier 2010
l’Humanite.fr/ - 7 janvier 2010 – Dominique Bègles
Philippe Séguin : la fin d’un gaullisme de conviction
L’actuel premier président de la Cour des comptes, grande figure de la vie politique française fidèle à une certaine idée de la France, représentait un courant de pensée d’une droite pas totalement convertie au capitalisme sauvage.
« J’ai choisi le gaullisme parce que c’était autre chose que la droite. Dès lors que le mouvement gaulliste dérivait inéluctablement vers la droite, je n’avais plus rien à y faire. » Philippe Séguin expliquait ainsi, il y a quelques mois, son engagement politique. Il est mort d’une crise cardiaque, jeudi matin, à son domicile parisien. Il avait soixante-six ans. Son livre mémoire* publié en 2003 se terminait par ses mots : « Á suivre. » Avec lui disparaît l’une des dernières incarnations d’un gaullisme social, profondément républicain, douloureusement contradictoire. Une page de l’histoire de la France contemporaine en général et de la droite en particulier se tourne. Dernier porteur d’un petit bout de la croix de Lorraine, il s’efface après s’être progressivement estompé de la vie politique partisane. Ne reste pour l’heure qu’une droite plus ou moins uniformément libérale et autoritaire.
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