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Régionales 2010 : Faire barrage à la droite et répondre aux urgences sociales et politiques

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 janvier 2010

PCFMis en ligne : 5 janvierRégionales 2010 : Faire barrage à la droite et répondre aux urgences sociales et politiques dans Elections regionales arton4357-a9b17

Front de Gauche :

le temps du débat public est venu (PCF)

A dix semaines des élections régionales, le Comité Exécutif National (CEN) du Parti Communiste Français souligne la nécessité de répondre aux urgences sociales et politiques de cette rentrée par l’animation rapide d’une grande campagne publique dans toute la France.

Il s’agit de faire entendre la voix du Front de Gauche et de l’ensemble des formations qui construisent ensemble des listes déterminées à faire barrage à la droite et aux projets de Nicolas Sarkozy ; déterminées également à construire des majorités fortement ancrées à gauche dans les Régions, développant des politiques en rupture avec les logiques libérales dominantes.

Après toutes les discussions qui ont eu lieu, les bases d’un accord national permettant de rassembler les formations du Front de Gauche, mais aussi toutes celles et tous ceux qui entendent construire les listes « ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » nous semblent réunies.

Dans cet esprit, le CEN a adopté la proposition portée ce jour même au Parti de Gauche de conduire cinq listes régionales et dix neuf listes départementales dans cette élection et de permettre l’élection de nombreuses femmes et de nombreux hommes engagés politiquement en proportion de l’audience de chacune des formations. (Voir Annexe)

arton4287 dans PCF

Le temps du débat public et des propositions concrètes est venu.

Le meeting de dimanche après midi au Palais des Congrès constituera le premier temps fort de cette campagne.  transparent

Parti communiste français,

Paris, le 4 janvier 2010.

Annexe :

Proposition au Parti de gauche

Têtes de listes régionales : Cinq

Aquitaine Franche Comté Languedoc Roussillon Les Pays de Loire Rhône Alpes

Têtes de listes départementales : Dix neuf

Dordogne Haute Loire Eure et Loire Doubs Territoire de Belfort Paris Essonne Un autre département IDF Pyrénées Orientales Creuse Aveyron Lot Maine et Loire Mayenne Aisne Deux Sèvres Vaucluse Alpes de haute Provence Drôme ou Isère

Concernant les positions des différents candidat-e-s sur les listes, ces positions assureront environ 25% des élu-es au parti de gauche.

Publié dans Elections regionales, PCF | Pas de Commentaire »

Identité nationale : Stoppons ce flot de haine !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 janvier 2010

Rosa Moussaoui

AUJOURD’HUI DANS L’HUMANITE

À la une dans l\'Humanité

La suite

« Identité nationale » : déferlement haineux sur le Net

 

Le débat sur l’identité nationale lancé le 2 novembre « n’est pas focalisé sur l’immigration et l’islam », a affirmé lundi Eric Besson, faisant un premier bilan de cette initiative. « L’immense majorité des contributions est parfaitement respectueuse de nos valeurs républicaines », a déclaré le ministre.

Pourtant, les contributions racistes continuent de s’étaler sur le site dédié à « l’identité nationale ».

Début décembre, Éric Besson admettait l’existence de messages racistes sur le forum du site Internet dédié à son « débat sur l’identité nationale ». Des contributions dont l’Humanité avait dénoncé la complaisante publication le 27 novembre 2008. Depuis, les efforts de « modération » promis par le ministre n’ont pas débarrassé ce forum des messages nauséabonds qui l’émaillent.

[Lire la suite sur :humanite.fr]

 

A lire également sur :

lemondefr_pet dans Racisme - Xenophobie

Identité nationale : la presse mondiale raille « la mauvaise idée de Sarkozy »

 

Les Dernières Nouvelles d’Alsace

 

Un terreau nauséabond, l’édito d’Olivier Picard

Extrait : « … à partir de quel volume et de quel degré d’ignominie faudra-t-il commencer à s’inquiéter d’une consultation qui banalise la remontée à la surface de sentiments inacceptables ?

Notre pays peut-il vraiment sortir grandi de cette exposition d’horreurs ? Quel progrès peut-il pousser sur ce terreau nauséabond ? »

Publié dans Politique nationale, Racisme - Xenophobie | Pas de Commentaire »

Irlande : Les intégristes musulmans doivent rire dans leur barbe !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 janvier 2010

L’Humanité - 4 janvier 2010 – Bruno Odent

Nom de Dieu, vingt-cinq mille euros d’amende  !

Une loi irlandaise entrée en vigueur ce 1er janvier interdit le blasphème sous peine 
d’une sanction d’enfer.

Tenir des propos jugés blasphématoires à l’égard d’une religion pourrait coûter jusqu’à 25 000 euros aux citoyens irlandais. La loi qui vient en effet d’entrer en application au 1er janvier interdit de formuler des critiques « trop sévères » ( ?) contre des textes considérés comme sacrés. Son article 36 créé un véritable délit de blasphème.

Dans ce pays sur lequel pèse un fort atavisme catholique, la disposition vise, on l’aura compris, à « protéger » tous les citoyens bien-pensants et assidus de la messe dominicale des réflexions insupportables des mécréants ou de ces militants laïques prêts à n’importe quelle diablerie pour détourner du droit chemin divin des millions de brebis innocentes. Faut-il y voir la tentation de faire dans le politiquement correct anti…religiophobe  ? La loi ne s’applique toutefois pas à la seule préservation des textes sacrés de la chrétienté mais concerne toutes les religions. La définition donnée au blasphème est la suivante  : « Des propos grossièrement abusifs ou insultants sur des éléments considérés comme sacrés par une religion, et choquant ainsi un nombre substantiel de fidèles de cette religion. » Une association de citoyens irlandais a décidé de réagir et d’exiger l’abrogation de la loi. N’hésitant pas à braver les foules cul-bénit locales, à peine remises, il est vrai, des récentes révélations sur le silence des évêques, des décennies durant, à propos des pratiques pédophiles avérées d’une bonne partie du clergé, elle se proclame athée et vient de mettre en ligne – suprême perversion  ? – une liste de 25 blasphèmes (1).

Signes particuliers  : les propos désobligeants à l’égard d’un Dieu, quelconque donc, ont été prononcés par 25 personnalités hors pair. Blasphémateur en chef  : le Christ lui-même dans ses déclarations les plus « tendancieuses » sur la religion juive (« Vous avez pour père le diable », évangile selon saint Jean). Le pape Benoît XVI est également en bonne position, quand il se « laisse aller » en 2006, à citer un empereur byzantin, selon lequel Mahomet n’avait apporté que « du mauvais et de l’inhumain ». Sans surprise, on retrouve Salman Rushdie, auteur des Versets sataniques dans ce panel de blasphémateurs de choc. Björk, la chanteuse islandaise, y figure également pour avoir demandé sur scène aux bouddhistes « d’aller se faire foutre ! ». Comme les Monty Python, Mark Twain, Frank Zappa, etc.

L’association baptisée Atheist Ireland, qui se bat depuis des lustres contre les références religieuses dans la Constitution irlandaise, souligne, à juste titre, que « la criminalisation de jurons » porte un « caractère moyenâgeux » et constitue le meilleur pas vers un État qui incite à la haine religieuse ou ethnique.

(1) voir blasphemy.ie

 

Publié dans EUROPE, Integrisme, LIBERTES | Pas de Commentaire »

Camus : « C’était un homme libre, libertaire, inféodé à rien, ni à personne ». (Michel Onfray)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 janvier 2010

Albert CamusMaurice Ulrich

Il y a cinquante ans mourait Albert Camus

L’auteur de « l’Homme révolté » avait quarante-sept ans. Prix Nobel de littérature, il était hanté par l’absence de Dieu et habité par la liberté humaine.

Quatre janvier 1960. Une Facel Vega s’écrase contre un arbre dans l’Yonne. C’est la voiture de Michel Gallimard, fils de l’éditeur. À son bord sa femme Janine, sa fille Anne et Albert Camus. Michel Gallimard mourra cinq jours plus tard. Camus est tué sur le coup. Il avait quarante-sept ans. On retrouvera dans l’épave son dernier manuscrit, inachevé, le Premier Homme. Il est dédié à sa mère avec ces mots  : « À toi qui ne pourras jamais lire ce livre. » Catherine Camus n’a jamais appris à lire. Restée veuve en 1914 après la mort de son mari, modeste employé de la viticulture, mobilisé et blessé au front, elle devra travailler dur pour élever ses deux fils. Lucien, l’aîné, et Albert, né en 1913 à Mondovi, en Algérie. Lorsqu’il lui dédie ce livre, il est prix Nobel de littérature. Il l’a reçu en 1957 et l’a dédié, cette fois, à son instituteur, Louis Germain. C’est lui qui, ayant remarqué les aptitudes du gamin, lui obtiendra une bourse pour entrer au lycée d’Alger. Il y brillera davantage comme gardien de but dans l’équipe de foot que par des résultats exceptionnels, mais il se liera toutefois d’amitié avec son professeur de philosophie, Jean Grenier.

La philosophie. On disputera longtemps à Camus ce terrain. Car, très vite, il en fait beaucoup. Théâtre, adhésion au Parti communiste quitté deux ans plus tard, journalisme à Alger républicain avec une série de reportages sur la misère de la Kabylie. En quelques années, il écrit ses pièces – le Malentendu, les Justes, Caligula  ; ses romans – l’Étranger, la Peste, la Chute ; ses essais – l’Envers et l’endroit, le Mythe de Sisyphe, l’Homme révolté. Pendant la guerre, il écrit dans Combat, l’un des journaux de la Résistance, et devient dès l’après-guerre son éditorialiste. C’est à ce titre que, le 8 août 1945, au surlendemain d’Hiroshima, il est le seul, oui le seul, à adresser au monde cette mise en garde  : « La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques. »

« … je choisis ma mère »

Certains pensent qu’il en fait trop. D’autres pas assez, quand le conflit en Algérie devient une guerre et que, déchiré, il lancera un jour cette phrase qui semble aller contre son œuvre  : « Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère. » On a sans doute mal compris, longtemps, l’indifférence de Mersault, le personnage de l’étranger, à l’égard de sa mère  : « Aujourd’hui, maman est morte… » Car Camus ne fut jamais l’homme des certitudes ou de la raison totalisante, comme dirait à peu près Sartre. Hanté par la mort et l’absence de Dieu, sa révolte n’est pas contre la condition humaine, mais contre ce qui asservit l’homme. « Nous portons tous en nous nos bagnes et nos ravages. Mais notre tâche n’est pas de les déchaîner à travers le monde. Elle est de les combattre en nous-mêmes et dans les autres. » (L’Homme révolté).

*****************************************

Source : La revue des ressources.org

Le rôle de l’écrivain, du même coup, ne se sépare pas de devoirs difficiles. Par définition, il ne peut se mettre aujourd’hui au service de ceux qui font l’histoire : il est au service de ceux qui la subissent. Ou sinon, le voici seul et privé de son art. Toutes les armées de la tyrannie avec leurs millions d’hommes ne l’enlèveront pas à la solitude, même et surtout s’il consent à prendre leur pas. Mais le silence d’un prisonnier inconnu, abandonné aux humiliations à l’autre bout du monde, suffit à retirer l’écrivain de l’exil chaque fois, du moins, qu’il parvient, au milieu des privilèges de la liberté, à ne pas oublier ce silence, et à le relayer pour le faire retentir par les moyens de l’art.

Aucun de nous n’est assez grand pour une pareille vocation. Mais dans toutes les circonstances de sa vie, obscur ou provisoirement célèbre, jeté dans les fers de la tyrannie ou libre pour un temps de s’exprimer, l’écrivain peut retrouver le sentiment d’une communauté vivante qui le justifiera, à la seule condition qu’il accepte, autant qu’il peut, les deux charges qui font la grandeur de son métier : le service de la vérité et celui de la liberté. Puisque sa vocation est de réunir le plus grand nombre d’hommes possible, elle ne peut s’accommoder du mensonge et de la servitude qui, là où ils règnent, font proliférer les solitudes. Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre métier s’enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir : le refus de mentir sur ce que l’on sait et la résistance à l’oppression.

[Article complet : revue.ressources.org]

 

A lire sur :
TSR.CH

Dossier Albert Camus du journal La Liberté

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=342401&sid=11640175

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