Honduras
Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 décembre 2009
Au Honduras, les putschistes se parent de légitimité
Porfirio Lobo a été officiellement déclaré « président élu », après l’élection du 29 novembre, dont une
grande partie de la communauté internationale n’a pas reconnu le résultat.
42 assassinats, 120 disparitions, 4 000 détentions arbitraires… Les droits de l’homme se sont brutalement détériorés depuis le putsch du 28 juin.
Analyste réputé de la vie politique hondurienne, Julio Navarro considère que le régime de facto n’a pas d’autres choix que de dialoguer avec la résistance.
Julio Navarro est sociologue à l’université pédagogique Francisco-Morazan du Honduras
Partagez-vous l’idée médiatisée selon laquelle les élections du 29 novembre auraient mis un terme à la crise politique hondurienne ?
Julio Navarro. Les auteurs du coup d’État ont estimé que des élections régleraient la crise parce que le mouvement de résistance a été massif. Sinon qui peut croire qu’ils auraient exécuté ce coup de force pour ne rester au pouvoir que six mois ? Mais le gouvernement de Porfirio « Pepe » Lobo, élu par 33 % de la population, a un problème de légitimité. Il devra privilégier le dialogue avec les forces qui représentent la résistance
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