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GDF SUEZ : Nouveau mode de fixation des prix du gaz

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 décembre 2009

Publié sur : http://www.lesmotsontunsens.com/

«GDF fixera ses tarifs (enfin presque)»

GDF fixera ses tarifs (enfin presque)

C’est nouveau ça vient de sortir. Pour une entreprise qui ne devait pas être privatisée (promis-juré-craché), ça fait tache.

GDF privatisée, les tarifs du gaz restaient réglementés. Ils le seront toujours, théoriquement. Mais l’affaire commence à sentir le gaz. A l’occasion de la négociation du nouveau contrat de service public 2010-2013 entre GDF et l’Etat, le gazier a eu gain de cause sur sa principale revendication : la fixation des tarifs du gaz se fera désormais sans l’intervention de l’Etat, qui se contentera de formuler, un fois l’an, un cadrage global sur la courbe des prix. Cette sulfureuse décision sera prise par décret, sans passer par la case « parlement ».

[Lire la suite sur : lesmotsontunsens.com/]

Vidéo Les mots ont un sens :

Sarkozy / GDF – Les mots ont-ils encore un sens ?

http://www.dailymotion.com/video/x5sr5y

Publié dans ECONOMIE, Politique nationale | Pas de Commentaire »

Pas de véritable démocratie sans liberté de la presse

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 décembre 2009

slate.fr/ – 20 décembre 2009 – Benoît Hervieu, Reporters sans frontières

La chasse aux journalistes est ouverte

La Chronique de Reporters sans frontières.

Regretté dialoguiste aux répliques foudroyantes, Michel Audiard avait sans doute résumé un peu de sa pensée dans cet échange de Mort d’un pourri (Georges Lautner, 1977).

-«Les journalistes sont des vendus, des ordures. On devrait…

-Les acheter…

-… Ou les inviter à la chasse !»

Le mot d’esprit tombe en pleine scène de tir aux canards et la profession incriminée pardonnera à Audiard son sens de l’à-propos.

Or, tout n’est pas que pure fiction ou ressemblance fortuite avec la réalité dans ces petites phrases acides. Les chefs d’État et de gouvernement en ont fait une mode à force de sentir le poil à gratter d’un si noble métier… tant qu’il dérange tout autre que soi. Suiviste quand il faut, courtisan parfois, le journaliste peut vite redevenir ce petit animal fouineur que l’on aimerait corriger d’un coup de semelle quand il assume vraiment son rôle.

L’ambivalence de l’homme public, cajolant «les médias» et conchiant leurs employés – plus rarement l’inverse -, prend un tour plus marqué à l’heure où les nouveaux médias concurrencent la presse traditionnelle et où le citoyen blogueur supplante le journaliste. Où est donc passé ce fameux contre-pouvoir autrefois reconnaissable à ses lettrines de façade, ses ours de bas de page et son personnel encarté? Partout et nulle part. Le constat vaut aussi dans ces pays où un journaliste finit à l’ombre, voire pire, à peine a-t-il eu le temps de se mettre au travail. Le pouvoir se sent débordé. Oui, on s’y perd, tant le coup de sang d’un président contre «les journalistes» en terre démocratique se laisse souvent comparer à la colère d’un autocrate qui les surveille, les enferme ou les fait pendre.

«Les journalistes, ce sont des nullards, il faut leur cracher à la gueule, il faut leur marcher dessus, les écraser. Ce sont des bandits. Et encore, les bandits, eux, ont une morale.»  De qui, cette douceur? D’un général birman? D’un prince saoudien? D’un potentat turkmène? Vous n’y êtes pas: elle est attribuée à Nicolas Sarkozy soi-même. Le président français s’y connaît pourtant en média où il ne manque pas d’amis. La petite phrase ne devait certes pas sortir d’un comité restreint entre hommes politiques de confiance. Peine perdue depuis l’édition du Canard enchaîné du 15 avril 2009! La confiance en politique a ses limites et le dogme du «off» ne résiste pas à ces petites transgressions qu’on appelle des fuites.

[Article complet : slate.fr]

BAROMÈTRE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE 2009

74 journalistes tués

0 collaborateurs tués

168 journalistes emprisonnés

10 collaborateurs emprisonnés

98 cyberdissidents emprisonnés

Publié dans LIBERTES, Monde, Presse - Medias | Pas de Commentaire »

Croissance inquiétante du nombre de gardes à vue

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 décembre 2009

 L’Humanité – 21 décembre 2009 – Lionel Decottignies

La garde à vue à nouveau sur la sellette

Selon le contrôleur des lieux de privation de liberté, le nombre de ces procédures serait de 750 000 en 2008, très au-dessus des chiffres officiels. Jean-Marie Delarue dénonce l’obsession de la sécurité.

En septembre, l’Office national de la délinquance chiffrait à 578 000 le nombre de gardes à vue en 2008. Soit une hausse de 54 % par rapport à 2000. Derrière cette croissance inquiétante, l’obsession présidentielle du chiffre. Une dérive arithmétique comme un hypothétique paravent à l’échec de sa politique sécuritaire. Depuis de longues semaines, les magistrats, et même une bonne partie des policiers, dénoncent cette idée fixe élyséenne. Hier, dans un entretien accordé au Journal du dimanche, c’est le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, qui a apporté sa pierre au débat  : « Ma hantise, c’est l’obsession actuelle de la sécurité. Le problème, c’est que la sécurité n’a jamais de fin. »

D’ici à la fin janvier, le contrôleur, nommé en juin 2008, doit remettre le résultat de son tour de France des prisons et commissariats. Au final, ce sont plus de 200 établissements qui ont été visités. Le constat promet d’être accablant. Et parfois surprenant  : « Nous avons découvert que le nombre de gardes à vue est minoré. D’après nos estimations, cela peut représenter 20 à 25 %, voire 30 % des effectifs. On arrive à 750 000 gardes à vue, ce qui est beaucoup », détaille Jean-Marie Delarue. Les explications, le contrôleur général les trouve dans les infractions liées au Code de la route, qui ne seraient pas comptabilisées. Il souligne également, au passage, des « registres de garde à vue souvent mal tenus  : il manque l’heure de fin, ou alors on fait signer la page de sortie à la personne dès son arrivée ». Et de s’interroger, par ailleurs, sur ces errements  : « C’est curieux… Est-ce par commodité, parce que les policiers sont débordés  ? » Autres griefs évoqués  : l’inconfort et les conditions de détention parfois humiliantes, citant pour exemples le retrait systématique du soutien-gorge pour les femmes, l’absence de savon et de serviette dans les douches ou encore « les gens qu’on ne laisse pas aller aux toilettes ».

Avant même le rapport final de Jean-Marie Delarue, ces déclarations pourraient relancer la polémique sur la garde à vue. Depuis le 17 novembre, le barreau de Paris et l’association Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat réclament une réforme des conditions de garde à vue.

Lionel Decottignies

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2010 : 1 million de chômeurs en fin de droits

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 décembre 2009

Fanny Doumayrou

Un million de chômeurs au bord du gouffre

En 2010, de très nombreux demandeurs d’emploi arriveront au bout de leurs droits à l’assurance chômage. Pour une minorité seulement, l’aide d’État prendra le relais. Les syndicats appellent à des mesures d’urgence pour passer la crise.

Un dossier à lire dans l’Humanité de lundi 21 décembre

On a beau savoir que la crise est profonde, certains chiffres tombent comme des coups de massue. C’est le cas de la projection, livrée lundi dernier par les services statistiques de Pôle emploi, qui révèle qu’en 2010, pas moins d’un million de chômeurs arriveront au bout de leurs allocations, autrement dit en « fin de droits », sans avoir retrouvé de travail. C’est plus qu’en 2009, où 850 000 chômeurs s’étaient retrouvés dans la même situation, et plus qu’en 2007, où ils étaient « seulement » 740 000.

Explosion logique d’une bombe à retardement : en 2008, la crise fait remonter brutalement le taux de chômage. Or, à Pôle emploi, les règles en vigueur limitent à deux ans, pour la plupart des chômeurs, la durée maximale des allocations. C’est donc en 2010 que le gros des troupes, qui avait assez cotisé pour avoir droit à ces deux années de couverture, commence à arriver en fin de droits. À ceux-là s’ajoutent les bataillons permanents de précaires, travaillant de courtes périodes et indemnisés tout aussi brièvement.

Explosion drastique d’accès à l’ASS

Le sujet était assez sensible et prévisible pour que patronat et syndicats, dans leurs négociations sur les « mesures d’urgence face à la crise », lancées en juin, aient mis en place un groupe de travail sur ce thème. C’est dans ce cadre que les syndicats ont demandé aux services de Pôle emploi des données chiffrées sur l’étendue des dégâts. Au passage, une autre information importante a été livrée‚ : sur ce million de fins de droits, seulement 17 % (170 000 personnes) pourront basculer en allocation spécifique de solidarité (ASS), versée par l’État et censée servir de relais à l’assurance chômage, financée par les cotisations sociales. Un taux très bas, dû aux critères drastiques d’accès à cette allocation pourtant modeste (450 euros mensuels, au maximum). Depuis une réforme de 1997, le chômeur doit notamment avoir travaillé cinq ans dans les dix dernières années, une barrière qui provoque 80 % des rejets de demandes.

[Lire la suite]

 

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