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Collectivités locales : Xavier Bertrand et « le principe de compensation à l’euro près »…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 décembre 2009

Publié sur : decodeurs.blog.lemonde.fr/ - 2 décembre 2009

L’État ne compense pas les transferts aux collectivités locales

 

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Xavier Bertrand : l’État compense les collectivités à l’euro près

C'est faux

Ce qu’il a dit

Invité, lundi matin de France 2, le secrétaire général de l’UMP a affirmé qu’“il y a un principe clair dans notre pays, c’est le principe de compensation à l’euro près. Et ce n’est pas moi seulement qui vous le dis, c’est la Constitution qui l’écrit. Si ce que disent certains socialistes était vrai, il leur suffirait d’attaquer l’État et de porter cette affaire devant les tribunaux et ils ne l’ont pas fait.”

Pourquoi c’est faux

Démentir Xavier Bertrand est cette fois-ci assez simple, et pour cause : cette enquête a déjà été menée – en partie – sur Les décodeurs, sur la question des transferts de sommes entre Etats et départements. (Voir ici)

[Lire la suite sur :  decodeurs.blog.lemonde.fr/]

 

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Super austérité pour le pays

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 décembre 2009

 Article paru dans l’Humanité – 2 décembre 2009 – Bruno odent

Ils préparent un super-plan d’austérité

Super austérité pour le pays dans ECONOMIE 09-12-02

Pour réduire les déficits qui ont explosé et les ramener coûte que coûte dans les normes du pacte de stabilité européen, les autorités françaises envisagent des coupes comme jamais dans les dépenses publiques et la Sécurité sociale.

Coupes dans les budgets publics et dans les prestations de la Sécurité sociale, suppression massive d’emplois de fonctionnaires. Sans le dire, c’est une super-purge que le gouvernement est en train de préparer aux Français. Confrontée à un endettement et à des déficits publics qui ont effectivement explosé, dépassant respectivement 80 % et 8 % du produit intérieur brut (PIB), contre 60 % et 3 % requis par le traité de Maastricht, la ministre des Finances, Christine Lagarde, a annoncé lundi, à l’issue d’une rencontre avec son homologue allemand, Wolfgang Schäuble, qu’elle entendait faire revenir la France dans la norme maastrictienne d’ici à 2013 en pratiquant, dit-elle, « un effort de réduction de plus de 1 % par an » à partir de 2011.

Le premier ministre François Fillon avait déjà évoqué la nécessité d’en passer par une telle « purge », tout en fixant cependant l’échéance à 2014. Depuis, Bruxelles, par le biais de Joaquin Almunia, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, a tancé la France, insistant sur la date de 2013 et soulignant que des marges existaient « du côté de la dépense ». Compte tenu que le déficit public français devrait être encore de 8,5 % l’an prochain, selon les prévisions du ministère des Finances lui-même, il n’est pas nécessaire d’être un mathématicien pour conclure qu’un retour à 3 % en 2013 signifierait une réduction de près de 2 % par an, bien supérieure donc encore au rythme de 1 % – déjà considérable – invoqué par Christine Lagarde. Nous avons calculé qu’il faudrait ponctionner les dépenses publiques d’au moins 40 milliards d’euros par an. D’où, sans doute, la nécessité, relevée récemment sans rire par le ministre du Budget, d’être « encore plus rapide dans la contrainte ». Et Éric Woerth de mettre les points sur les i  : « On doit continuer l’effort que nous faisons sur la masse salariale, c’est-à-dire sur la réduction du nombre de fonctionnaires. » Le propos a le mérite de la clarté  : on irait ainsi vers la suppression de dizaines de milliers de postes d’ingénieurs ou de techniciens de l’équipement, d’assistants sociaux, d’enseignants, etc. Une nouvelle « apuration » des comptes de la Sécurité sociale est également dans le collimateur du gouvernement.

Promouvoir à tout prix un euro fort

La démarche n’est pas seulement le reflet d’une volonté d’appliquer à la lettre les dogmes monétaristes qui régissent les pays de l’euro. Même si l’annonce, depuis Berlin, d’un surcroît de rigueur budgétaire à venir de la France ne doit naturellement rien au hasard, la première puissance économique de la zone euro faisant preuve d’une singulière détermination à faire respecter les règles du pacte de stabilité, destinées, on le sait, à promouvoir à tout prix un « euro fort », attrayant pour la place financière européenne. Et cela, en dépit des conséquences pour les exportations de la zone.

Mais la fébrilité constatée autour de la réduction des déficits tient aussi aujourd’hui à la crainte de plus en plus perceptible d’un krach de l’endettement public. Après les retentissantes faillites de l’Islande et de Dubaï des menaces se font jour en effet jusque dans la zone euro. En cause  : les politiques très coûteuses qui ont consisté partout à soigner les marchés financiers en les dopant aux amphétamines publiques. Du coup, les États membres les plus fragilisés comme la Grèce, qui affiche désormais un déficit de 12,7 % de son PIB, sont au bord de l’asphyxie. Selon un parallèle très édifiant, ce sont les collectivités territoriales que l’on s’apprête à ponctionner avec le plus d’empressement en France et en Allemagne. Régions et départements de ce côté-ci du Rhin, Länder et communes de l’autre doivent être soumis au régime sec. Leurs rentrées fiscales vont être pareillement ponctionnées (réforme de la taxe professionnelle en France, baisses d’impôts pour les entreprises en Allemagne). Avec des conséquences désastreuses sur le plan social, qui ne seront pas sans effets pervers sur la croissance et l’emploi, qu’elles risquent de plomber pour une longue période. Ces « purges » reviennent plus que jamais à présenter la super-addition de la crise aux populations. Un choix qui n’est naturellement pas sans rapport avec celui des surenchères populistes que pratique Nicolas Sarkozy. Précisément dans la perspective des prochaines élections régionales.

 

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Les propos de Xavier Darcos sur les quartiers populaires sont indignes et obscènes

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 décembre 2009

PCF - 2 décembre 2009Olivier Dartigolles :

Les propos de Xavier Darcos sur les quartiers populaires sont indignes et obscènes dans PCF arton4233-46b99

Réagissant aux chiffres, particulièrement alarmants, présentés dans le rapport 2009 de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles, Xavier Darcos, ministre du Travail et candidat UMP dans la région Aquitaine, déclare : « il faudrait cesser de parler de quartiers ghetto, il faudrait parler de sas ».

Quand la situation des quartiers populaires présente une telle explosion du chômage des jeunes ( 41% pour les garçons de 15 à 24 ans) ; quand la pauvreté gagne autant de terrain avec un habitant sur trois et un mineur sur deux vivant sous le seuil de pauvreté, quand les populations de ces quartiers ont trois fois plus recours à la couverture maladie universelle qu’ailleurs ; alors un seul mot vient aux lèvres face à la morgue du ministre Darcos : « indigne » .

De tels propos constituent tout simplement une provocation pour les habitants des quartiers populaires. Elle est inutile. Elle est aussi dangereuse. On savait la droite « décomplexée », agressive et très déterminée. Avec Xavier Darcos, mais il n’est pas le seul à briller dans ce domaine au cours des dernières semaines, elle fait plus que fleurter avec l’obscénité. Elle y baigne.

 

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Régionales 2010 : Avec Alain Bocquet pour une région Solidaire et Debout !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 décembre 2009

Film témoignage Front de Gauche 59/62 1ère partie
http://www.dailymotion.com/video/xbbjp4

envoyé par fprovost. – L’actualité du moment en vidéo

Voir la 2ème partie sur : PCF Nord

 

Meeting 28 novembre 2009 Douai Gayant expo

Pour voir des Photos, cliquer ici :

Pour voir la presse locale, cliquez ici :

Le diaporama de présentation des luttes 

http://www.dailymotion.com/video/xbbrpc

Meeting DOUAI 28 novembre 2009 - Diapo de présentation des luttes
envoyé par fprovost. –
Regardez les dernières vidéos d’actu.

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Les lacunes de la « Sarkonomie » dans Newsweek

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 décembre 2009

Vu sur
bakchich.info/

La « Sarkonomie »

 

Qu’est-ce que la « Sarkonomics » ? D’après Newsweek, il s’agit de la politique économique du Président Français. Des exemples ? Le grand emprunt « expliqué avec peu de détails », l’ouverture, ce « braconnage d’idées », la « rhétorique musclée » sur les migrants ainsi que l’habitude de mettre « l’économie à la merci d’impératifs politiques personnels ». Ça a le mérite d’être clair.

Newsweek.com

Article traduit :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/economie/20091130.OBS9235/dans_newsweek__les_lacunes_de_la_sarkonomie.html

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En kiosque : Bakchich Hebdo n°11

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 décembre 2009

 En Une : Dossier Julien Coupat, la presse  déraille !

ABONNEZ-VOUS

Au menu du n°11 en vente chez les marchands de journaux (2€), le rapport médical d’expertise sur Liliane Bettencourt : la proprio de L’Oréal a-t-elle perdu la tête ? Et du nouveau dans le dossier Coupat.
Voir en page 5 :

Copenhague, le climat tique :

Le sommet de l’ONU sur le climat vu par les dessinateurs de Bakchich

A lire en page 13 l’article de Jacques-Marie Bourget :

Un Guy Môquet massacré

Extrait :

C’est une règle connue des braqueurs, ils savent que c’est idiot de se pointer à la caisse tout seul. Alors ils y vont à deux. C’est ce que font Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, deux profs qui s’attaquent à la mémoire d’un mort ; dans un bouquin dégoûtant : L’Affaire Guy Môquet. Enquête sur une mystification officielle. Surtout ne l’achetez pas. Le métier de ces Stone et Charden de l’industrie du livre, c’est de dire des saloperies sur les communistes. Ils vivent sur ce thème comme la tique sur le labrador. Et on attend bientôt leur somme nobélisable : « Les communistes sentent mauvais ».

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France Télécom Orange : une dizaine de médecins du travail démissionnent…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 décembre 2009

 

leParisien.fr 30 novembre 2009 – Sébastien Lernould et Odile Plichon

France Télécom : la fronde des médecins du travail

Alors que le nombre de suicides fait polémique en interne, une dizaine de médecins du travail ont démissionné. Motif : les pressions de la direction pour, entre autres, lever le secret médical.

 Voilà de quoi relancer la polémique sur les méthodes à l’oeuvre chez . Alors que le nombre de suicides serait plus important que les 26 recensés à ce jour, des médecins du travail salariés de l’opérateur accusent la direction de les pousser à enfreindre le secret médical.
Dans un contexte tendu, un simple courrier électronique, adressé en septembre à tous les médecins du travail, a suffi à mettre le feu aux poudres.

[...]

« Au-delà de ce document, le malaise est bien plus large », souligne un confrère toujours en poste, qui détaille les pressions répétées de son employeur. « Si en fin de visite médicale, je déclare un salarié inapte pour un poste relation clients par exemple, je suis sûr de recevoir un coup de fil de la DRH le lendemain. »

[Article complet : leparisien.fr/]  

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Ambroise Croizat, « le ministre des travailleurs », honoré par la ville de Paris

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 décembre 2009

« Outre leur grande capacité d’invention sociale, la force des ministres communistes de la Libération, comme Marcel Paul ou Ambroise Croizat, ce fut de savoir mettre l’homme et son devenir au centre de leur projet politique. En faire de vrais acteurs du futur… »

Suzanne Barrès-Paul, compagne et collaboratrice de Marcel Paul

Inauguration de la place Ambroise Croizat , mercredi 2 décembre 2009, dans le 14e arrondissement de Paris

« En deux ans de temps, de 1945 à 1947, il produisit avec une équipe de syndicalistes à ses cotés une quantité de lois sociales qui firent de la France le pays le plus développé sur les réalisations sociales.

La reconnaissance des travailleurs était telle que ceux-ci l’avaient baptisé: » le ministre des travailleurs » au lieu de ministre du travail. Une appellation que jamais plus en France on ne retrouvera depuis.

Sa principale réussite fut la sécurité sociale. » (Bernard Lamirand)

 

Michel Etiévent (*) 

 Ambroise Croizat, le bâtisseur de la Sécurité sociale

 

Ouvrier métallurgiste à treize ans, député communiste du Front populaire, il participe à l’élaboration, dans la clandestinité, du programme du Conseil national de la Résistance qui débouche, à la libération, alors qu’il est ministre du Travail, sur la création de la Sécurité sociale. La ville de Paris lui rend hommage, en inaugurant une place à son nom.

« Jamais nous ne tolérerons qu’un seul des avantages de la sécurité sociale soit mis en péril. Nous défendrons à en perdre la vie et avec la plus grande énergie cette loi humaine et de progrès. »

Cette phrase, prononcée par Ambroise Croizat lors de son dernier discours à l’Assemblée nationale, le 24 octobre 1950, sera mardi le fil rouge de l’inauguration de la place qui est lui est enfin dévolue au cœur de Paris  [1] Un slogan brûlant d’actualité à l’heure du détricotage des acquis et qui sonne comme un hommage à un parcours qui a fait du « bâtisseur de la Sécurité sociale », l’un de ceux qui ont forgé la dignité de notre identité sociale.

Il faut rappeler ce chemin entamé un 28 janvier 1901, dans l’éclat des fours de Savoie où son père, Antoine, est manœuvre. En cette aurore du siècle, dans la cité ouvrière de Notre-Dame-de-Briançon, on vit la misère qui court les pages de Germinal. Pas de Sécurité sociale, pas de retraite. L’espoir, c’est le père d’Ambroise qui l’incarne. Fondateur du syndicat CGT, il lance la première grève pour une protection sociale de dignité. Il l’obtient mais de vieilles revanches l’invitent à s’embaucher ailleurs. 1907. Ugine, autre grève, errance obligée vers Lyon. C’est là qu’Ambroise prend le relais du père. Á treize ans, il est ajusteur. Derrière l’établi, les mots du père fécondent : « Ne plie pas, petit. Le siècle s’ouvre… » Ambroise adhère à la CGT. Á dix-sept ans, il anime les grèves de la métallurgie. Reste à faire le pas. Celui de Tours, où il entre au PCF. « On le voyait partout, dit un témoin, devant les usines, au cœur d’une assemblée paysanne. Proche du peuple d’où il venait. »

Antimilitarisme, anticolonialisme tissent les chemins du jeune communiste. 1927. Il est secrétaire de la fédération des métaux CGTU. « Militant ambulant », un baluchon de Vie ouvrière à vendre pour tout salaire. Commence un périple où il anime les révoltes de Marseille et du Nord, tandis que sur le terreau de la crise germe le fascisme. « S’unir, disait-il, pas unis, pas d’acquis ! » Ces mots, il les laisse au cœur des luttes où se dessinent les espérances du Front populaire.

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(*) Auteur d’Ambroise Croizat ou l’invention sociale et de Marcel Paul, Ambroise Croizat, chemins croisés d’innovation sociale. Livres disponibles auprès de l’auteur, 520 avenue des Thermes, 73600 Salins-les-Thermes (25 euros l’un + 5 euros de port l’unité).

Publié dans ECONOMIE, HISTOIRE, INFOS, POLITIQUE, RETRAITES, SANTE, SOCIAL, SOCIETE | Pas de Commentaire »

 

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