Il était un prince en Avignon…
Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 novembre 2009
25 novembre 1959 : mort de Gérad Philipe
« Les siens l’ont emporté dans le ciel des dernières vacances, à Ramatuelle, près de la mer, pour qu’il soit à jamais le songe du sable et du soleil, hors des brouillards, et qu’il demeure éternellement la preuve de la jeunesse du monde.
Et le passant, tant il fera beau sur sa tombe, dira : non, Perdican n’est pas mort !
Simplement, il avait trop joué, il lui fallait se reposer d’un long sommeil. » (Aragon)
En cette fin d’après-midi du 25 novembre 1959, il pleut sur Paris, une petite pluie glacée.
Presque en même temps, la lumière s’est faite dans toutes les salles de cinéma de la capitale.
Une voix s’élève au micro, une voix anonyme qui fige l’émotion :
« Gérard Philipe est mort ce matin à son domicile parisien, rue de Tournon. Il avait trente-sept ans. »
Un silence de plomb, stupéfaction et émotion mêlées. Et puis, parce que c’est la loi du spectacle, la projection du film reprend.
Resté jeune dans l’esprit de ses contemporains, il incarne la jeunesse éternelle.
Source : http://pagesperso-orange.fr/pcf.evry/philipe.htm#act
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