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« Les charognards de la sécu »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 octobre 2009


ew lpD’où le déficit de la sécurité sociale provient-il ? De la baisse des recettes. C’est le ministre du Budget, Eric Woerth lui-même (ci-contre photographié avec sa copine du Medef, Laurence Parisot), qui l’analyse dans Le Figaro : « Nous nous attendons à un déficit de 23,5 milliards en 2009 et entre 30 et 31 milliards en 2010. (…) L’ONDAM (Objectif national des dépenses d’assurance maladie) va être quasiment respecté en 2009 et, pour la première fois, nous parvenons à maîtriser la progression des dépenses deux années de suite un peu au-dessus de 3%. Mais la récession a provoqué un effondrement des recettes. C’est ce qui explique 65 % du déficit 2009 et 75 % du déficit prévisionnel 2010. » Donc en clair, pas de problème avec les dépenses mais pas assez de recettes. Et que décide le gouvernement ? Pas d’augmenter les recettes mais de diminuer encore les dépenses ! Autant dire que le remède s’apparente à la pose d’un sparadrap sur une jambe de bois, que le bénéfice sera dérisoire et le coût social exorbitant, avec ces nouveaux déremboursements de médicaments – vous n’avez plus intérêt à vous brûler, 15% pour la biafine ! – et la hausse du forfait hospitalier à la charge du patient, alors que de plus en plus de Français renoncent désormais à se soigner faute de moyens financiers, jusqu’à 39% d’après un sondage.

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CALL-EXPERT : victoire de la CGT

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 octobre 2009

Publié sur : bellaciao.org/fr/29 octobre 2009

CALL-EXPERT, grâce à la lutte, le rideau ne va pas tomber !

CALL-EXPERT : victoire de la CGT dans ECONOMIE rien

call_center-2-e0bce dans Luttes

Alès, le jeudi 29 octobre 2009

COMMUNIQUé de presse

CALL-EXPERT, grâce à la lutte, le rideau ne va pas tomber

Acte 1/ Installé sur le Site de Saint Christol les Alès (anciennement Établissement Furnon) le 1er Janvier 2007, la Société Call-Expert créait 50 emplois avec l’objectif affiché de créer 200 emplois d’ici 2009 avec l’aide de Subventions Publiques notamment de la Région à hauteur de 20 000 €

Acte 2/ Fin Février 2009 apparition des premiers problèmes financiers, vite colmatés par l’Agglomération du Grand Alès (nouveau cadeau d’aide publique). Grâce à ces nouvelles aides, création de 60 C.D.D et négociation de nouveaux contrats importants pour la société (Carrefour, S.F.R, etc.…)

Acte 3/ Printemps 2009, remise en cause des acquis sociaux. Le Syndicat C.G.T s’oppose avec succès à ce recul social.

Été 2009 annonce de la fin de l’activité du site de Saint Christol les Alès et d’un éventuel Repreneur, Monsieur LEBRETON actuel Directeur. Celui-ci envisagerait de supprimer 80 emplois sur 140, délocaliserait des contrats importants sur le Site d’Abbeville et supprimerait certains avantages sociaux. La cause de cette restructuration une dette de 1,3 Millions d’euros.

Le Syndicat C.G.T dépose un droit d’alerte et fait appel au Cabinet d’Expert SECAFI et s’oppose à cette restructuration, d’autant plus que le Groupe CALL-EXPERT annonce dans un même temps la création de 90 emplois sur son Site d’Abbeville (Nord de la France) avec à la clé une Subvention de 45 000 € versée par la Municipalité locale.

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Téléperformance : les salariés se mobilisent contre les tentatives d’intimidation de la direction

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 octobre 2009

 L’Humanité – 30 octobre 2009 – Fanny Doumayrou

Intimidations chez Téléperformance

Alors que le plan social a été suspendu en justice, la direction veut reprendre en main les salariés des centres d’appels de Montigny et Pantin, fortement mobilisés.

Comment remettre au travail des salariés en passe d’être licenciés  ? Voilà le problème que tente de résoudre la direction de Téléperformance, en sortant le bâton. Hier, six salariés étaient convoqués à des entretiens disciplinaires, après quatre la semaine dernière, dans le cadre d’une reprise en main du personnel. Les syndicats CGT, SUD et FO appelaient hier à un rassemblement de soutien devant le siège de Téléperformance, dans le 15e arrondissement de Paris.

convoqués à des entretiens préalables

Malgré une santé économique florissante, le géant français des centres d’appels a annoncé en juin un plan social touchant 500 postes dans le pays (sur 8 000), notamment par la fermeture des sites de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) et Pantin (Seine-Saint-Denis). Sur ces deux centres d’appels, en particulier, les salariés à qui on propose des « mobilités » inacceptables vers Orléans ou Villeneuve-d’Ascq ont fortement réagi. Par des grèves et manifestations à de nombreuses reprises, mais aussi en levant sérieusement le pied au travail. Le site de Montigny travaille en sous-traitance pour la téléphonie mobile d’Orange. À Pantin, Téléperformance assure la hot-line pour les clients d’Orange Internet. Dans les deux cas, depuis qu’ils savent qu’ils seront licenciés, les télé-opérateurs ne prennent plus que quelques appels par jour. « Pendant quatre mois, Téléperformance a laissé faire, on n’a eu aucun avertissement », expliquait hier un salarié. Et brusquement la direction frappe en convoquant une série de collègues, dont des chefs d’équipe, à des entretiens préalables qui portent uniquement sur le niveau de production. Pourquoi ce revirement  ? À l’origine, la direction prévoyait la fermeture des deux sites fin septembre, elle a donc laissé chuter la production sans état d’âme. Mais le 22 septembre dernier, sur plainte des syndicats en référé, le TGI de Paris a suspendu le plan social, en attendant une audience sur le fond le 1er décembre.

« on est complètement démotivés »

Même si la direction vient de reprendre à zéro la procédure, la fermeture est retardée d’au moins trois ou quatre mois, d’où la nécessité de changer de stratégie. La grève du zèle sur les deux sites franciliens provoque une situation explosive sur les centres d’Orléans et Villeneuve-d’Ascq, où sont basculés les appels, explique Sonia Porot, déléguée syndicale CGT. « La direction a besoin de reprendre en main les plateaux parce qu’elle renégocie en ce moment ses contrats avec Orange, ajoute un employé. La direction voudrait qu’on assure un service minimum correspondant à la moitié du volume normal. Au lieu de faire des réunions de travail pour remotiver les troupes, elle passe par des convocations. » Pas sûr que cette stratégie porte ses fruits. « On ne va pas se remettre au travail sur un claquement de doigts, estime un salarié de Pantin. Vu comment la direction nous a traités, on est complètement démotivés. »

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Arme de dissuasion antisyndicale

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 octobre 2009

Freescale, Carrefour, Caterpillar… Bien que condamné de plus en plus souvent pour discrimination antisyndicale, le patronat continue de manier le bâton de la répression.

Le licenciement de quatre militants CGT d’ERDF-GRDF en Haute-Garonne ne tombe pas comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. « Depuis deux, trois ans, on assiste à une offensive contre les libertés syndicales », constate Mohammed Oussedik, responsable confédéral de la CGT.

L’actualité récente charrie son lot de cas illustrant cette tendance. À Toulouse, le délégué central CFDT de Freescale a appris mercredi qu’il était menacé de licenciement, pour prix à payer, en somme, de la grève de cinq semaines qui vient de secouer l’entreprise contre un projet de licenciements massifs. À Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), un élu CGT au comité d’entreprise de la filiale logistique de Carrefour, LCM, vient de se voir accusé par la direction de « trafic de palettes », de faire l’objet d’une descente de la BAC sur son lieu de travail, d’une perquisition à son domicile, tandis que les comptes bancaires de son épouse étaient épluchés  : pour lui et les salariés venus lui témoigner leur solidarité hier lors d’un rassemblement, la direction cherche à briser les reins d’un syndicat en plein essor dans l’entreprise, à deux semaines des élections professionnelles…

Il faudrait aussi rappeler les condamnations pénales prononcées contre six salariés de Continental, à Clairoix (Oise), ou les dix-sept licenciements contre des salariés de Caterpillar, à Grenoble, les uns et les autres étant, clairement, punis pour avoir combattu des plans patronaux de restructuration. Certes, depuis quelque temps, les syndicats ont pu remporter, devant la justice, des victoires, parfois spectaculaires, contre la discrimination dont sont victimes leurs militants, note Mohammed Oussedik. « Malgré cela, la répression continue avec férocité », les directions d’entreprise cherchant ainsi à dissuader les salariés de s’engager dans le militantisme syndical, au moment où le patronat veut leur faire payer les frais de la crise. Stratégie non dénuée d’efficacité  : la première raison invoquée dans les sondages pour justifier la non-appartenance à un syndicat est la crainte de représailles.

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EDF-GDF-SUEZ : Une direction revancharde

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 octobre 2009

« Justice pour nos camarades »

 Après 
le licenciement 
de quatre agents, la CGT et les salariés d’ERDF 
et de GRDF 
de Midi-Pyrénées se mobilisent pour leur réintégration. 
Une grève a éclaté à Toulouse. Des recours aux prud’hommes seront déposés dans les jours 
qui viennent.

Rodolphe Barres, Jean Chailan, Didier Desjacques, Laurent Goudy. Trois agents d’ERDF et un de GRDF (les filiales de distribution d’EDF et de GDF Suez) de la région Midi-Pyrénées. Quatre militants CGT et aujourd’hui quatre licenciés. « Quatre vies brisées », a écrit mercredi soir, dans un communiqué, la CGT énergie. Officiellement, ces salariés ont été mis à la retraite d’office. Une sanction prise dans le cadre d’une procédure disciplinaire engagée par la direction régionale qui les accuse « d’abandon de poste » ou encore « de dégradations ».

« une direction revancharde »

Les intéressés, soutenus par leur syndicat et jeudi dernier encore par 1 500 de leurs collègues qui ont participé à un rassemblement à Toulouse, ont toujours contesté les faits. « Les dossiers sont vides. Les instructions ont été menées uniquement à charge. Alors même que la direction est censée respecter le devoir de réserve et la présomption d’innocence, elle n’a cessé de diffuser des tracts dans lesquels elle qualifiait de “voyous” nos camarades », dénonçait, la semaine dernière encore, dans nos colonnes, le coordinateur régional de la CGT, Marc Courdes. Pour le syndicaliste, les licenciés « sont des otages choisis au hasard par une direction revancharde qui n’a pas digéré notre lutte victorieuse ».

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EDF- GDF-SUEZ : Licenciés pour fait de grève

Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 octobre 2009

EDF- GDF-SUEZ : Licenciés pour fait de grève dans LIBERTES 09-10-30

Licenciés pour l’exemple

Des salariés toulousains des filiales de distribution des deux groupes, tous militants CGT, ont reçu une lettre de licenciement pour s’être mobilisés au printemps. Ils sont des dizaines dans ce cas, syndicalistes qu’on veut bâillonner.
L’éditorial de l’Humanité du vendredi 30 octobre : La France moche .

Changeons l’énergie ensemble. Voilà un beau slogan d’EDF. Moyennant quoi, la répression syndicale dans le groupe n’est jamais allée aussi loin. Tout est bon pour criminaliser l’action des salariés fusse en les traitant de voyous, en manipulant les faits, en utilisant des méthodes qui ne sont même pas de police mais d’officines policières, en fichant, en filant, en espionnant, en dénonçant, en choisissant au hasard les salariés que l’on veut sanctionner, licencier.

Et cela, à Toulouse et en Midi-Pyrénées pour leur faire payer une lutte victorieuse au printemps contre une externalisation d’activités qui devait entraîner plus de 500 suppressions d’emplois et la fermeture de plus d’une vingtaine de sites de proximité. Mais c’est dans toute la France qu’EDF s’est engagée dans ce qui ressemble à un bras de fer avec les salariés, leurs syndicats et singulièrement la CGT.

L’enjeu en est clair. EDF est désormais soumise à la recherche de la rentabilité, engagée dans une lutte mondiale entre grands groupes de l’Énergie, sa direction, appuyée par l’État, entend gérer en éradiquant tout ce qui lui reste de culture de service public.

De ce point de vue et sans que l’on puisse encore en envisager toutes les conséquences, la nomination à sa tête d’Henri Proglio, qui va, en même temps, rester PDG du puissant groupe Véolia et siège dans six autres conseils d’administration est confondante. Mais il n’y pas qu’EDF. Voici quelques mois encore, le chef de l’État affectait de n’avoir pas de mots assez durs pour stigmatiser les patrons « voyous ».

Avant l’été déjà, le ton avait changé et ce sont les salariés de Caterpillar, de Continental, de Molex qui étaient dénoncés comme des fauteurs de troubles. Déjà, Nicolas Sarkozy avait entrepris de mobiliser l’électorat de droite dans ce qu’il de plus réactionnaire en opposant à la France « qui travaille et qui souffre » la France qui proteste. Désormais il est entré dans la deuxième phase de son quinquennat avec le côté obscur de la force.

Identité nationale, instrumentalisation éhontée des thèmes de l’immigration et de l’insécurité. C’est de la démagogie électoraliste et c’est plus que cela. Il s’agit de façonner une autre France. La rupture avec le modèle social français, la volonté d’éradiquer l’esprit de mai 68 entendent redessiner les paysages sociaux, idéologiques et symboliques qui ont fait la nation. Mais ce n’est pas seulement par l’effet d’une nostalgie de cette vieille droite française qui hante toujours la droite d’aujourd’hui. L’enjeu c’est la soumission de la démocratie aux lois du capital.

Tout ce qui a été entrepris par Nicolas Sarkozy et son gouvernement va dans ce sens qu’il s’agisse de la réforme de la justice, de la réforme des collectivités territoriales, de celle des universités… La répression syndicale à EDF n’est pas une anecdote ou un accès d’autoritarisme de sa direction. Avec ses 150 000 salariés, avec sa culture, avec ce qui lui reste d’acquis sociaux, EDF reste un puissant pôle d’ancrage et de résistance face à ces projets et si la répression est aussi violente en Midi-Pyrénées, c’est parce que le succès obtenu en mai doit être payé par ceux qui l’ont obtenu. C’est à juste titre que la CGT parle d’un acharnement revanchard. C’est le visage de la nouvelle France que voudrait Nicolas Sarkozy. Il est moche.

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