Mis à jour le 24 oct.
AUJOURD’HUI DANS L’HUMANITE
A l’appel de la CGT, des salariés de très nombreuses entreprises, venus de toute la France, ont exprimé un puissant refus de payer l’addition de la crise et leur volonté de défendre l’avenir de l’industrie. Un avertissement à la veille des États généraux de l’industrie annoncés par Sarkozy.
A lire dans l’Humanité :
http://www.humanite.fr/2009-10-23_Politique-_-Social-Economie_Trente-mille-manifestants-pour-defendre-l
Lu sur le BLOG DE BERNARD LAMIRAND
22 OCTOBRE : UNE SUPERBE MANIFESTATION
Quelle belle journée ce 22 octobre à Paris.
Le temps était de la partie, un soleil d’automne régnait sur la capitale.
Du coté de Denfert-Rochereau débarquaient des dizaines de milliers de manifestants à l’appel de la CGT.
Quel contraste avec cette politicaillerie parisienne où depuis plus de 15 jours, les médias, les politiciens, les bourgeois des beaux quartiers, se disputent et s’enflamment aux moindres propos du rejeton du népote de l’Élysée.
Là, il y avait ce peuple, ce peuple qui souffre de ces politiques qui depuis des dizaines d’années fracturent la France industrielle au point que celle-ci est très handicapée.
[...]
Toutes ces pancartes disaient la même chose : nous voulons de l’emploi, halte à la fermeture de notre entreprise, arrêts des plans de licenciement, dehors les fonds de pensions qui nous exploitent jusqu’à la dernière goutte, cela suffit les souffrances au travail, les suicides de nos collègues.
Dans toutes les avenues de Paris traversées par le cortège, des passants surpris par ce flot humain s’arrêtaient pour écouter tous ces slogans et de nombreuses manifestations de sympathie se dévoilaient.
Auparavant, à Denfert-Rochereau, la statue recouverte d’autocollant, dans un camion sono, le secrétaire général de la CGT est intervenu pour placer le débat à la hauteur de cette imposante manifestation ; l’emploi et l’industrie comme assurance tout risque pour l’avenir de la France et pour la sortir de la gabegie opérée par tous ces détrousseurs financiers.
Le capitalisme a été mis en accusation ; c’est lui qui est responsable de cette situation et la parole de Bernard Thibaut était claire : celle d’un dirigeant de la CGT qui appelait la France du travail, celle des ouvriers, des techniciens, des ingénieurs à mener un combat persévérant pour restaurer, retrouver, remettre la France sur les rails de l’industrie et de l’emploi.
L’industrie contre la finance, l’emploi contre le chômage, les salaires contre les actions.
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