Police : Après cinq années de travail dans des conditions difficiles, les précaires « se retrouvent le bec dans l’eau » !
Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 octobre 2009
Le travail dans tous ses états
Les précaires de la police privés d’avenir
L’enquête . Embauchés au SMIC, les adjoints de sécurité ont le sentiment de servir de « bouche-trous » avant d’être remerciés au bout de cinq ans.
Ils sont « motivés », voire « ultramotivés ». La police, pour eux, c’est « une vocation », quasiment de l’ordre de l’inexplicable : « L’attrait de l’uniforme, le respect qu’il impose, le port de l’arme… J’admirais beaucoup la police avant d’y entrer », explique l’une. L’autre avait « un petit ami gardien de la paix qui lui avait donné un aperçu du métier ». Le troisième a « toujours aimé et l’armée et la police ». Leurs parcours ou leurs villes sont différents, leur sentiment est identique : comme une majorité d’adjoints de sécurité (ADS), des policiers recrutés au SMIC pour un contrat de cinq ans, la déception d’Aurélie, de Jennifer et de Cédric (1) est à la mesure de leur enthousiasme. Incorporés en 2004 pour ce dernier et en 2005 et 2008 pour ses deux consoeurs, ces jeunes adultes âgés de vingt-cinq à vingt-neuf ans voient leurs perspectives d’avenir s’amenuiser à mesure que le temps passe. S’ils ont choisi cette voie, payée 1 150 euros net - soit « vingt euros de trop pour toucher les allocations – logement » -, c’est qu’on la leur avait présentée comme une première marche pour intégrer les rangs de la police et devenir, par concours interne, gardien de la paix, autrement dit fonctionnaire. Mais les chances de passer le concours sont de plus en plus rares. Et pour ces « précaires de la police », le coup est rude.
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