Plan Jeunes : quelques réactions

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 octobre 2009

Pierric Annoot (Mouvement jeunes communistes de France) :

« C’est une goutte d’eau dans l’océan du chômage et de la précarité.(…) Sarkozy semble une fois de plus complètement déconnecté des réalités ! En cette rentrée, ce sont 700 000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail et qui vont pour la plupart se retrouver sans emploi. Pour eux, rien, aucune mesure alors qu’ils vont se retrouver sans aucune ressource. Sarkozy critique le système d’orientation alors qu’il a lui-même organisé la suppression de 50 000 postes. »

Marie-George Buffet, députée et secrétaire nationale du PCF

« Le compte n’y est pas. Le président nous promettait un plan Marshall, mais son gouvernement accouche de mesurettes qui, sur le fond, ne régleront rien. Beaucoup de jeunes vont être déçus, car au-delà des discours annoncés à grand renfort de publicité, il n’y a pas grand-chose dans ce plan jeunes. C’est d’une tout autre politique dont les jeunes ont besoin, surtout dans cette période de crise dont ils sont les premières victimes. »

Mouvement des jeunes socialistes :

« Ce qui choque le plus dans le discours du président, c’est son inconsistance et son absence totale de réponse aux situations les plus difficiles auxquelles la jeunesse doit faire face. Notamment celle du logement, où les hausses des loyers, des cautions, le fait que plus le logement est petit, plus le coût par mètre carré est important, précarise toute la jeunesse. »

Karl Stoeckel, du syndicat étudiant l’Unef :

«Le risque, c’est que cette mesure encourage le salariat étudiant, que des jeunes veuillent absolument continuer à travailler malgré l’approche des examens alors que l’on sait que travailler pendant qu’on étudie augmente de 40% les risques d’échec aux examens.»

Emmaüs :

«Notre société accepte la pauvreté des jeunes, considère que c’est normal. La ligne idéologique est toujours la même: aider les jeunes, ce serait prendre le risque de ne pas les insérer dans la société. Donc plutôt que de prendre le risque d’ancrer les jeunes dans l’assistance, on préfère les ancrer dans la grande exclusion.»

«La jeunesse est un moment de la vie où il faut pouvoir se tromper et c’est en même temps l’âge où la société décide de le moins accompagner. C’est incompréhensible! Si on préfère mettre de l’argent pour éclairer les églises et faire des ronds-points, alors qu’on le dise clairement.»

A lire sur Rue89

Sarkozy a menti : il a soutenu le smic jeunes et le CPE

 

 

Le chef de l’Etat assure qu’il a « toujours été opposé à ces contrats jeunes »… qu’il défendait pourtant lorsqu’il était ministre.

Réécrire l’histoire pour la tourner à son avantage. Nicolas Sarkozy a encore prouvé, mardi depuis Avignon, qu’il était passé maître dans cet art. Pour justifier l’extension a minima du Revenu de solidarité active (RSA) aux moins de 25 ans, le chef de l’Etat a clamé ce « qui est une conviction depuis bien longtemps »

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