Honduras : La solidarité est une urgence
Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 octobre 2009
Publié sur : bellaciao.org/fr/
La nuit, la terreur règne au Honduras
jeudi 1er octobre 2009 (15h21)
de Angel Palacios
La dictature a fait du Honduras une immense prison où les nuits sont mises à profit par des meutes de policiers et de militaires qui perquisitionnent, torturent et pillent. La nuit, au Honduras, seule la terreur circule dans les rues : bottes, casques et uniformes. La nuit, des véhicules de militaires et de policiers encagoulés patrouillent les rues et tirent sur les maisons. Ils sortent à grande vitesse des commissariats pour revenir peu après avec leurs camionnettes pleines de citoyens frappés, humiliés, en sang…
La nuit est le théâtre préféré des limiers. Le couvre-feu, sans garanties constitutionnelles, sans caméras de télévision, ni foule dans les rues, est le moment dont profitent les chiens de la dictature pour semer la terreur. La nuit dernière, nous avons pu parcourir plusieurs quartiers, et voici ce que nous avons vu :
On nous prévient qu’un commando de policiers est arrivé sans prévenir à l’un des escaliers du quartier et qu’il va perquisitionner un logement. Il s’agit de la maison d’une peintre très connue du voisinage. Au détour d’un escalier, 8 policiers, comme des chats dans l’obscurité encerclent la maison. La façade porte un graffiti contre le coup d’Etat. Les policiers cognent sur la porte avec des bâtons, cassent les vitres des fenêtres.
L’un d’eux, bombe lacrymogène en main, calcule l’angle nécessaire à l’atterrissage à l’intérieur de la maison. Le véhicule de la Police Nationale les attend au bas des escaliers. Le policier qui conduit les avertit qu’un groupe de journalistes enregistre. Le chef de l’opération (le sous-commissaire García) bouche l’objectif d’une de nos caméras. D’autres camouflent le nom qu’ils portent cousu sur leur veste. Quelques voisins, mis en confiance par la présence de la presse internationale, ouvrent leurs portes et leurs fenêtres pour crier et dénoncer les auteurs de ces actes. Les policiers essaient de se replier. Le policier García se justifie en disant qu’il vit dans ce quartier et qu’il ne supportait pas que sa voisine ait peint sur la façade : « PUTSCHISTES : LE MONDE VOUS CONDAMNE, VIVE MEL ». Tel fut l’argument du fonctionnaire pour déclencher la terreur contre une humble femme.
bellaciao.org/fr/ 30 septembre
Malgré la répression fasciste, Radio Globo continue à émettre par internet depuis un appartement clandestin à Tegucigalpa. Vous pouvez l’écouter sur
En trois mois de putsch, le gouvernement nord-américain et LES GOUVERNEMENTS des pays d’EUROPE ne dénoncent pas la violation des droits de l’homme.
Alors qu’en Espagne, à l’appel de l’organisation syndicale Commissions Ouvrières et du Parti Communiste et autres partis et organisations de gauche on manifeste devant l’ambassade du Honduras à Madrid, délégation diplomate anti-putschiste, en France RIEN !!!
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