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Vive les Auvergnats !!!

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 septembre 2009

Un très beau morceau d’humour à lire absolument.

 

Publié le 16/09/09 par Mademoiselle sur : http://www.entrailles.fr/

Un volcan s’éteint, un être s’éveille.


« On prend les bêtes par les cornes et les hommes par la parole. »
Proverbe Auvergnat.

J’ai rencontré Mehdi à la fac. Il était en maîtrise de droit privé, mais personne n’est parfait. On s’est plu, on est tombé amoureux, on a vécu ensemble quelques années. C’est grâce à lui que j’ai réalisé que le répertoire de blagues et de poncifs sur les auvergnats était impressionnant.

D’abord, disons le, Mehdi avait vraiment une gueule d’Auvergnat typique : peau mate, barbe noire, cheveux noirs et yeux noirs. On le voyait à cent mètres qu’il était d’origine Auvergnate. Et je ne vous raconte pas le nom de famille, volcanique à souhait.

Quand je l’ai présenté à ma famille, parce que j’ai fait les choses bien comme il faut, il y a tout de suite eu deux camps : ceux qui n’ont rien dit à propos de ses origines auvergnates et ceux qui ont tiqué.

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L’EPS, parent pauvre de l’Éducation nationale

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 septembre 2009

Laurent Mouloud

Rentrée pas très sport pour les profs d’EPS

Éducation . Oubliés les discours présidentiels sur l’importance du sport à l’école : ces enseignants sont les premières victimes des suppressions de poste.

 

La rentrée à peine digérée, les professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) tirent déjà la sonnette d’alarme. Cours de natation supprimés, encadrement des enfants insuffisant, remplacements inexistants… La discipline est touchée de plein fouet par les suppressions de postes dans l’éducation nationale. « Lors de son élection, Nicolas Sarkozy avait pourtant fait de grands discours sur la nécessité de développer le sport à l’école, rappelle Serge Chabrol, le secrétaire général du SNEP-FSU, premier syndicat de la profession. Deux ans plus tard, on s’aperçoit qu’il n’en est rien. »

Alors que 40 % des adultes avouent ne pas pratiquer d’activités physiques régulières – un chiffre en aggravation – l’EPS est devenue le parent pauvre des disciplines au collège et en lycée. Désormais, le recrutement des profs de sport se fait au compte-gouttes : depuis quatre ans, le compteur est bloqué chaque année sur 415 embauches pour en moyenne 1 250 départs à la retraite. Soit le non-remplacement annuel d’un fonctionnaire sur trois ! « Nous sommes parmi les plus touchés du monde enseignant avec les CPE », peste Serge Chabrol. En l’espace de six ans, ce sont près de 4 000 postes de profs d’EPS qui ont été supprimés (voir infographie). Et il n’est plus rare de voir un enseignant affecté sur deux, voire trois établissements à la fois.

[Article complet]

 

Voir également l’article d’Olivier Bonnet sur Plume de presse


  • affich

    Encore une promesse trahie !

    L’éducation physique et sportive sacrifiée

    …sur l’autel du non-remplacement des fonctionnaires

    16 septembre, par Olivier Bonnet

    Fidèle à notre mission de démontrer que, contrairement à ce qu’il prétend toujours, Nicolas Sarkozy trahit allègrement ses promesses les unes derrière les autres, après la place des personnes handicapées dans le système scolaire, abordons aujourd’hui celle du sport. Le 5 juillet 2007, à peine élu, il écrivait dans la lettre de mission (en ligne sur le site de Sauvons l’université) adressée à son ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, les mots suivants : « Tout au long de la campagne (…)

[Article plumedepresse.com/]

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Les salariés de l’automobile dans la rue

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 septembre 2009

Plusieurs milliers de salariés de la filière automobile ont défilé aujourd’hui à Paris pour protester contre les licenciements qui touchent la branche depuis un an.

Ils répondaient à l’appel de la CGT de l’automobile, de la métallurgie et du caoutchouc, des salariés de Renault, Continental, Goodyear, Michelin, New Fabris…

Selon Xavier Reynauld, délégué syndical CGT de Renault Le Mans, 150 000 emplois ont été supprimés dans l’industrie dont 9 000 chez Renault.

Les manifestants ont également dénoncé  la criminalisation de l’action syndicale et la vague de suicides chez  Renault et France Télécom.


« La classe ouvrière en a marre d’en prendre plein la gueule »

« 150.000 emplois supprimés dans la filière automobile , le pognon aux actionnaires, tout ça au nom de la crise, on ne peut le tolérer », répétait au micro un responsable CGT.

« Y’en a ras-le-bol de ces guignols qui licencient et empochent les profits », reprenait la foule de salariés, souvent en tenue de travail, venus de Renault Le Mans ou Cléon, Peugeot-Citroën Aulnay, Ford Blanquefort mais aussi des sous-traitants Freescale Toulouse, Delphi et Valeo.

 

La CGT a proposé une nouvelle journée de mobilisation le 7 octobre, journée mondiale pour le travail décent. Une autre journée est prévue le 22 octobre pour l’avenir des emplois et de l’industrie.

Article paru dans l’Humanité du 16 septembre 2009 :

La filière automobile dans la rue

Continental, Goodyear, Michelin, et tout récemment Molex : l’ensemble de la filière automobile est appelé à défiler à Paris pour protester contre les licenciements qui touchent la branche depuis un an. Un tremplin avant deux journées d’action interprofessionnelle prévues les 7 et 22 octobre prochain.

Continental, Goodyear, Michelin, et tout récemment Molex : des noms qui riment avec plans sociaux et vagues de licenciement. L’année aura été dure pour la filière automobile : « 150 000 emplois ont été supprimés dans l’industrie depuis le début de la crise, ce qui représente une augmentation de 60% en terme de plans de licenciements. C’est du jamais vu en terme de destruction d’emplois » constate Mohamed Oussedik, secrétaire général en charge de l’industrie du verre et de la céramique à la CGT.

C’est pour dénoncer cette situation et demander une véritable « politique de l’industrie au niveau national » qu’il participera jeudi avec ses camarades des filières caoutchouc, plastique et métal , à une journée d’action nationale à l’initiative de la CGT. L’Union syndicale Solidaires se joindra également au cortège.

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Israël accusé d’avoir commis des crimes de guerre et contre l’humanité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 septembre 2009

Hassane Zerrouky

 

Israël sous la menace de la Cour pénale internationale

Israël accusé d'avoir commis des crimes de guerre et contre l'humanité dans GAZA - PALESTINE gaza-5
Gaza. Sur la défensive, les dirigeants israéliens tentent de disqualifier le rapport de la mission de l’ONU qui accuse leur armée d’avoir commis des crimes de guerre et contre l’humanité.

Par crainte de voir ses dirigeants politiques et les chefs militaires de l’opération « plomb durci » à Gaza (27 décembre 2008-18 janvier 2009) traduits devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l’humanité, les dirigeants israéliens ont fait feu de tout bois, hier, contre le rapport de la mission d’enquête de l’ONU rendu public la veille  (l’Humanité du 16 septembre). « Nous mobiliserons nos amis à l’ONU, notamment les États-Unis et divers pays européens, pour que ce rapport soit purement et simplement enterré », avance Danny Ayalon, vice-ministre des Affaires étrangères israéliens. « Nous allons faire tout notre possible pour empêcher qu’il y ait des suites juridiques à ce rapport en démontrant qu’il est malhonnête et politiquement biaisé », a renchéri l’ambassadrice israélienne à l’ONU, Gabriela Shalev.

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boycott

 

La guerre contre Gaza a fait près de 1 600 morts palestiniens, dont 900 femmes et enfants, et plus de 5 000 blessés, majoritairement des civils. Côté israélien, on a dénombré 13 morts dont 10 militaires.

 

A lire également :

L’ONU dénonce des crimes de guerre à Gaza

Pourquoi il faut boycotter Israël

15 septembre, par Olivier Bonnet 

Dépêche d’actualité sur le site du Parisien tout à l’heure à 16 h 40 : « Israël a fait un usage disproportionné de la force et violé le droit humanitaire international lors de son offensive dans la bande de Gaza l’hiver dernier, estiment les auteurs d’un rapport de l’ONU dévoilé mardi. L’Etat hébreu « ne s’est pas entouré des précautions nécessaires requises par le droit international pour limiter les pertes en vies humaines, les blessures occasionnées aux civils et les (…)

[Article plumedepresse.com/]

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Feignies : Stage Yoga de l’énergie

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 septembre 2009

Cercle de Yoga de Feignies :

Samedi 17 octobre de 14 h à 18 h et dimanche 18 octobre de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 

École Germaine Tortel, rue de la République

Stage Yoga de l’énergie

Thème : la présence

Animé par Bruna Montagner, formatrice d’enseignants à l’école de yoga du Nord et directrice de

l’Académie de Yoga de Bruxelles

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Molex : plan social au rabais

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 septembre 2009

Par 140 voix contre 70, les salariés de Molex ont voté mardi soir pour que leurs élus au CE entérinent le plan social qui se traduira par le licenciement de 283 salariés.

France 3 Sud 19 20 du 14.09.09

Image de prévisualisation YouTube

 

Bernard Thibault  a estimé que, du fait de l’accord entre Molex et le gouvernement français, les salariés de Molex ont dû se prononcer sur le plan social « en ayant le pistolet sur la tempe, en quelque sorte », d’autant que « l’accord a été tenu secret jusqu’au jour de la consultation » du personnel.

Pour le leader de la CGT, « Molex est parvenue à contraindre l’Etat, par l’accord secret passé dans la nuit de lundi à mardi, à accepter son ultimatum fixé au 15 septembre », aux termes duquel le plan social prévu serait fortement revu à la baisse s’il n’était pas agréé à cette date par le comité d’entreprise. « Il s’agit là d’une infraction au regard des prérogatives du comité d’entreprise puisque les procédures d’information sur ce qu’était cet accord n’ont pas été respectées ».

Mehdi Fikri

Molex « 20 mecs… Au début, j’ai cru qu’ils avaient oublié un zéro »

Automobile . Le protocole d’accord signé entre Molex et HIG Capital prévoit le maintien de 20 emplois. Pour les « 50 à 70 personnes progressivement recrutées » dont parle le ministre, il n’y a aucune garantie.

« Nous allons répéter aujourd’hui (aux salariés) que nous devons impérativement trouver une solution à minuit. Au-delà de cette date, le groupe ne négociera plus », a menacé hier Marcus Kerriou, vice-président en charge des ressources humaines à Molex Europe. Jusqu’au bout, le groupe américain aura joué la stratégie de la tension. Jusqu’au bout, l’avis et la vie des ouvriers de l’usine n’auront compté pour rien. Ou presque. Hier, le ministre de l’Industrie Christian Estrosi plastronnait dans les médias, annonçant que 50 à 70 emplois seront préservés sur les 283. Un mensonge par omission, affirme Denis Parise, secrétaire du comité d’entreprise : « Au lieu des 15 emplois annoncés initialement, le protocole d’accord prévoit le maintien de seulement 20 emplois. Et encore, on n’a aucune garantie que ce seront des Molex qui seront repris à ces postes. » Quand aux « 50 à 70 personnes progressivement recrutées » dont parle le ministre, « là-dessus non plus, nous n’avons aucune garantie », poursuit Denis Parise.

Le mystérieux repreneur, dont le gouvernement avait caché jusqu’ici l’identité, est le fonds d’investissement américain HIG Capital (cf. encadré). Contrairement à ce qui avait été annoncé la semaine dernière, ce n’est pas un nouveau candidat. « C’est le même qui avait été écarté par Molex le 4 septembre », affirme Alexis Antoine, cégétiste à Villemur-sur-Tarn. Molex s’était alors justifié en déclarant que « la société présentée par le gouvernement ne semblait pas avoir de business-plan ». Hier, par contre, le groupe semblait satisfait. Interrogé par l’Associated Press, Marcus Kerriou a indiqué : « Nous avons un accord pour la réindustrialisation qui me semble bien. » Alors, que s’est-il passé entre-temps ? Pour Alexis Antoine, Molex fait une fleur au gouvernement, « qui cherchait à racheter son image politique ».

Selon l’accord, l’État va financer la reprise avec un prêt de 6,6 millions d’euros. De son côté, HIG apporte un capital de 1 million d’euros. Et Molex, qui garde la clientèle du site (Renault et PSA), va céder l’usine pour un euro symbolique. Selon Christian Estrosi, le groupe américain va fournir « 5,4 millions d’euros de cash pour permettre à ce projet d’aboutir, en plus de 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Pour Denis Parise, pas de quoi pavoiser. « Les salariés fabriqueront des produits de vie, dont la production va forcément diminuer avec le temps », souligne le secrétaire du CE. Un projet idéal pour Molex, qui n’a jamais caché son hostilité à l’idée de céder son activité à une entreprise susceptible de lui faire concurrence.

Dans un communiqué, le ministre a déclaré qu’il souhaite « une véritable montée en puissance du site avec 200 à 300 salariés dans les trois ans ». « C’est n’importe quoi, estime Alexis Antoine. Et même pour l’histoire des 50 à 70 salariés, faut pas rêver. Dans un an, on sera mort. » Cet ancien régleur, passé responsable d’équipe, est « dans une colère noire ». « Quand j’ai vu la proposition de reprise pour 20 mecs, j’ai cru qu’ils avaient oublié un zéro », raconte-t-il. Hier soir, les salariés, devaient se prononcer en AG sur ce plan social au rabais.

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« Le Chiffre ! Je veux du Chiffre ! Ramenez du Chiffre !… »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 septembre 2009

Lu sur :

http://police.etc.over-blog.net/

 

Si Le Chiffre n’était pas une abstraction, il aurait une statue à son effigie dans chaque commissariat. Ou son portrait dans un cadre doré à l’or fin, à côté de celui du chef de l’État.
Le Chiffre est une entité omniprésente et autoritaire qui plane au dessus de chaque service de Police. Chaque patron le rappelle dans les incantations consacrées.
Le Chiffre ! Je veux du Chiffre ! Ramenez du Chiffre !…
Chaque flic doit garder à l’esprit qu’il existe avant tout pour Le Chiffre. On ne lui demande pas d’avoir la foi en Le Chiffre, mais simplement de le pratiquer au quotidien. Sans se poser de questions. Et avec ferveur si possible.
Le Chiffre est très important, car grâce à lui on fabrique de la politique et de l’opinion. Le Chiffre ne fabrique pas de la sécurité, sinon ça se saurait.
Le Chiffre est gourmand mais il n’a pas d’exigence particulière sur la qualité de ce qui le fait grossir. Il n’est pas gourmet, il est goinfre. Qu’importe la délinquance qui lui est amenée en offrande, il est même capable de se nourrir de vent…
Le Chiffre peut devenir une maladie. Certains flics pensent bien faire en vouant, envers et contre tout bon sens, leur carrière au Chiffre. Ils deviennent ce qu’on appelle des gratteurs ou des chasseurs, et finissent par faire n’importe quoi. Ils voient des méchants partout. Le Chiffre à outrance peut donc provoquer des hallucinations, voire des délires de persécution pour les cas en phase terminale d’addiction au Chiffre. L’IGS accueille parfois des malades du Chiffre qui à force d’aveuglement ont fini par se prendre les pieds dedans, et déraper bêtement sur la loi.
D’autres collègues, qui ont développé une immunité contre Le Chiffre, préfèrent travailler des jours, si nécessaire, à la capture d’un vrai gros bandit, un seul, mais qui ira directement en prison sans passer par la case départ. Ceux-ci offensent Le Chiffre qui ne fait pas la différence entre un vrai délinquant dangereux et un petit nuisible, et qui reste alors sur sa faim.
Les commissaires de police, gardiens statutaires du Chiffre devant l’Eternel, se réunissent lors de grands-messes et ils comparent la grosseur de leurs Chiffres. Celui qui a le plus gros est considéré comme un très bon policier manager de troupes, et on en tiendra compte dans son déroulement de carrière.
Mais être au service du Chiffre, ce n’est pas être au service du public. La sécurité n’est pas quantifiable. Elle n’est pas non plus un équilibre de Chiffres, et toutes les détresses n’ont pas d’unités de mesure.
Le Chiffre est mathématique, mais il n’est pas la solution du problème.
Mauvais calcul. Il est un faux ami comme en grammaire…
Les ennemis du Chiffre sont le libre-arbitre et la rigueur, la vraie rigueur, celle qui engage la conscience. Et la déontologie.
Le Chiffre est l’opium de la Police. 

texte tiré de FLiC, chroniques de la police ordinaire
éditions J’ai Lu

 

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En kiosque

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 septembre 2009

 « Il n’y a pas de suicides, il n’y a que des meurtres » Elsa Triolet

Siné Hebdo n° 54

une-sine-hebdo-54

 

tampon

SINÉ ET SON ÉQUIPE LES SAMEDI 12 ET DIMANCHE 13 À LA FÊTE DE L’HUMA

Sine à la fête de l'huma 2009

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Hadopi2 : « Le contrôle des médias est la clé du pouvoir »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 septembre 2009

Le 16 septembre, levillagedesnrv. nous signalait cet excellent article publié la veille sur : numerama.com/ 

Tribune : Internet, notre dernier espace de liberté

Jérôme Bourreau-Guggenheim, licencié de TF1 pour avoir fait connaître à sa députée UMP son hostilité personnelle à la loi Hadopi, a choisi Numerama pour publier cette tribune qui est à la fois une charge contre le traitement que réserve le gouvernement à Internet, et un message d’espoir et de solidarité pour ceux qui souhaitent défendre un internet libre et porteur d’avenir :

A la veille de la reprise des débats parlementaires sur le projet de loi HADOPI 2, de nombreuses personnalités politiques ainsi que certains représentants du monde de la culture, se sont exprimés une nouvelle fois pour caricaturer les opposants au projet de loi. Leurs déclarations offensent l’ensemble d’une génération pour qui Internet est avant tout un formidable outil de communication et de participation à la vie publique.

La récente polémique sur les propos controversés du ministre de l’intérieur, tenus le 5 septembre dernier à l’Université d’été de l’UMP, révèle le mal aise de la classe politique, et tout particulièrement de la majorité présidentielle, face à ce média rebelle qu’est Internet, le dernier espace de critique de l’action gouvernementale.

[La suite…]

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France Télécom : Le « J’accuse » de DYDO 5403

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 septembre 2009

Lettre ouverte au PDG de France Télécom

 

Pour France Télécom, il n’a plus de nom. Comme ses collègues, à chaque fois qu’il doit effectuer une transaction, il est identifié par un code comportant quatre lettres et quatre chiffres. Le sien, c’est DYDO 5 403 et c’est donc ainsi qu’il a choisi de signer cette « lettre ouverte » à son PDG. Il y a six ans, déjà, en 2002, il avait tenté de mettre fin à ses jours dans le bureau d’un cadre. Le service dans lequel il officiait comme technicien qualifié à la gestion du réseau était promis à la fermeture. France Télécom lui avait proposé trois postes, tous des emplois de plate-forme téléphonique, n’ayant rien à voir avec son métier. « Je suis un technicien, pas un commercial », répétait-il alors, refusant les offres. Il fut donc « muté d’office ». C’est la procédure. J’avais vingt-six ans de carrière, et deux mois ont suffi pour tout démolir », raconte-t-il. Après dix mois d’arrêt, DYDO 5 403 a dû accepter un poste « bas de gamme », comme il dit.

Il tire des fils toute la journée mais il a choisi « de ne plus se taire ». Dans sa commune de 6 000 habitants où il se fait élire comme conseiller municipal, puis dans son syndicat, la CGT, il retrouve un nom. Et contribue à créer un groupe de travail sur la question. « Il fallait briser le tabou, combattre l’idée que les suicides tiennent à des causes personnelles. c’est le travail qui fait craquer. Depuis que la CGT se préoccupe de la souffrance au travail, certains salariés reprennent nos tracts », témoigne Marie Barot, secrétaire générale de la CGT Fapt du département de Haute-Savoie, qui soutient son initiative. DYDO 5 403 a choisi personnellement de s’adresser à Didier Lombard, PDG de France Télécom, convoqué aujourd’hui par le ministre du Travail, Xavier Darcos. Pour lui, ne plus se taire c’est aussi un moyen de tenir le coup. Son « J’accuse », que vous pouvez lire ci-après, a été transmis, hier, à son chef afin de remonter les échelons hiérarchiques : direction des ressources humaines locale, direction territoriale Centre-Est, puis, direction générale.

Paule Masson

Lettre ouverte

Devant le désastre humain de ces derniers jours, je me permets de vous interpeller pour apporter ma vision d’agent France Télécom sur ce séisme que vous n’avez pas vu venir, enfermé que vous êtes dans votre tour de Babel. J’estime de mon devoir de vous faire part de mes réflexions pour comprendre comment on en est arrivé là. Je suis convaincu que vous n’avez pas le monopole de la vérité, malgré votre fonction de PDG.

Avec les PDG qui vous ont précédé, MM. Bon et Breton, vous avez planifié, programmé avec des juristes, des experts, des consultants, des organismes de formation pour cadres, une politique de management et organisationnelle pour mettre sur les rails du capitalisme pur et dur notre entreprise. À travers cette politique, vous avez laminé les syndicats, vous avez éloigné inexorablement les centres de décisions en augmentant les territoires des directions régionales, ne laissant sur le terrain au plus près de vos agents que quelques petits chefs issus de leurs rangs pour servir de liens.

La première grosse erreur de cette politique a été de spolier l’identité professionnelle de la majorité de vos agents venant des PTT avec de réelles formations de métiers. Le lien sur le terrain dévolu à ces cadres « N+1 » n’avait plus rien de social. Ce n’était, ce n’est qu’un relais pour mettre en place vos méthodes, vos processus, vos directives, vos aspirations de suppressions d’emplois, pour être crédible auprès des marchés financiers. Beaucoup ne se rendent pas compte du rôle que vous leur avez fait jouer ou qu’ils jouent encore.

Les syndicats, parlons-en… Stratégiquement, là aussi tout était planifié. Par des restructurations incessantes, vous les avez confinés année après année, changement de périmètre après changement de périmètre, dans un travail de réorganisation permanent pour répondre à votre mise en place des institutions représentatives du personnel (lRP). Vous avez voulu des syndicats affaiblis. Vos fiançailles avec les marchés financiers, les actionnaires, vous ont poussé à détruire insidieusement les contre-pouvoirs garants des équilibres sociaux. Certainement au-delà de vos espérances…

Oui, pendant des années, devant le peu de lutte collective d’envergure, vous avez cru gagner. Vous pensiez, comme notre président de la République, que « quand il y a une grève à France Télécom, on ne s’en rend plus compte ». En surfant sur la démagogie et sur l’individualisation à outrance, vous avez mis en place votre politique de restructurations incessantes de vos services.

Après la perte d’identité professionnelle, la perte d’identité géographique : mobilités forcées, imposées. Avec à la clé un travail répétitif, sans autonomie, à la place d’un vrai métier.

Quel projet proposez-vous à ces personnels en errance pour se reconstruire ? Votre projet d’entreprise ? Croyez-vous sincèrement qu’ils puissent y adhérer ? Quel manque de discernement !

Pour casser toute velléité, mise en place d’un management impitoyable, infantilisant, ou dans chaque parole des cadres on entend les mêmes réponses, les mêmes allégations, les mêmes phrases, les mêmes arguments, à la virgule près, pour nous faire accepter l’inacceptable. Sans oublier les chiffres, les indicateurs… Ces années que vous avez planifiées sont d’une violence inouïe. Je suis sûr que l’histoire le jugera un jour ou l’autre. Et voilà que cette violence vous revient en pleine figure, comme un boomerang.

Vous avez cru gagner mais vous avez perdu. Ne laissant que peu d’espace à l’expression démocratique, aux luttes collectives, aux résistances organisées, en méprisant la représentation syndicale (il suffit de lire les réponses faites aux questions des délégués syndicaux et des délégués du personnel où ne transpirent qu’arrogance, suffisance, mépris), vous n’avez pas vu ou pas voulu voir apparaître depuis quelques années une nouvelle forme de lutte insidieuse, souterraine : le suicide… La nature a horreur du vide. Sur les conseils éclairés de certains experts ès communications à la solde des décideurs économiques et politiques, vous avez fanfaronné, dénié ce sujet. Vous avez sali la mémoire des premiers collègues disparus en les méprisant, en cantonnant leur geste désespéré dans des problèmes familiaux, personnels.

Quelle erreur, quel dédain, quelle suffisance ! À force de ne côtoyer que les arcanes des pouvoirs politiques, économiques, médiatiques, on en devient aveugle… Les travailleurs, les gens de peu, les millions de personnes n’ayant pas de Rolex à cinquante-cinq ans n’existent plus…

Et pourtant, la médecine du travail, malgré son peu de moyens, vous alertait. Les comités d’entreprises (CE), les comités d’hygiène et de sécurité (CHSCT) aussi. Mais la victoire est une drogue douce, elle enivre, elle isole, elle grise. Votre rouleau compresseur écrasait tout sur son passage. Les bénéfices année après année justifiaient vos choix auprès des marchés. Vos actionnaires vous remerciaient…

Devant ce no man’s land de luttes dignes de ce nom, ces signaux puérils de détresse ne vous inquiétaient pas. La puissance de votre communication étouffera à travers les médias ces résidus de gêne d’image de la marque, pensiez-vous. La voie royale du libéralisme était dégagée. On a gagné ! on a gagné ! Et puis le grain de sable. Vos agents hommes, femmes qui veulent vivre debout, dignes, devant votre mutisme, osent symboliquement perpétrer leur suicide sur leur lieu de travail. Crime de lèse-majesté…

En réponse, toujours votre mépris. Pour calmer les médias, vous faites dire par un de vos directeurs : « À France Télécom, on ne se suicide pas plus qu’ailleurs. » Quelle gaffe ! Quel camouflet pour ces hommes et ces femmes ! Vous rendez-vous compte où vous a mené votre aveuglement ? Obliger vos agents avant leur dernier geste à bien préciser qu’ils n’avaient pas de problèmes familiaux, financiers ou autres. Leur problème, c’est bien France Télécom, c’est bien la politique managériale que vous avez mise en place. C’est une violence supplémentaire à laquelle je ne trouve pas de nom. C’est une insulte à la dignité de ces personnes et à leur famille. Ce que j’ai écrit et affiché sur mon lieu de travail avant les événements du 10 septembre 2009 (un collègue qui se poignarde) et du 11 septembre (une collègue qui se défenestre), malheureusement me donne raison : « Le pire est à venir. »

Votre réunion du 10 septembre dernier n’apporte qu’une partie des réponses aux attentes de ces centaines d’agents en stand-by. La mise en place d’un audit extérieur, quelle désillusion, quel manque de respect pour vos équipes de médecine du travail, des élus du CE et du CHSCT qui n’ont eu de cesse de vous alerter, signaler les dérives, les ravages de votre politique à travers des rapports. Peut-être étaient-ils rédigés en chinois et vous n’avez pas daigné les traduire ?

Il est encore temps de les lire…

À l’heure où nous en sommes, que vous reste-t-il pour demeurer crédible auprès de vos agents ?

Soit vous reconnaissez publiquement votre responsabilité dans la souffrance de vos agents, avec en parallèle de véritables négociations avec les syndicats pour infléchir cette politique.

Cette décision serait un geste fort, à même de calmer cette spirale infernale. Elle demande du courage et du coeur… Soit vous restez droit dans vos bottes en niant les relations de cause à effet de votre politique et là, effectivement, je redoute le pire…

Je n’accepterai pas, pour ma part, la troisième solution qui se dessine. C’est-à-dire la mise en place du repérage des agents potentiellement à risque pour un traitement individualisé pour les éradiquer, les gommer, les culpabiliser, les stigmatiser et recommencer comme si rien n’était arrivé.

Veuillez accepter cette humble contribution à votre réflexion ; humainement, pour tous mes collègues, je ne pouvais plus me taire.

Malgré la souffrance qui m’écorche, recevez mes respects.

Ceci est mon « code alliance » à France Télécom, car en tant qu’être humain, je n’existe plus depuis 2002 dans votre entreprise.

DYDO 5403

 

Publié dans ECONOMIE, POLITIQUE, SOCIAL, Souffrance au travail | Pas de Commentaire »

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