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1976, quand la grippe porcine terrorisait les États-Unis

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 septembre 2009

 Article paru dans l’Humanité – 7 septembre 2009

Après plusieurs cas apparus dans un camp militaire, les autorités avaient lancé, dans la précipitation, une campagne de vaccination massive.

La dernière éclosion d’une épidémie de grippe porcine a eu lieu dans la base de Fort Dix (New Jersey). Le 5 février 1976, le soldat David Lewis se plaint d’une extrême fatigue, et décède le lendemain. D’autres soldats sont hospitalisés avec les mêmes symptômes. Les autorités annoncent alors qu’il s’agit bien de cas de grippe porcine.

Au mois de mars, le président de l’époque, Gerald Ford, craignant une pandémie, ordonne une campagne de

vaccination massive : 46 millions d’Américains seront vaccinés. Très vite, des réactions au vaccin apparaissent : décès par arrêt cardiaque quelques heures après injection, et surtout de nombreux cas de complications pulmonaires liées au syndrome de Guillain-Barré. Le 16 décembre, le gouvernement décide de mettre met fin à la campagne de vaccination. Un tiers de la population aura tout de même été vacciné.

Trois ans plus tard, c’est une bataille juridique qui débute. 4 000 Américains, victimes des effets néfastes du vaccin, demandent réparation pour 3,5 milliards de dollars. Dans les deux tiers des réclamations, les gens souffraient de dommages neurologiques, et certains en étaient morts. Voilà sans doute pourquoi, trente-trois ans plus tard, les labos chargés de produire les fameux vaccins ont obtenu, au début de l’été, par décret, de la secrétaire américaine à la Santé, Kathleen Sebelius, une totale immunité, histoire de se prémunir contre toutes nouvelles poursuites.

À l’époque, les médias locaux évoquaient le « fiasco de la grippe porcine ». La chaîne de télévision américaine CBS mettant l’accent, dans une émission diffusée le 4 novembre 1979 (et visible sur Internet), sur l’empressement du gouvernement américain à lancer cette campagne de vaccination. Le virus de la grippe porcine ne s’était pourtant pas propagé hors de l’enceinte de Fort Dix.

M. O.

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Christian Poveda : assassinat d’un journaliste « engagé mais sans parti pris »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 septembre 2009

Dans la nuit du 2 septembre, le reporter-photographe et documentariste Christian Poveda a été assassiné au Salvador. Il venait de terminer « La Vida loca« , son film sur les « maras », gangs de jeunes salvadoriens ne connaissant qu’une seule règle :  «vive para matar, mata para vivir» («vis pour tuer, tue pour vivre»).

Christian Poveda, réalisateur du film La Vida Loca, pendant le tournage du documentaire.

 “La Vida loca” s’inscrit dans son action militante, il voulait sauver les générations futures, promouvoir des mesures sociales. Il s’opposait à la répression comme seule politique. Il avait établi un dialogue avec le président du Salvador qui a été élu en juin et il était aussi, à la demande des chefs, le médiateur entre “La 18” et “La MS”. Il lui fallait une grande force psychologique. Il était tellement exposé. Mais il n’avait pas peur, il disait qu’il ne risquait rien, que ceux qui étaient en danger, c’étaient les jeunes et il voulait les aider à sortir de là.» (Carole Solive, la productrice du film )

Source : slate.fr/

Source photo : DR / http://www.lexpress.fr/

Christian Poveda, pendant le tournage de La Vida Loca.

 Publié sur :
Christian Poveda : assassinat d'un journaliste

 

Christian Poveda, un journaliste « engagé mais sans parti pris »

 

Christian Poveda, 54 ans, retrouvé tué par balles au nord de San Salvador, était un photographe et auteur de documentaires indépendant, spécialiste de l’Amérique latine, qui avait signé dans les plus prestigieuses publications, El Pais, L’Observer, le New York Times, Paris Match, Stern ou Time Magazine.

[...]

Fils de républicains espagnols réfugiés en France, Christian Poveda avait démarré sa carrière de photographe en 1977 en couvrant la guerre du Front Polisario au Sahara occidental.

Il avait enchaîné avec des reportages sur Cuba, le conflit Irak-Iran, la guérilla au Salvador ou la fin de la dictature militaire en Argentine.

En 1981, le photographe s’était tourné vers la caméra pour réaliser le premier des 16 documentaires qu’il a signés jusqu’à « La Vida Loca », un long métrage de 90 minutes sur un gang au Salvador. Le film, le premier qu’il avait spécifiquement réalisé pour le cinéma, sort en salles le 30 septembre.

[lArticle complet]

Voir également sur lematin.ch : Assassinat de Christian Poveda : les maras, cauchemar de l’Amérique centrale

 

Lire également sur l’humanite.fr : Devoir de colère de_Patrick-Bard-Photojournaliste-ecrivain

 

Voir la bande annonce du documentaire réalisé par Christian Poveda

Image de prévisualisation YouTube

 

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L’Armée du crime en salle mercredi 16 septembre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 septembre 2009

Entretien réalisé par Michel Guilloux

Robert Guédiguian à la tête de son « Armée du crime »

L’Armée du crime, son dernier film, sera en salles mercredi 16 septembre prochain. Le cinéaste sera à la Fête de l’Humanité ce week-end pour présenter cet hommage « d’aujourd’hui » au groupe Manouchian. Tour d’horizon avec l’auteur de l’esprit de résistance, au communisme et à l’état de la gauche.

« Si on ne pense pas qu’un jour le monde appartiendra au monde, on ne peut pas se battre au jour le jour. »

[...]

« Il faut être dans les luttes, d’accord, mais il faut plus que suivre les gens dans tous les combats, par-ci par-là. Il faut un programme, y compris dans la forme et le discours. Il faut présenter un nouveau monde. Et pour le présenter, il faut le connaître. Si l’on veut que des jeunes gens de quinze, seize, dix-huit ans viennent dans une forme parti, il faut les séduire, leur proposer de la lumière. Il faut faire rêver. »

[Article complet]

 

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Charles Hoareau partiellement relaxé

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 septembre 2009

Publié sur :

Charles Hoareau partiellement relaxé dans Justice BandeauHautN01TRANS

 

arton4005-c5015 dans Luttes

lundi 7 septembre 2009

RM : Alors Charles quel est le verdict et ton sentiment sur celui-ci ?

CH : Je suis relaxé de deux des 3 chefs d’inculpation pour lesquels je comparaissais à savoir les injures et les menaces, menaces que le procureur avait souhaité voir requalifiées en menaces de mort. Si la juge avait suivi le procureur sur ce point j’étais passible d’une peine de prison. Concernant plus particulièrement ces dernières la juge a invoqué, et c’est une bonne chose le contexte social de l’affaire, qui aurait pu expliquer si tel avait été le cas, des propos de colère. Je rappelle que les salariés passaient en justice pour la 19ème fois (sans compter les reports !) pour obtenir le paiement de leur salaire bloqué depuis deux ans maintenant…et qu’ils n’ont toujours pas eu malgré 7 condamnations… [1]. J’ai par contre été condamné pour « violence légère ayant entraîné un arrêt de travail de moins de 8 jours », le fameux choc psychologique, à 500€ d’amende.
Malgré l’absence de témoin crédible, [2], je suis condamné de manière totalement incompréhensible. Au-delà de la version invraisemblable donnée par le plaignant [3], le caractère peu sérieux de ses certificats médicaux [4] et du fait qu’un policier a même déclaré à la presse : « la confrontation a montré qu’aucun coup n’a été porté ».

Je suis donc traversé par des sentiments contradictoires. La satisfaction que la justice m’ait reconnu innocent pour une grande part, mais que quand même elle me reconnaît coupable de faits sans avoir de preuve pour le faire.

[Lire la suite]

A (re)lire l’article de Rue89 :

Affaire Adoma : le curieux procès du syndicaliste Charles Hoareau

 

Publié dans Justice, Luttes, Politique nationale, SOCIAL, Syndicats | Pas de Commentaire »

 

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