Honduras : Condamnation unanime du coup de force des militaires
Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 juin 2009
A lire sur : rtbf.be/info/
Condamnation unanime du coup d’état au Honduras
M.Zelaya tentait de s’appuyer sur sa forte popularité pour déboulonner un vestige des années de plomb : a Charte suprême du Honduras date de la dictature sous perfusion reaganienne. Son projet est-il pour autant compromis ? A voir les fermes condamnations internationales, c’est le putsch qui semble plutôt promis à l’échec. Mais la méfiance doit rester de mise : le cas récent de Madagascar –dont la junte reconnue par personne demeure solidement au pouvoir– montre comment les discours prononcés dans l’émotion peuvent dissimuler des arrière-pensées stratégiques ou des lâchetés ordinaires. (Source : http://www.lecourrier.ch/)
« On ne respecte la loi que lorsqu’elle sert les intérêts des franges les plus puissantes d’une société », note le quotidien de gauche argentin Pagina 12, qui dénonce une culture du coup d’Etat encore très ancrée au Honduras et dans toute l’Amérique latine. « Défendre aujourd’hui le président Zelaya ne revient pas à défendre sa politique et encore moins sa personnalité (…) c’est défendre la démocratie et tout Etat de droit ». Le journal rapporte par ailleurs que « tous les médias du pays ont été placés sous contrôle et invités par la force à ne pas diffuser d’informations qui ne seraient pas passées au crible de l’appareil démocratique à l’œuvre dans le pays ». (source : lemonde.fr)
A lire sur : bellaciao.org/fr/
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dimanche 28 juin 2009 (15h08)
Communiqué de la CGT
Solidarité envers les démocrates et les syndicalistes
lundi 29 juin 2009
La Cgt condamne le coup d’Etat perpétré au Honduras par les forces armées avec l’appui des forces les plus conservatrices, prenant prétexte d’un référendum d’initiative populaire sur l’opportunité de réunir une Assemblée constituante .
L’arrestation, la destitution puis la déportation au Costa Rica du Président légitime, la répression qui s’organise contre les opposants au coup de force, dont les organisations syndicales et les associations de peuples indigènes, font craindre le pire pour la population de ce petit pays centre américain, qui a subi de multiples dictatures militaires.
La condamnation par les gouvernements latino-américains, ainsi que par la communauté internationale (Organisation des Etats Américains, Organisation des Nations Unies, Union Européenne) témoigne du rejet de ces pratiques d’une époque révolue et réaffirme la volonté des États de la région d’ancrer leur avenir dans la démocratie et le refus de toute confiscation de celle-ci. Le refus de cette régression aux périodes les plus sombres de l’histoire du continent doit s’exprimer avec encore plus de force pour obliger les militaires à rentrer dans leurs casernes et les assemblées à rétablir la démocratie et la légalité constitutionnelle.
La CGT a adressé aux organisations syndicales du Honduras la solidarité des travailleurs de France, et son soutien aux manifestations réclamant le rétablissement de la légalité constitutionnelle et la poursuite du processus de démocratisation. Elle demande à ses organisations d’exprimer auprès de l’ambassade du Honduras à Paris (ambassade.honduras@noos.fr ou par fax au 01 47 55 86 48) leur condamnation du coup d’Etat, l’exigence de retour à la légitimité constitutionnelle et leur soutien aux aspirations des travailleurs, des syndicats, des peuples indigènes du Honduras à une démocratisation plus ouverte et plus incluante.
Montreuil, le 29 juin 2009
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