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Laïcité : le niqab, voile intégral, ne s’inscrit ni dans les textes ni dans l’histoire musulmane

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 juin 2009

 Modifié le 26 juin

rue89.com/

Burqa et niqab : contre la dépersonnalisation indifférenciée

Par Catherine Kintzler | Philosophe | 25/06/2009 |

(Extrait)

Plus qu’un masque : une dépersonnalisation indifférenciée

Or, plus que des signes religieux, plus que des marques infamantes rivées au corps des femmes, niqab et burqa sont également plus que des masques. Ces objets, trous noirs forés dans la constitution humaine, ne se contentent pas de celer la singularité d’une personne en faisant obstacle à son identification, ils font bien davantage : ils la rendent indiscernable en permanence de toutes celles qui portent ce vêtement, lequel n’a vraiment de sens, si l’on y réfléchit bien, que par sa multiplicité uniformisante. C’est d’ailleurs sa multiplication qui alerte les élus et l’opinion. Sous nos yeux se forme une collection d’identiques sans identité personnelle décelable et non un rassemblement diversifié.

A la non-identification permanente, burqa et niqab ajoutent l’indifférenciation -le député Jacques Myard parle d’une dépersonnalisation. Imaginons que tout le monde porte le même masque (encore un masque garde-t-il figure humaine ! ), que nous soyons tous des éléments intrinsèquement indiscernables : ce ne serait plus un monde humain.

Voilà ce que sont les femmes pour le sectarisme qui les raye de la visibilité ordinaire en leur imposant une visibilité de négation : une simple collection. En la personne d’une femme, c’est donc bien l’atome constitutif de l’humanité civile et politique, sujet, auteur et finalité du droit, qui est visé : on ne voit plus, tache aveugle et aveuglante, que la trace noire de son effacement.

Je suis donc favorable à l’interdiction du port de la burqa et du voile intégral dissimulant le visage dans tous lieux accessibles au public.

Voir l’article complet : ICI

 

NON au voile intégral


« La burqa, signe sectaire »

Laïcité. L’anthropologue Dounia Bouzar rappelle que le voile intégral n’est en rien une prescription du Coran. Et met en garde contre un débat dont les musulmans seraient « à la fois exclus et victimes ».

Faut-il une commission d’enquête ou une mission d’information parlementaire, voire une loi sur le port du voile intégral (niqab ou burqa selon les versions) ? Dimanche, le président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer s’est prononcé en faveur d’une mission parlementaire, afin d’« évaluer la situation, sans stigmatiser personne ». Pour l’anthropologue et chercheuse associée au cabinet d’études Cultes et cultures, Dounia Bouzar, ex « personnalité qualifiée » du Conseil français du culte musulman (CFCM), le problème soulevé ne doit pas être relié à l’islam, car cela validerait la justification religieuse du salafisme, une secte selon elle.

Suite de l’article : ICI

Source photo : Marianne2

(flickr - Barbara Millucci - cc)

La burqa

Ce vêtement traditionnel des tribus pachtounes de l’Afghanistan n’est pas un signe religieux. Il existait d’ailleurs bien avant l’Islam. C’est le signe le plus visible de l’asservissement des femmes de ce pays.

En avril dernier, une loi a été votée légalisant le viol matrimonial en Afghanistan. Non seulement cette loi codifie et légitime des pratiques odieuses mais surtout elle relègue officiellement les femmes afghanes au rang de citoyens de second ordre. Elle légitime de multiples restrictions quant à la liberté de mouvement des femmes, elle légalise leur soumission aux caprices d’autres personnes, elle les prive de leur mot à dire dans les décisions concernant leurs enfants, et elle leur refuse l’accès à l’éducation et aux soins de santé.

A la suite des critiques retentissantes dont cette loi a fait l’objet, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Afghanistan, le président afghan Hamid Karzaï a déclaré son intention de la faire réviser. Mais vu la situation politique de ce pays, il est difficile d’accorder du crédit à cette déclaration. Et l’on est en droit de se demander pourquoi des soldats français devraient se battre et mourir en Afghanistan pour rétablir des pratiques discriminatoires qui existaient sous le régime des talibans.

Qu’est-ce qu’un hijab, un tchador, une burqa…?

20minutes.fr/

LEXIQUE – Les mots pour comprendre…

Voile: ce nom commun est issu du latin «velum». Il désigne une étoffe qui sert à couvrir, à protéger, à cacher (cf. Larousse). Plus spécifiquement, il sert à «cacher le visage ou le front et les cheveux d’une femme, pour un motif religieux» (cf. Petit Robert). Le terme «voile» s’applique donc aussi bien au voile de la mariée qu’au voile islamique que certaines femmes musulmanes portent sur la tête et les épaules, également appelé «foulard».

Hijab: Ce terme est issu de la racine hajaba qui signifie «dérober au regard, cacher». En Occident, on l’utilise pour désigner le voile. Mais c’est avant tout un concept qui désigne l’écran de la pudeur. Par exemple, le mot hijab est utilisé sept fois dans le Coran sans jamais faire référence au vêtement féminin. En revanche, il a le sens de «rideau» pour désigner l’isolement des épouses du prophète Mahomet. Cette séparation se serait ensuite étendue aux femmes musulmanes libres. On pourrait donc également traduire hijab par «dissimulation».

Tchador: ce mot persan désigne le tissu couvrant la tête et l’ensemble du corps des femmes musulmanes chiites, en particulier en Iran (cf Larousse et Robert). Cette pièce de vêtement peut être ouverte devant et laisse le visage découvert.

Tchadri: Ce mot persan désigne un voile dissimulant les femmes musulmanes de la tête aux pieds, ajouré à hauteur des yeux. Habit traditionnel en Inde, au Pakistan et en Afghanistan (cf Larousse)

Burqa: Selon le spécialiste de l’Islam Olivier Roy, il existe deux types de burqa. La burqa traditionnelle afghane, un vêtement souvent bleu qui couvre entièrement la tête et le corps, avec une grille au niveau des yeux permettant de voir sans être vu. Et le niqab, «la burqa salafiste, une invention qui vient du Golfe et du Pakistan, et qui date d’une vingtaine d’années. Là, même les pieds et les mains sont dissimulés».

C. F.

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