André Aliker : le combat d’un journaliste communiste
Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 juin 2009
» André Aliker, un journaliste engagé
et
épris de justice »
http://www.afrik.com/article16167.html
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Guy Deslauriers : « Sortir Aliker de la nuit
dans laquelle l’a plongé l’Histoire »
Le dernier long métrage du cinéaste français raconte le journalisme militant d’André Aliker
André Aliker est un « héraut » martiniquais qui donne son nom, Aliker, au quatrième long métrage de Guy Deslauriers, sorti en salles, ce mercredi. En faisant revivre à l’écran le « père du journalisme martiniquais », il rappelle que le combat avant-gardiste de cet homme dans les années 30, contre les inégalités sociales aux Antilles, est toujours d’actualité. (source : AFRIK.COM)
l’Humanité – 3 juin 2009
André Aliker, meurtre pour mémoire. Guy Deslauriers et Patrick Chamoiseau
Le film de Guy Deslauriers, scénario de Patrick Chamoiseau, retrace le combat du journaliste communiste. Ses assassins ne furent jamais punis. Le film lève le voile sur un pan caché de l’histoire de la Martinique.
ALIKER, de Guy Deslauriers France, 1 h 50.
Rencontre avec le réalisateur et le scénariste du film, Guy Deslauriers et Patrick Chamoiseau. De l’importance que le peuple martiniquais se réapproprie son histoire.
Suite de l’article : ICI
L’affaire Aliker
C’est sur la plage de Fonds-Bourlet que, le 12 janvier 1934, deux jeunes garçons qui s’amusaient là découvrent le corps d’un homme ligoté. Le procès-verbal des autorités judiciaires établit que la victime de l’assassinat est André Aliker, commerçant à Fort-de-France et gérant du journal Justice. L’émoi de la population martiniquaise est considérable. D’immenses manifestations se déroulent. Dès 1920, André Aliker, de retour des tranchées de la Grande Guerre, se consacre à l’action politique et fonde avec Jules Monnerot et Bissol le groupe Jean-Jaurès, qui deviendra le Parti communiste. André Aliker est un homme de terrain, engagé dans les luttes aux côtés des dockers ou des ouvriers agricoles. Tandis que le groupe Jean-Jaurès décide de se tourner vers le développement des syndicats, André Aliker accepte la direction du journal Justice. Aliker dénoncera, en véritable journaliste d’investigation, scandales et abus des patrons dont il devient la bête noire. Jusqu’à un scandale fiscal retentissant qui implique Eugène Aubert, le plus grand planteur et usinier de Martinique. La collusion d’Aubéry avec des politiciens, magistrats et hauts fonctionnaires de la colonie est avérée.
André Aliker sera agressé une première fois en novembre 1933. Une deuxième le 1er janvier 1934. La troisième agression signera sa mort. À ce jour, les instigateurs de ce crime sont restés impunis.
Stomy Bugsy dans la peau d’André Aliker
L’ex rappeur du Ministère amer incarne à l’écran le journaliste communiste assassiné.
Lui, le rappeur engagé auprès des sans-papiers, se reconnaît dans le combat d’André Aliker. « Il a trouvé dans le journalisme une manière de donner de l’espoir aux gens qui souffrent. Avec une feuille de papier, il arrivait à dénoncer les conditions des charbonnières et des salariés des plantations, à inquiéter les békés. » Alors, oui, l’interprète de De l’amour (1999, avec Virginie Ledoyen) estime qu’on lui a offert, avec Aliker, son « plus beau rôle ».
http://www.dailymotion.com/video/x7922v
+ d’infos sur :
http://pagesperso-orange.fr/jeanpaulbernard/cv/fichinfos/aliker.html
dossier_de_presse_ALIKER_2008-16–1-[1].pdf
des extraits sur :
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