Celanese : fermeture du site de production de Pardies

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 mars 2009

Source l’Humanité

Celanese sacrifie les salariés de son usine béarnaise

Hier, 23 mars, les représentants des salariés au CE ont appris que l’arrêt de la production et la fermeture interviendraient dans un délai de trois à sept mois, sept mois en cas de « paix sociale » et trois mois en cas de mouvement. Un chantage intolérable pour les salariés. 354 emplois sont en jeu dans l’entreprise elle-même. Mais les délais annoncés par Celanese risquent bien de déboucher sur une cascade de décisions meurtrières pour l’emploi sur tout le complexe chimique de Lacq.

Deux entreprises, Air liquide (50 salariés) et Yara (150 salariés), ont leur sort directement lié à Celanese. La direction d’Air liquide indique d’ores et déjà qu’elle réfléchit à s’en aller. Pour Yara, la production d’ammoniaque est directement liée à celle de Celanese. Mais une autre entreprise, la Soficar, a besoin de l’azote produit par Air liquide pour fabriquer sa fibre de carbone… Jusqu’où peut conduire cette sorte de chute de dominos dans le complexe de Lacq dont l’avenir est déjà très fragilisé par la perspective d’un départ de Total à la fin de l’extraction du gaz prévu pour 2013 ? Des milliers demplois sont en tout cas concernés.

Alain Masse, secrétaire de la CGT de Celanese, craint « cette réaction en chaîne qui risque de mettre en cause des milliers d’emplois sur le bassin de Lacq, mais aussi dans le transport ferroviaire et les activités de fret du port de Bayonne« . La CGT se montre « sceptique sur les possibilités de reclassements » compte tenu de la « spécificité des métiers concernés et de la moyenne d’âge assez élevée des salariés ».

Olivier Dartigolles, adjoint au maire de Pau et porte-parole du Parti communiste, et David Habib, député maire socialiste de Mourenx et président de la Communauté de communes de Lacq jugent « inacceptable », « intolérable » la décision de Celanese.  « Nous ferons tout ce qui est possible, en lien avec les salariés et leurs organisations, pour contrer cette décision et obliger l’Etat et les grands groupes industriels, dont Total, à prendre leurs responsabilités en investissant pour permettre le développement et la restructuration de l’ensemble du bassin industriel » a déclaré Olivier Dartigolles. Et de rappeler que le PCF demande en vain depuis des semaines que le préfet organise une table ronde sur l’avenir de Lacq.

+ d’infos sur :

http://www.humanite.fr/2009-03-13_Politique_Le-Bearn-n-accepte-pas-la-methode-Dallas

 

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