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Faurecia veut fermer son usine d’Auchel

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 mars 2009

Aujourd’hui, dans l’Humanité :

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AutomobileLa direction fait miroiter un reclassement de 329 salariés sur 508 vers des sites voisins du Pas-de-Calais.

« À l’unanimité », jeudi après-midi, les salariés de l’usine Faurecia d’Auchel, dans le  Pas-de-Calais, ont voté la grève et le blocage du site. Ils réagissent à l’annonce faite le matin même en comité central d’entreprise par la direction de Faurecia Intérieur Industrie, de son intention de fermer d’ici à fin 2010 cette unité de production où 508 salariés s’emploient à la fabrication de planches de bord et panneaux de porte pour l’industrie automobile. D’après la direction, cette mesure se justifie par « un déficit structurel d’activité », sans « perspective économiquement viable dans son cadre industriel actuel ». Et elle se solderait par « seulement » 179 suppressions d’emploi, puisque 329 postes seraient redéployés : 172 vers le site Faurecia de Marles-les-Mines à 4 kilomètres, 157 vers celui d’Hénin-Beaumont, à 50 kilomètres.

Un tableau que conteste la CGT. « Un cabinet d’experts mandaté par les élus du personnel a démontré que l’usine est viable si on rapatrie des productions délocalisées en Pologne il y a quelques années, explique Lionel Krawczyk, de la CGT Faurecia et de la fédération Chimie CGT. [...] Le syndicat conteste aussi les reclassements proposés, en soulignant que les deux sites connaissent actuellement du chômage technique…

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Fermeture des CREPS : « hold up » sur les infrastructures sportives d’éducation populaire

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 mars 2009

CREPS : Centre Régional d’Education Populaire et de Sport
Fermeture des CREPS :

Fermeture des CREPS : Marie-George Buffet appelle à arrêter le « hold up » sur les infrastructures sportives françaises et d’éducation populaire

 


Bernard Laporte a annoncé la fermeture de dix Centres Régionaux d’Education Populaire et Sportive (CREPS) et la redéfinition des missions de quatorze CREPS en « campus territoriaux de l’excellence sportive ».

Pour mémoire en décembre 2006 le gouvernement a signé un contrat de Partenariat Public Privé pour l’INSEP, confiant la rénovation et la gestion des services associés pour l’hôtellerie, la restauration, la maintenance et la sécurité, pour les trente prochaines années, aux groupes GTM Construction (filiale du groupe Vinci) Accor et Casino. Deux années après, aucune évaluation n’a été faite sur la pertinence et l’efficacité de ce contrat, ni sur la qualité des travaux effectués sur les bâtiments, ni sur le reclassement du personnel et l’impact de la réduction des effectifs. Aucun droit de regard des organisations syndicales et du mouvement sportif sur cette nouvelle gestion du site. Et pourtant, la métamorphose de L’INSEP continue, puisqu’il changerait prochainement de statut pour devenir « un campus olympique et sportif » en recentrant ses missions sur le très haut niveau.

Pratiques identiques pour l’avenir des CREPS : aucune transparence, pas de compte rendu du fameux comité d’évaluation qui a procédé à l’audit qui a conduit à la décision de fermer certains CREPS. Aucune concertation collective avec les élus locaux et le mouvement sportif. Un seul argument : la mise en œuvre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) qui date de 2007 et le recentrage des dépenses sur des « missions essentielles » à savoir l’accueil et l’entraînement des sportifs de haut niveau dans la perspective des prochains Jeux Olympiques.

Or historiquement les CREPS sont des lieux de formation des cadres l’éducation populaire et du sport sur les différents métiers du sport et de l’animation. Ils ont aussi pour vocation d’accueillir des stages du mouvement sportif et de jeunesse, l’entraînement des sportifs de haut niveau et peuvent être des lieux de recherche et de développement.

La remise au cause du principe d’un CREPS par région et la redéfinition de leur mission uniquement sur la préparation olympique est précisément un choix idéologique. Elle a pour finalité de transformer le modèle sportif français et de déposséder le mouvement sportif de ses meilleurs outils de formation qui lui permettent d’assurer correctement ses missions éducatives et sociales. Ce que vise le gouvernement c’est la casse du service public national de formation pour mettre cette mission sur le marché de la concurrence. La droite continue et accélère sa politique de spoliation du mouvement sportif et de son patrimoine national. Il s’agit bien d’une pratique de spoliation ; c’est à dire une volonté politique organisée pour déposséder par abus de pouvoir des biens communs, réalisés par des investissements publics, pour les vendre ou les mettre à disposition des intérêts particuliers. Cette orientation politique s’inscrit dans une philosophie de la rentabilité financière du sport en servant en priorité les entreprises sportives et une élite de sportifs resserrée au détriment de la grande masse des pratiquants. Ce choix sera dommageable au sport de haut niveau en le coupant de sa base, de son vivier, dont sont issus tous les athlètes et en affaiblissant sa politique de formation des cadres qui interviennent à chaque niveau de la pratique. Comme la culture, l’éducation ou la santé, le sport est d’intérêt général, relève d’une mission de service public nationale pour rester un droit accessible à toutes et tous.

 

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Sauvons l’Université

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 mars 2009

Communiqués et motions de la 5e Coordinationdscn3922.jpg

nationale des Universités,

6 mars 2009

 

Communiqué du soir

 

Vendredi 6 mars 2009, 19h45 La Coordination Nationale des Universités dénonce une nouvelle provocation du Ministère.

Comme vendredi dernier à la même heure, Valérie Pécresse fait croire à une avancée significative des pseudo-négociations engagées avec trois syndicats minoritaires. La Coordination Nationale des Universités, réunie aujourd’hui à Créteil en présence de 500 délégués mandatés par toutes les universités et organismes de recherche de France, dénonce catégoriquement cette supercherie. La réécriture du décret, annoncée ce soir sur le site du Ministère, est inacceptable dans la mesure où elle maintient les orientations du premier texte contesté. Elle ne satisfait aucune de nos revendications. La Coordination Nationale des Universités appelle à une amplification du mouvement en lien avec les étudiants et l’ensemble de la communauté d’éducation et de recherche, de la maternelle à l’université. Aujourd’hui, l’Université n’était pas au Ministère. Elle était à Créteil.

Notre réponse : tous dans la rue le 11 mars !

Lire la suite sur :

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2062

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Petit historique de la conquête des droits des femmes

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 mars 2009

La Journée de la femme, une bonne idée?

 

Manifestation pour la Journée internationale de la femme en 1980.

Manifestation pour la Journée internationale de la femme en 1980./MENANTEAU/SIPA

La création de cet événement international remonte au début du XXe siècle.

L’idée a été lancée en 1910 par une journaliste allemande, Clara Zetkin, alors que des femmes socialistes de tous pays sont réunies à Copenhague pour défendre leurs droits et réclamer le droit de vote.

>> Pour voir notre infographie animée sur la conquête des droits des femmes, cliquez ici

Il faudra attendre 1917 pour que la date du 8 mars soit fixée, en référence à la journée de grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg (le 23 février dans le calendrier julien), qui donne le signal de la Révolution russe cette même année.

Après 1945, la Journée internationale de la femme devient une tradition dans le monde entier. Mais il faudra attendre 1977 pour qu’elle soit reconnue par les Nations Unies. En France, c’est le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy qui instaure le caractère officiel de la célébration en 1982.

d’après 20minutes.fr

Les femmes forment la majorité des travailleurs précaires, elles sont les premières victimes du temps partiel contraint et des nouvelles exigences de la flexibilité.

Elles sont doublement exploitées, discriminées tout simplement parce qu’elles sont femmes.

Plus que jamais, ce 8 mars doit retentir du cri de toutes celles qui subissent oppressions et ségrégations, de toutes celles qui relèvent la tête. Pour changer le quotidien de millions de femmes, les communistes luttent, avec les associations féministes, pour obtenir une réelle égalité en tirant par le haut TOUS les droits.

Partout, les femmes doivent gagner l’autonomie économique, disposer librement de leurs corps, avoir accès à la contraception et à l’IVG. Elles doivent pouvoir se faire entendre et participer à l’exercice de TOUS les pouvoirs. Il faut mettre l’Europe aux couleurs du féminisme, constitutif de toute transformation de la société.

Extrait de l’édito de  Laurence Cohen – Membre du Comité exécutif national du PCF

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Les inégalités de salaires entre hommes et femmes

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 mars 2009

 

En France, l’écart moyen de salaires entre hommes et femmes approche les 40 % si l’on intègre les emplois à temps partiel…

Les hommes gagnent 37 % de plus que les femmes

En France, l’écart moyen de revenus entre hommes et femmes s’élève à 37 %. Chez les ouvriers, il est même de 44 %. D’où sortent ces chiffres équivalents au double de l’écart le plus souvent évoqué ? L’Insee, durant une longue période, n’a diffusé que des données pour les emplois à plein temps, qui sont du coup les seules à être utilisées. Comme le montrent ces chiffres, l’écart de taux horaire est bien de 20 % : le reste de la différence s’explique par un moins grand nombre d’heures effectuées par les femmes, qui travaillent plus souvent en temps partiel.

A horaires inférieurs, salaires inférieurs : rien ne semble plus logique que de raisonner en temps plein. Au nom de cette logique, on en oublie pourtant les salaires mensuels effectivement reçus, quel que soit l’horaire de travail. Plus du quart des emplois féminins en temps partiel sont occupés, faute de mieux (temps partiel subi), par des femmes qui souhaiteraient travailler davantage pour améliorer leurs revenus mensuels. Au final, l’écart est bien de 20 % à temps de travail équivalent, mais il est deux fois plus important tous horaires confondus.

Plus on s’élève dans la hiérarchie des salaires, plus l’inégalité entre hommes et femmes est forte. L’écart va de 6 % chez les employés à 30 % chez les cadres supérieurs. Il atteint 20 % chez les ouvriers.

 

Salaires mensuels nets tous temps de travail confondus selon la catégorie sociale
en euros et en %

 

Hommes
en €

Femmes
en €

Ecart hommes-femmes(*)
en %

Ensemble

1 261

920

37

Chefs d’entreprise

2 993

1 782

68

Cadres supérieurs

2 656

1 888

41

Professions intermédiaires

1 443

1 198

20

Employés

789

744

6

Ouvriers

871

603

44

(*) salaire des hommes rapporté à celui des femmes, en %

Source : Calculs Alternatives Economiques, septembre 2004, d’après Insee. Année des données : 2001, données hors fonction publique

Salaires horaires nets selon la catégorie sociale
en euros et %

 

Hommes
en €

Femmes
en €

Ecart hommes-femmes(*)
en %

Ensemble

11,49

9,27

23,9

Chefs d’entreprise

22

14,22

54,7

Cadres supérieurs

21,86

17,09

27,9

Professions intermédiaires

12,09

10,7

13,0

Employés

8,31

7,75

7,2

Ouvriers

8,23

6,96

18,2

(*) salaire des hommes rapporté à celui des femmes, en %

Source : Calculs Alternatives Economiques, septembre 2004, d’après Insee. Année des données : 2001, Données hors fonction publique

Salaires mensuels nets pour les postes à temps complet selon le sexe et la catégorie sociale
Unité : euros et %

 

Hommes
en €

Femmes
en €

Ensemble
en €

Ecart hommes/femmes
en %

Ensemble

2 076

1 686

1 941

23,1

Cadres supérieurs (1)

4 112

3 161

3 855

30,1

Professions intermédiaires

2 066

1 817

1 966

13,7

Employés

1 416

1 336

1 361

6,0

Ouvriers

1 457

1 211

1 423

20,3

(1) y compris les chefs d’entreprise salariés

Source : Insee. Année des données : 2006

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Réunion : grosse journée de mobilisation à l’appel du COSPAR

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 mars 2009

Alors que le conflit s’achève en Guadeloupe, un autre naît à La Réunion. Un appel à une grève générale reconductible à partir de mardi a été lancé jeudi par le collectif réunionnais Cospar, à l’issue de deux manifestations à Saint-Denis et Saint-Pierre.  L’appel est lancé pour les même motifs que dans les Antilles : la lutte contre la vie chère et pour la hausse des salaires.

L’appel a été lu à l’issue de la manifestation de Saint-Denis par le secrétaire général de la CGT-Réunion Ivan Hoareau, dont l’organisation est membre du Cospar (Collectif des organisations syndicales, politiques et associatives de la Réunion). 

Le COSPAR est fort d’une cinquantaine d’organisations, associations multiples, syndicats(25) dont la CGTR et la CFDT entre autres, ainsi que des partis politiques de gauche et d’extrême gauche (PCR, PS, Lutte Ouvrière, NPAR).

Entre 12 000 et 35 000 personnes dans la rue

Les principales revendications portent sur une hausse de 200 euros des salaires, des revenus sociaux, des retraites et des bourses étudiants ; la baisse de 20% du prix des produits de consommation courante ; le gel des loyers sociaux en 2009 ; la baisse du prix des carburants dont 5 euros sur la bouteille de gaz. D’ici à mardi, des opérations coup de poing doivent être organisées à la Réunion. Les deux manifestations ont rassemblé 35 000 personnes, selon les organisateurs, 12000, selon la préfecture. Après les discours, une délégation de 40 personnes s’est rendue à la préfecture.

« Une seule annonce datée mais non chiffrée, la baisse du prix de la bouteille de gaz pour le 12 mars. D’autres baisses ont été évoquées par le préfet : Carburant (fin du mois), Loyers, Prix de la Grande Distribution et Salaires tout cela sans autres précisions. Pas un mot sur les minimas sociaux . Prochain contact demain à 11h en préfecture comme l’avait signalé Yves Jégo la veille sur RFO. » Les propos de Jean-Yves Ratenon, un des membres éminents du Cospar, transpirent la colère, la déception mais aussi une farouche détermination à sa sortie de la préfecture.
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Photos : source Caribcreole

   
 
     
 
     
 
     
 
   

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