C’est arrivé un 4 mars…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 mars 2009

1789 : Entrée en vigueur de la Constitution des Etats-Unis et élection de George Washington comme premier président

1861 : Investiture de Lincoln. Le nouveau président des Etats-Unis exclut tout compromis avec les États esclavagistes du sud. (La guerre de Sécession devient inévitable)

1917 : Première guerre mondiale : profitant de l’effondrement de la Russie, les Allemands entreprennentun profond repli sur le front ouest

1933 :  Investiture de Franklin Roosevelt qui annonce le New Deal

32e président des États-Unis d’Amérique

 

C'est arrivé un 4 mars... dans HISTOIRE 230px-FDR_in_1933

Franklin D. Roosevelt en 1933.

source Wikipédia

 

Quelques extraits de son discours d’investiture :

« D’abord, laissez-moi vous dire que je suis intimement persuadé que la seule chose que nous ayons à craindre, c’est la crainte elle-même »
F.D. Roosevelt, discours inaugural. 4 mars 1933.
Les cours des valeurs sont tombés à un niveau inimaginable ; les impôts se sont élevés ; nos possibilités de paiement se sont effondrées ; les moyens d’échange sont bloqués dans les canaux gelés du commerce ; les feuilles sèches de l’industrie jonchent partout le sol ; les fermiers ne trouvent plus de marchés pour leurs produits ; les économies amassées pendant de nombreuses années par des milliers de familles ont disparu.
Plus important encore : une foule de chômeurs ont à résoudre le terrible problème de l’existence, et un nombre tout aussi grand peine durement pour un salaire de misère. Seul un optimisme insensé peut nier les sombres réalités du moment.
Pourtant, notre détresse ne provient pas du manque de ressources. Nous ne sommes pas frappés par la plaie des sauterelles. La nature nous offre toujours ses largesses et les efforts humains les ont multipliées. L’abondance est à notre porte [...]
 

F.D. Roosevelt, discours inaugural. 4 mars 1933

 
 



 


Roosevelt appelle à l’action….


[...] 

Notre plus grande tâche, la première, est de remettre le peuple au travail. Ce n’est pas un problème insoluble si nous l’affrontons avec sagesse et courage.
Elle peut s’accomplir en partie par une embauche directe par le gouvernement, en agissant comme en cas de guerre, mais en même temps en réalisant par cette embauche les travaux les plus nécessaires pour stimuler et réorganiser l’usage de nos ressources naturelles.

 

On peut travailler à cette tâche par des efforts précis pour élever les prix des produits agricoles, et avec eux le pouvoir d’achat qui absorbera la production de nos cités.
On peut y travailler en mettant un terme réel à la tragédie de la disparition croissante de nos petites entreprises et de nos fermes.
On peut y travailler en insistant pour amener les administrations fédérales, d’Etats et locales, à réduire énergiquement leurs dépenses. On peut y travailler en unifiant les activités de secours qui souffrent encore aujourd’hui de dispersion, de gaspillage et d’inégalité. On peut y travailler en établissant un plan national et une surveillance de toutes les formes de transports et de communications et d’autres activités qui présentent nettement un caractère de service public.

 

On peut y travailler de bien des manières, mais jamais seulement en paroles. Il nous faut agir et agir vite.»

 

 

 

Laisser un commentaire

 

ahmed remaoun |
Fabrice FRICHET |
LE BLOG EDUCATIF |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ALGERIE/ PARTIS POLITIQUES/...
| MATTNA
| Bloc-notes de Raoul d'Andrésy