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Après le passage de la tempête Klaus

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2009

 

Solidarité avec les victimes de la tempête – Déclaration du Conseil National

Petit reportage tourné en interne pour continuer de mobiliser les pouvoirs publics et aider la population  

http://www.dailymotion.com/swf/k2FFHIs5DgvtqBWy8i&related=1

Après le passage de la tempête Klaus, les départements du Sud, et plus particulièremejt du Sud-Ouest pansent leurs plaies. On ne compte plus les arbres couchés : plus e 60 % de la forêt de pins des Landes est à terre. C’est une véritable catastrophe économique et écologique qui met durablement en danger la filière bois. L’agriculture est aussi durement touchée : arboriculteurs, serristes, viticulteurs, éleveurs, aucune production n’est épargnée. L’ostréiculture est également concernée.

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Guadeloupe : colère ravivée après le départ d’Yves Jego

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2009

Le départ, dimanche, d’Yves Jego, secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer a créé l’émoi et l’incompréhension dans l’île. Il est interprété comme un signe de « mépris » par les Guadeloupéens.

Après avoir laissé entrevoir un accord sur les exonérations de charges (108 millions d’euros) demandées par le patronat guadeloupéen pour financer l’augmentation des bas salaires de 200 euros net, au cours des négociations, Yves Jego envoie de « mauvais signaux » depuis Paris : « le dernier point qui bloque ne concerne pas l’Etat, c’est un conflit entre salariés et employeurs« .

L’émoi est très vif en Guadeloupe.

La députée de Guyane Christiane Taubira (PRG) a affirmé lundi que « les conditions dans lesquelles le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer » a quitté dimanche la Guadeloupe « sont vécues comme une humiliation« . « Il s’en va sans préavis après avoir dit qu’il se délocalisait en Guadeloupe le temps qu’il faudrait, ça ressemble à un pied de nez aux dizaines de milliers de Guadeloupéens qui manifestent« , a déclaré la député sur France Info.

Elie Domota, porte-parole du collectif « LKP« , a dénoncé « le mépris le plus total affiché par le secrétaire d’Etat« . Il exhorte « la population à renforcer la mobilisation« .

Le mouvement a gagné jeudi la Martinique, en proie à un mouvement de grève générale à l’appel des principaux syndicats de l’île pour « une augmentation de 300 euros pour tous« .

En Guyane, le collectif « Contre la vie chère« , l’une des organisations à l’origine du mouvement pour la baisse des prix des carburants fin 2008, a annoncé son intention de sonner le mobilisation cette semaine.

« S’il ne revient pas avec un accord, la situation va s’envenimer« , prévient Victorin Lurel, le président du conseil régional, qui n’est pas très optimiste : « Des rumeurs racontent que Matignon a d’ores et déjà refusé de financer le dispositif d’augmentation des salaires et, selon mes informations, Xavier Darcos a écarté l’idée de créer dix-neuf postes supplémentaires d’enseignants. » (sur l’Express.fr)

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d’après l’AFP

Plus de 10.000 personnes ont manifesté à Pointe-à-Pitre et 1.500 à Basse-Terre, selon la préfecture, souvent en famille, scandant « la Gwadloup sé tan nou, la Gwadloup a pa ta yo, yo péké fè sa yo vlé an péi an nou » (la Guadeloupe est à nous, elle n’est pas à eux, ils ne feront pas ce qu’ils veulent dans notre pays).

A la Martinique, des milliers de manifestants -11.000 selon la police, 25.000 selon les organisateurs- drapeaux de leurs syndicats en main ou vêtus de t-shirts rouges, ont convergé vers la préfecture où ont débuté des négociations, au 5e jour d’une grève générale largement suivie, à l’appel d’un « collectif du 5 février ».

Mêmes slogans contre « la vie chère » et là encore des « Martinique sé à nou, martinique sé pa ta yo » (la Martinique c’est à nous, la Martinique c’est pas à eux).

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Universités : Axel Kahn ne soutient pas la réforme

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2009

Jeudi, dans « Face à la crise », Nicolas Sarkozy avait indiqué que le président de l’Université Paris-Descartes, Axel Kahn, était favorable au projet de réforme Pécresse. Or, samedi, sur Europe 1, Axel Kahn a demandé au Chef de l’Etat de retirer ce projet.

« Depuis plus d’un an j’étais favorable à une modification du décret fixant le service des enseignants chercheurs, » a déclaré le chercheur, qui s’était initialement prononcé en faveur de la réforme avec d’autres présidents d’université dans les colonnes du journal Le Monde. « Aujourd’hui l’affaire est emmanchée de telle sorte qu’elle n’aboutira pas, » a-t-il poursuivi.

« Puisque le président de la République a fait l’honneur d’accorder quelque poids à mon avis, il s’est réclamé de moi, qu’il m’écoute : M. le président de la République, vous n’arriverez pas à faire passer ce décret aujourd’hui et par conséquent il faut reprendre le dialogue, voir comment on évalue le métier des enseignants chercheurs, comment on valorise toutes leurs activités. »

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«Il faut cesser de faire passer les universitaires pour des paresseux.» 

Daniel Fasquelle, député UMP du Touquet

 

Enseignant-chercheur à l’université du Littoral et doyen de la faculté de droit, Daniel Fasquelle ne soutient pas la réforme.

«Je veux rapprocher deux mondes qui veulent la même chose, mais ne se comprennent pas», assure-t-il. Et de dénoncer, à l’instar des grévistes, le trop grand pouvoir donné au président de l’université et la modulation des heures de cours, présentée comme une sanction. «Le malaise est grand, souligne le chercheur. Pour la première fois depuis sa création, l’université du Littoral-Côte-d’Opale va se mettre en grève mardi.»

Ce sera également le cas toute la semaine à Lille-I et Lille-III, où la mobilisation semble s’intensifier. Lors d’assemblées générales dans les deux campus, la grève a été reconduite au moins jusqu’à vendredi avec, en point d’orgue, une manifestation régionale programmée demain après-midi à Lille. «Nous poursuivons la grève administrative concernant les notes», assure Michel Maillard, représentant du syndicat Snesup à Lille-III.

 

 

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Mardi à l’Assemblée : examen-marathon du projet de loi Bachelot sur l’hôpital

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2009

A partir de mardi, et jusqu’au 6 mars, les députés vont examiner les 33 articles du projet de loi Bachelot. Le débat , reporté à plusieurs reprises, s’annonce long sur un sujet qui concerne tous les Français et inquiète les élus.

Ce projet de loi « hôpital, patients, santé, territoires » vise, selon la ministre de la Santé, à rendre plus efficace le système de soins français, aujourd’hui à bout de souffle.

« Nous attendions une loi d’envergure qui reconnaisse l’investissement dans la santé comme prioritaire, mais ce projet n’est pas à la hauteur des enjeux et stigmatise l’hôpital public comme un lieu de dysfonctionnements et de gas­pillage. » (Marisol Touraine)

 

« C’est dans ce contexte qu’a été mis en œuvre le financement des hôpitaux appelé T2A (tarification à l’activité), dont le but déclaré est de diminuer le coût des hôpitaux. Et l’objectif, inavoué, d’augmenter le financement des cliniques. [...] 90 % des hôpitaux publics – dont vingt-neuf des trente-deux centres hospitaliers universitaires (CHU) – vont être en déficit, voire en faillite. Pour les CHU, le trou devrait être de 400 millions d’euros, dont 200 pour l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) et 35 pour l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Ce déficit servira d’argument pour tenter d’augmenter encore la productivité.  » (A. Grimaldi)
 

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Non à « l’hopital entreprise ». Non à la marchandisation de la santé

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2009

Extrait de l’article publié sur : mondediplomatique.fr

Urgences hospitalières saturées, cliniques florissantes, franchises médicales étendues…

Traitement de choc pour tuer l’hôpital public

Quand on met bout à bout les différentes mesures – franchises, dépassements d’honoraires, menaces de déconventionnement, développement (grâce à des taux élevés de rentabilité) du secteur privé à but lucratif –, on ne voit qu’une cohérence : la limitation de la part du financement par la Sécurité sociale au profit d’un rôle de plus en plus important laissé aux assurances complémentaires, et en particulier aux assureurs privés. Leur participation au financement de la santé risque de déboucher non pas sur une médecine à deux vitesses, mais sur une médecine à dix ou vingt vitesses. Chacun choisirait une assurance « à la carte », non en fonction de ses besoins, mais selon ses moyens.  Qui fera les frais de cette privatisation ? Ni les classes les plus riches ni les couches moyennes supérieures. Mais pas davantage les plus pauvres, bénéficiaires de la couverture-maladie universelle (CMU). Les couches moyennes inférieures, qui gagnent entre une fois et deux fois le smic par mois, seront en revanche frappées au premier chef. Soit plus de 50 % des salariés.

La carte Bleue remplacera la carte Vitale !

Des dépassements d’honoraires devenus exorbitants – selon l’IGAS, ils atteignent 2 milliards d’euros par an. A Paris, il est commun de devoir payer des dépassements de l’ordre de 500 à 1 000 euros pour une cataracte ; pour une prothèse de hanche, 3 000 euros pour le chirurgien et 1 000 euros pour l’anesthésiste.

Deux voies de réforme

La progression quasi inexorable d’une politique remettant en cause un service public que nous enviaient les autres pays opère grâce à une véritable stratégie. Et à ses six instruments :

1. Le « bon sens » comptable. Il permet de dissimuler l’objectif du profit et d’occulter l’idéologie qui sous-tend la nouvelle politique de la santé. Ce bréviaire comporte quelques phrases-clés : « La médecine est une marchandise comme les autres » ; « Seul le marché est efficace pour régler les besoins » ; « La garantie de l’emploi est un luxe d’un autre âge ».

2. Le cheval de Troie. Plusieurs responsables administratifs de très haut niveau, comme le directeur de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), M. Frédéric Van Roekeghem, se comportent comme des adversaires du service public, et semblent militer en faveur de sa privatisation.

3. Les transfuges. Des économistes ou gestionnaires venus de la gauche ont rallié la politique libérale. C’est le cas de M. Gilles Johanet, ancien directeur de la Sécurité sociale devenu directeur médical des assurances AGF, qui avait proposé une assurance médicale d’excellence à 12 000 euros par an destinée aux chefs d’entreprise. C’est le cas également de M. Jean de Kervasdoué, directeur des hôpitaux de 1981 à 1986, devenu résolument favorable au développement du secteur privé au sein des hôpitaux publics et au changement de statut de ces derniers – ce qui leur permettrait de licencier pour raisons économiques.

4. Certains syndicats. La réforme a bénéficié de la collaboration de nombreux syndicats, en particulier médicaux, attirés par le hochet des jeux de pouvoir introduits par la nouvelle gouvernance.

5. Les responsables politiques. Ils utilisent la tactique du « pied dans la porte, main sur le bras » tirée du manuel du bon vendeur. Ensuite, on pousse un peu pour élargir l’entrebâillement, tout en faisant croire aux victimes qu’on agit pour leur bien. Cela a commencé par la franchise de 1 euro sur la consultation, avant de concerner les boîtes de comprimés et les transports. Puis vient l’augmentation des tarifs. Toujours, bien sûr, au nom de la défense sacrée de la Sécurité sociale, dont, la main sur le cœur, on sape avec application les fondements. Au bout de la route, on fera appel aux assureurs privés pour mettre de l’ordre dans le système et stopper l’arbitraire des dépassements d’honoraires…

6. Le fractionnement des résistances. Les gouvernants ont, jusqu’à présent, su jouer des divisions catégorielles, CHU contre centres hospitaliers régionaux non universitaires, grands centres hospitaliers contre petits hôpitaux de proximité, professeurs des universités -praticiens hospitaliers (PU-PH) contre praticiens hospitaliers non universitaires (PH), internes contre seniors, patients pris en charge à 100 % (au titre des affections de longue durée) contre patients non pris en charge à 100 %, etc.

Afin de contrer cette politique, les défenseurs du service public pourraient lui opposer une réforme partant des besoins de la population et visant à garantir l’égalité d’accès aux soins. Solidaire, le système de financement doit être assuré par les cotisations sociales et par l’impôt. De ce point de vue, si l’on peut accepter, voire souhaiter, que coexistent un service public et des établissements privés à but non lucratif, il n’y a aucune raison que le financement public continue à enrichir les actionnaires de sociétés à but lucratif telles que la Générale de santé – qui vient de décider de verser 420 millions d’euros à ses actionnaires –, Vitalia, ou 21 Centrale Partners.

Deux voies de réforme du système de santé s’opposent. L’une, néolibérale de privatisation rampante, vise à transférer les coûts vers les ménages et les assureurs privés selon la formule : « A chacun selon ses moyens ». L’autre, républicaine, égalitaire, cherche à défendre le principe du : « A chacun selon ses besoins socialement reconnus ». Elle s’emploie à la fois à rénover le service public et à remettre en cause les dérives mercantiles des pratiques médicales ainsi que celles des industriels de la santé.

André Grimaldi, Thomas Papo et Jean-Paul Vernant

 

André Grimaldi : Chef du service de diabétologie-métabolisme du groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière (Paris).

 

Thomas Papo : Chef du service de médecine interne, coordinateur du pôle médecine de l’hôpital Bichat (Paris).

 

Jean-Paul Vernant : Chef de service d’hématologie, coordinateur du pôle d’onco-hématologie (Pitié-Salpêtrière).

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vu sur le blog Social et Sociétal (http://social.societal.free.fr/)

Sauver l’hôpital public – appel

Texte de l’ appel

hôpiltal public
dessin de Chimulus

 

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Nice : victoire sur l’intransigeance !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2009

Victoire « historique » des cheminots après 59 jours de lutte

Après deux mois de conflit, la Direction a été contrainte de revenir à la table des négociations. La stratégie du passage en force pour imposer une productivité maximale a été mise en échec et un accord est intervenu vendredi 6 février entre les dirigeants nationaux de la SNCF et les syndicats des conducteurs de T.E.R.

Auparavant, le Tribunal de Grande Instance de Marseille avait déclaré légale la forme d’action des grévistes (succession de « temps forts » et de « temps faibles »).

Cette grève avait été provoquée par la mise en service annoncée de 20 % de trains supplémentaires, un matériel payé par la région PACA et la principauté de Monaco, sans que la SNCF accepte la moindre embauche.

L’accord prévoit :

  • la création de 2 écoles de formation pour 24 futurs conducteurs recrutés localement,
  • un renfort immédiat de 13 agents détachés d’autres régions,
  • le maintien à 200 km de trajet quotidien pour un conducteur de T.E.R., ce qui est préconisé par la médecine du travail,

La SNCF s’engage :

  • à ne pas augmenter en juin 2009 la productivité des conducteurs,
  • à rouvrir un foyer en montagne près de la gare de Breil-sur-Roya

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6 février 1934 : manifestation sanglante à Paris

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2009

Le 6 février 1934, à la suite d’une nouvelle crise parlementaire, le radical Daladier doit obtenir l’investiture de la Chambre. Ce même jour, toute une série d’organisations appellent à manifester. La puissante Union nationale des combattants, située à droite de l’échiquier politique et qui se considère être la garante depuis la fin de la guerre de la morale politique comme de la morale en politique, appelle à défiler pour protester contre la baisse des pensions et contre les scandales politico-financiers qui secouent le monde politique. L’Action française et les ligues appellent pareillement à manifester sur des objectifs différents, voire divergents. Enfin, l’ARAC*, liée à la mouvance communiste, appelle à manifester pour tenter de ne pas laisser à la droite le monopole de la colère des anciens combattants. Les points de rassemblement, éloignés les uns des autres, forment un arc de cercle autour du Palais Bourbon, devenu la cible de l’anti-parlementarisme de ces manifestations. Pendant que se déroulent les débats, la manifestation tourne à l’émeute. On relèvera au matin 17 morts et 1 500 blessés : la plus grande expression de violence à Paris depuis la Commune. La nuit durant, Daladier a été investi sur une base plus large que le néo-cartel, mais les soutiens qui lui permettraient de ramener l’ordre dans la rue ne lui sont accordés qu’avec parcimonie par la justice, la police et l’armée. il choisit alors de démissionner dans la matinée du 7. Cette capitulation transforme ce qui n’était qu’une manifestation particulièrement violente en un mouvement objectivement insurrectionnel.

Étant donné les circonstances internationales – fascisme italien et élection de Hitler au pouvoir en Allemagne en 1933 -, et nationales – montée en puissance des mouvements d’extrême droite -, les forces de gauche, contemporaines de l’événement, l’ont clairement analysé comme une menace fasciste, même si communistes et socialistes ne définissaient pas ce mot dans les mêmes termes. Les ligues d’extrême droite étaient unanimement comprises comme le bras armé du fascisme menaçant. Communistes, socialistes et organisations syndicales organisent la riposte, en ordre dispersé, les 9 et 12 février, puis de façon unitaire, amorçant le processus qui conduit à terme au front populaire.

d’après Danielle Tartakowsky

* l’ARAC  :   Association Républicaine des Anciens Combattants

et Victimes de Guerre, des Combattants pour l’Amitié, la Solidarité, la Mémoire, l’Antifascisme et la Paix

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Extrait du dossier d’Alain Fauvage : Le vrai visage de la Cagoule

Alors que certains apprécient les passe-montagnes, dans les années trente, les fachos de tout poil ont chaussé la Cagoule. Regard à froid sur une période chaude et glauque de notre histoire.

La Cagoule. France 3, 0 h 40.

1936 : le Front populaire, les occupations d’usines et ses acquis sociaux. La classe ouvrière découvre les congés payés. Et les fachos, qui n’ont toujours pas digéré 1789, sont au bord de l’apoplexie quand ils découvrent que Léon Blum – le  » gentle-ioutre  » dixit Maurras – est président du Conseil.

Dans l’air, la crainte d’une révolution bolchevique. Eugène Deloncle, ingénieur d’extrême droite, et une poignée de  » Camelots du roi  » forment le Comité secret d’action révolutionnaire (CSAR), la Cagoule pour les intimes et ceux qui n’y avaient vu que des  » conspirateurs d’opérettes « .

La réalité est plus sombre: financés par de grosses sociétés comme L’Oréal (parce que ça le vaut bien !), Lesieur (met de l’huile !), Renault (ça ne marchera jamais !) ou Michelin (c’est gonflé !), ces contre-révolutionnaires antisémites ne visent rien de moins que le renversement de  » la Gueuse « , cette république qu’ils abhorrent.

Attentats, assassinats (Blum y échappera de peu) et même une tentative avortée de coup d’Etat dans la nuit du 15 au 16 novembre 1937 seront perpétués par cette organisation militaire et factieuse aux rites et aux codes bien établis.

Le procès des seconds couteaux aura lieu en 1948. Les gros poissons, leurs soutiens passeront entre les mailles du filet et auront pu s’en donner à cour joie sous Vichy. Comme dirait l’autre :  » C’est quoi la raison d’Etat ? C’est des tas de raisons « …

Sébastien Homer

 

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