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Enfants sans-papiers : droits bafoués

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 février 2009

sanspapiers.jpgSéparations, expulsions, mineurs en centres de rétention,… Dans un rapport, le réseau éducation sans frontières pointe le sort fait à des enfants sans-papiers, en contradiction avec la Convention des droits de l’enfant.

En s’appuyant sur des situations vécues, ce rapport démontre que les lois et règlements français relatifs aux étrangers respectent peut être formellement les prescriptions de la Convention des droits de l’enfant mais, qu’en réalité, leur mise en œuvre viole les droits les plus fondamentaux des enfants étrangers”, écrit RESF.

L’intégralité du rapport de RESF ici → Enfants sans-papiers : droits bafoués dans LIBERTES pdf rapportdroitsdelenfantresf21.pdf  arton273682911.jpg

Le Réseau éducation sans frontière (RESF) créé en 2004, regroupe des militants, des collectifs locaux et d’établissements scolaires, des syndicats et des associations dans le but d’informer et de soutenir les jeunes étrangers scolarisés et leurs familles ayant des difficultés à obtenir leur droit au séjour.

Actus humanité – 05.02.2009

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Enseignement supérieur : plus de 15 000 manifestants à Paris

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 février 2009

Les étudiants ont participé en force aux différentes manifestations qui avaient lieu dans les grandes villes de France.

A Strasbourg, où elle venait inaugurer la plus grande université de France, Valérie Pécresse a été chahutée par des enseignants-chercheurs hostiles à sa réforme. Près de 2000 personnes manifestaient tandis qu’à l’intérieur du Palais universitaire les enseignants-chercheurs, venus lui remettre une pétition de 2200 signatures de l’ »Appel de Strasbourg », formaient un barrage de vestes fluorescentes devant la ministre lorsque celle-ci a pris la parole.   

Plus de 3 000 manifestants à Rennes et blocus à Nantes. A Rennes, 3 000 à 4 000 personnes ont défilé pour le retrait du « décret Pécresse ». Les étudiants nantais ont entamé le blocus d’une partie de l’Université de Nantes (UFR de Droit et de Lettres) en soutien aux enseignants-chercheurs.

A Bordeaux, 4 000 enseignants-chercheurs et étudiants ont manifesté dans les rues de la ville. Une délégation a rencontré Alain Juppé pour essayer de le convaincre que si les universitaires étaient si nombreux dans la rue, c’est qu’ils avaient « l’impression d’un autisme généralisé du gouvernement« .

A Lille, plus de 1 500 enseignants-chercheurs ont défilé dans les rues de la ville. Ils ont reçu le soutien de Martine Aubry qui s’est jointe au cortège pour dénoncer l’action du gouvernement.

Depuis lundi, le mouvement ne cesse de prendre de l’ampleur. Il gagne même des  facultés habituellement peu enclines à contester comme Lyon III ou l’Institut d’études politiques d’Aix, en grève pour la première fois depuis sa création en 1956.

Ce mouvement ne touche pas seulement les universités : plusieurs IUT (instituts universitaires de technologie) et des IUFM (instituts universitaires de formation des maîtres) l’ont rejoint.

Le mouvement devrait se poursuivre et même s’étendre la semaine prochaine avec, à l’appel de la Coordination nationale, la manifestation nationale prévue mardi prochain à laquelle pourraient se joindre les étudiants. En effet, l‘UNEF, principale organisation étudiante, appelle à la grève mardi 10 février pour demander « un changement de cap en matière de politique universitaire« .

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Chômage : La colère des « recalculés » de la formation

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 février 2009

lu sur l’Humanité.frExtraits de l’article de Fanny Doumayrou

La colère des « recalculés » de la formation

Budget. Le gouvernement vient de supprimer l’allocation de fin de formation, empêchant des milliers de chômeurs de se reconvertir.

Laurent Wauquiez, secrétaire d’État à l’Emploi, ne pourra pas dire qu’il ne savait pas. Depuis le début de l’année, son blog, où il invite à témoigner sur la « Mobilité pour le travail », est inondé de messages de désarroi, de désespoir, de colère. Des quatre coins de la France, des dizaines de chômeurs racontent comment leur projet de reconversion, sur lequel ils travaillaient depuis des mois, vient d’être réduit à néant avec la suppression par le gouvernement de l’allocation de fin de formation, l’AFF.

La plupart sont trentenaires, la plupart s’apprêtaient à entrer en école d’infirmiers. Tombés au chômage après un début de carrière dans un autre secteur, ils avaient élaboré avec leur ANPE une reconversion dans ce métier difficile, confronté à une pénurie de vocations. Les 38 mois de formation excédant de beaucoup la durée de leur allocation chômage (23 mois), ils pouvaient prétendre à l’AFF, versée par l’État pour prendre le relais des Assedic jusqu’à la fin de la formation.

L’AFF n’existe plus

Pour les « métiers en tension », cette allocation était facilement accordée. Ils avaient donc eu le feu vert de l’ANPE pour préparer le concours d’entrée à l’école d’infirmiers. Début janvier, l’examen en poche, ces chômeurs retournent à l’ANPE, rebaptisée Pôle emploi, pour valider le projet. C’est alors qu’ils apprennent que l’AFF n’existe plus depuis le 1er janvier, en vertu d’un article discrètement glissé dans la loi de finances pour 2009 adoptée fin décembre. Pour économiser près de 200 millions d’euros par an, le gouvernement a mis fin à un dispositif dont bénéficiaient chaque mois 22 000 chômeurs. Afin d’éviter un effet rétroactif, il a pris garde de ne pas retirer l’allocation aux chômeurs engagés dans la formation avant le 31 décembre. Mais le couperet est tombé sur ceux qui s’apprêtaient à s’inscrire.

[...]

Interrogé sur l’AFF, le 14 janvier dernier dans le quotidien les Échos, le secrétaire d’État à l’Emploi s’est voulu rassurant : « C’est une question de semaines pour caler les choses, il faut savoir qui finance quoi pour faire quoi », avait-il affirmé, allusion aux négociations en cours sur l’UNEDIC et sur la formation professionnelle. Mais celles-ci sont bouclées, sans aucune solution de financement pour l’AFF. Sollicité par l’Humanité sur les pistes prétendument envisagées, le cabinet de Laurent Wauquiez n’a pas tenu à répondre.

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Rentrée 2009 : Le service public de l’Education nationale en danger

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 février 2009

L’argument premier des différentes réformes de Xavier Darcos est la lutte contre l’échec. Mais derrière de belles paroles se cache une réalité bien plus sombre et il apparaît que la lutte contre l’échec scolaire est un nuage de fumée destiné à masquer les objectifs réels de cette réforme : faire des économies.
Au plan national : 13 500 suppressions d’emplois à la rentrée 2009 dont 6 000 en primaire et maternelle alors que dans le même temps il y aura 15 000 élèves en plus !

Dans la région : C’est plus de 226 emplois supprimés dans les écoles dont 193 maîtres des RASED (Réseau d’Aide Spécialisé pour les enfants en difficulté).

A Feignies : Un poste de maître G est supprimé dans le RASED. Le maître G est un enseignant spécialisé qui prend individuellement l’enfant qui a des difficultés à aborder les apprentissages scolaires de par son comportement dans la classe. En favorisant l’intégration scolaire de cet élève, il aide ainsi non seulement cet enfant mais aussi la classe.  On voit donc qu’avec la suppression de 1500 postes des RASED, les élèves en difficultés lourdes, comportementales ou psychologiques (incapacité à trouver sa place en tant qu’élève dans l’école, absence de motivation pour apprendre, incapacité à appréhender une notion par des moyens classiques, comportement dangereux…) vont être abandonnés à leur sort, c’est à dire abandonnés dans leur classe sans aide spécialisée. L’enseignant se retrouvera alors devant la double difficulté de gérer cet élève en souffrance tout en faisant cours au reste de la classe. Une équation sans solution.

École maternelle menacée : Les 2 et 3 ans seraient exclus de l’école pour être accueillis par des assistantes maternelles ou en crèches et jardins d’éveil payants, donc à la charge des familles. Les communes et les associations pourront-elles accueillir l’ensemble de ces enfants ? Dans le Nord, la scolarisation des 2/3 ans est passée de 60 % à 40 %.

En lycée : De nombreuses sections disparaîtront. Les remplacements ne pourront pas être assurés dans certaines disciplines (anglais, mathématiques, lettres…) en raison de la suppression de nombreux postes de titulaires-remplaçants. Dans les classes de seconde générale, l’effectif sera de 28 à 33 élèves…

Des économies pour le public… mais pas pour le privé :

 » Je suis le ministre de toutes les formes d’enseignement, [...] C’est pourquoi, dès cette année, un fonds d’intervention spécifique « Espoir banlieues » sera créé sur le budget de l’Education nationale pour permettre le financement des dépenses de fonctionnement des établissements privés qui accepteraient d’ouvrir des classes dans les banlieues.

Je me fixe un premier objectif pour la rentrée 2008, la création de 50 nouvelles classes de l’enseignement privé dans les banlieues et je couplerai chaque fois que possible ces projets d’ouverture de classe avec les internats d’excellence. »

Sous couvert de réformes, on assiste à un véritable sabordage

du service public d’Education

 

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Urgent : Un jeune lycéen menacé d’expulsion : signez la pétition

Posté par communistefeigniesunblogfr le 5 février 2009

RESF

 

P991 – Lille : Stéphane Y. en grand danger d’expulsion

 STEPHANE YMELE , 18 ans, scolarisé au lycée Le Corbusier à Tourcoing a été contrôlé, arrêté, détenu au CRA de Lesquin. Son recours contre l’APRF a été invalidé par le Tribunal Administratif. Stéphane, assigné à résidence, est en danger immédiat. A nous de changer le destin de Stéphane !

STEPHANE  YMELE , 18 ans, scolarisé au lycée Le Corbusier à Tourcoing

(précédemment scolarisé au lycée Queneau à Villeneuve d’Ascq),

est un lycéen comme les autres !

Il vit ici en famille, avec ses amis depuis 2005, date à laquelle il est venu rejoindre son frère français qui est son tuteur légal, ainsi que ses autres frères et soeurs…

 Mais brutalement, sa vie bascule : le 21.01.09, arrêté à la suite d’un contrôle à la gare, il tombe sous le coup d’un  APRF et est enfermé au Centre de Rétention Administrative de Lesquin (prison qui ne dit pas son nom)…. Libéré le 24 .01, son recours est refusé le 28.01.09 par le Tribunal Administratif de Lille. Il est donc maintenant menacé d’expulsion !…

Stéphane, dans l’insouciance de la jeunesse, a négligé de demander un titre de séjour au moment de sa majorité cet été. On lui refuse maintenant ce droit. Ses amis, sa famille, ses professeurs  sont autour de lui, le soutiennent ; mais il faut qu’il puisse présenter son dossier en préfecture, comme tout majeur. Nous refusons qu’en plus d’avoir connu le traumatisme du centre de rétention, la vie de ce jeune soit brisée.

Nous demandons au Préfet, au nom des droits humains fondamentaux, de lui accorder ce droit à déposer une demande de titre de séjour.

 samedi 31 janvier 2009.

 Pour signer cette pétition, adresse mail : http://www.educationsansfrontieres.org/?article17681

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