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PALESTINE

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 janvier 2009

picassopablofriedenstaubeblau99730471.jpgUne Paix juste et durable – un état viable

2002 : premier « cessez-le-feu » … 2009 : nouveau « cessez-le-feu » …

Rassemblement pour la PAIX – samedi 24 janvier à 15 H 00
Esplanade de la Paix – place Vauban – Maubeuge

Amicale des Algériens du Bassin de la Sambre, AFPS 59/62, Association des Elus Communistes et Républicains, Association des Travailleurs Marocains, CFDT, CGT, CSP 59, Coordination Communiste, Collectif Afrique, Femmes Solidaires, Femmes de tous Pays, FNDIRP, FSU, Hors les Murs, IDT Bouge, La Cimade, les Alternatifs, LCR, LDH, LO, Les Verts, MJCF, MJS, MRAP, Parti Communiste, Parti Socialiste, Quartiers sans Frontières, SUD, Vivre Ensemble : Pastorale des Migrants, Union Pacifiste, Union Syndicale Solidaire.

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Enseignement : « Obéissez sinon sanction ! »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 janvier 2009

Gêné par le mouvement de contestation des enseignants, le ministère et son administration utilisent la menace.

Dans l’Académie de Lille, le SNUipp signale que des instituteurs lui ont fait part de pressions de la part de quelques IEN  (Inspecteur de l’Education Nationale). Ceux-ci se sont adressés aux collègues, aux directeurs, aux enseignants de CM2 et aux équipes d’écoles. Un seul mot d’ordre : obéissez sinon sanction !

Dans la Manche, suite à la manifestation du 12/01/2009 à SAINT LO, le syndicaliste FSU et militant RESF Pascal Besuelle a été mis en garde à vue le 19 janvier à 10h et libéré à 17h30.

Son témoignage:

« Convoqué à 10 heures au commissariat de Cherbourg, ma mise en garde à vue m’a immédiatement été signifiée. L’officier qui m’a reçu m’indique alors que je suis suspecté d’avoir commis des « violences contre un agent de la force publique » dans le cadre de la manifestation du 12 janvier à Saint Lô. C’est évidemment cette mise en garde à vue qui m’a conduit à contacter un avocat cherbourgeois et non l’inverse comme affirmé par la directrice de cabinet du préfet lors de la rencontre avec l’intersyndicale organisée cet après midi.Ce même officier justifie la garde à vue par le fait que j’aurais pu refuser en l’absence de celle-ci de me rendre à Saint Lô où les auditions devaient avoir lieu.

Je suis emmené ensuite au commissariat de  cette ville et je fais la connaissance pour la première fois de ma vie des « geôles » de cet établissement. Le rituel déstabilisant ne m’est pas épargné : lacets de chaussure, montre, objets personnels confisqués, cellule sans fenêtre, matelas et couverture repoussants.

Trois auditions espacées d’une heure (pour bien réfléchir sans doute) ont lieu durant l’après midi, avec deux officiers différents, reprenant selon une technique éprouvée les déclarations de l’entretien précédent et construisant  un crescendo rôdé dans la délivrance des éléments à charge (photos très vagues et plainte …. de policier).

Tout au long de ces audiences, je n’ai cessé  d’affirmer que je n’avais à aucun moment de la manifestation exercé une quelconque violence que ce soit à l’égard des forces de l’ordre. J’ai souligné d’autre part le rôle modérateur du service d’ordre intersyndical dont je faisais partie à la demande de mon syndicat avec lequel je suis resté jusqu’à la dispersion complète de la manifestation.Le dossier préliminaire va maintenant être transmis au Procureur de la République de Coutances qui décidera ou non des poursuites . Il va sans dire que je remercie du fond du coeur toutes celles et tous ceux qui à Cherbourg, Saint Lô et ailleurs dans la région se sont très rapidement mobilisés pour exprimer leur solidarité. »

Hier, Alain Refalo, premier instituteur à revendiquer la « désobéissance pédagogique », s’est vu signifier un retrait de salaire de deux jours par semaine à compter du 5 janvier.

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Désobéissance pédagogique

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 janvier 2009

« Dans l’idée de résistance, il y a, au départ, une obligation de désobéissance à ce qui paraît insupportable. » Lucie Aubrac

La mobilisation des enseignants de l’école primaire prend de l’ampleur. A Paris, 600 professeurs des écoles refusent d’organiser les deux heures hebdomadaires d’aide personnalisée, a annoncé hier une intersyndicale. 280 de ces instituteurs ont rédigé les lettres individuelles de désobéissance et les ont présentées à l’Inspecteur d’académie. En Seine-Saint-Denis, ce sont « plus de 2500 collègues sur les 10 000 instituteurs du département » qui refusent la même chose, précise SUD éducation. Ces refus sont justifiés par le caractère « inadapté » de l’aide personnalisée et parce qu’elle « cache des suppressions de postes, notamment ceux des enseignants spécialisés » dans la lutte contre l’échec scolaire (les RASED), explique le SNUipp-FSU. (d’après L’Humanité du 22 janvier 2009)

Dans Le Monde de jeudi, l’historien de l’éducation Claude Lelièvre estime que :

« Dans le primaire, qui se mobilise toujours davantage que le secondaire, un point de non-retour a été franchi. Le ministre de l’éducation nationale a multiplié les erreurs, en remettant, avec des mots malheureux, la question de la maternelle sur la place publique, mais aussi en touchant le point sensible de l’identité professionnelle des instituteurs.

Contrairement à celle de leurs confrères du secondaire, cette identité n’est pas fondée sur une discipline, mais au fait, toutes disciplines confondues, de savoir enseigner. Et, après l’activisme de Gilles de Robien (ministre de l’éducation de Dominique de Villepin entre juin 2005 et mai 2007) sur les méthodes de lecture, les maîtres ont perçu les nouveaux programmes élaborés par Xavier Darcos comme une remise en question de leur professionnalisme.

La troisième erreur est également liée à cette question d’identité : dire que tous les maîtres peuvent effectuer le travail de soutien des professeurs de Rased (réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) revient à dire qu’un enseignant généraliste peut faire n’importe quoi, et qu’il est donc n’importe qui. »

Selon lui, le mouvement de contestation révèle « une grande exaspération chez les enseignants. »  « Lorsque Xavier Darcos a voulu supprimer 3 000 postes de Rased, les pétitions lancées ici ou là ont très vite recueilli plus de 200 000 signatures ! C’est très significatif. Les instituteurs qui signent des lettres individuelles pour affirmer qu’ils n’appliqueront ni les programmes ni l’aide individualisée sont plus de mille aujourd’hui… Et ce ne sont pas automatiquement des gauchistes ! »

 

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