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Au tribunal pour avoir vendu l’Humanité Dimanche !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 janvier 2009

lounisibadioune1.jpg   Solidarité avec Lounis Ibadioune

Lounis Ibadioune est un militant communiste de la goutte d’or au cœur du 18eme arrondissement de Paris.
Son crime : avoir vendu l’Humanité Dimanche comme il le fait chaque semaine depuis plus de 20 ans. La police lui a dressé un procès verbal de 172 € pour “vente de marchandises dans un lieu public sans autorisation”. Comme il a refusé de payer l’amende pour ce qu’il considère avec raison comme un déni de démocratie, il est convoqué au tribunal le 18 février 2009. Et oui, ça se passe comme cela en Sarkoland!
Face à cette attaque à nos libertés fondamentales, l’Humanité Dimanche appelle à la mobilisaton et a créé un comité de soutien (Cf. le papier dans l’HD de cette semaine).

Pour signer la pétition en ligne →  http://www.humanite.fr/Au-tribunal-pour-avoir-vendu-l-Humanite-dimanche-dans-la-rue-Signez-la-petition-en

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AUTOMOBILE : 4 jours d’arrêt de plus à Toyota Onnaing

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 janvier 2009

A Onnaing, les salariés deToyota ont appris, lors du Comité d’entreprise de ce lundi 19 janvier, que leur usine fermerait 4 jours supplémentaires du 23 au 26 février. Ces quatre jours s’ajoutent à ceux déjà annoncés le 16 décembre. En outre la production passera de 1100 à 880 véhicules par jour à partir du 2 février.

A Maubeuge, lors du CE du 7 janvier, les salariés de MCA ont eux aussi été informés qu’il y aurait 4 jours supplémentaires d’arrêt de production en février. Aux vendredis 23 et 30 janvier, déjà programmés, et après déjà 3 semaines d’arrêt,  viendront encore s’ajouter 4 autres vendredis non travaillés en février.

Dans l’automobile, le contingent annuel d’heures indemnisables au titre de l’allocation spécifique de chômage partiel est passé à 1000 h depuis le décret du 3 janvier 2009. Ce nouveau mécanisme en vigueur revient à faire payer à l’Etat et aux travailleurs une bonne partie de la compensation versée aux salariés en chômage technique.

En effet, une fois l’autorisation obtenue, l’employeur verse une partie de la rémunération brute (60 %), puis il se fait rembourser par l’Etat l’allocation spécifique. Un bon moyen pour les entreprises de ne pas toucher aux dividendes versés aux actionnaires ! Dans cette période de crise profonde, les milliards d’euros reversés en dividende pour l’année 2008 auraient pu servir à financer cette solidarité sans que l’on puisse crier au scandale.

Chômage partiel : nouvel outil de flexibilité

La durée moyenne du travail, dans les secteurs de l’habillement et de l’automobile, étant déjà parmi les plus basses (1610 heures par an pour l’automobile), les entreprises, grâce à cette réforme, ont donc la possibilité de « flexibiliser » les deux tiers du temps de travail des salariés.

En 2009, le slogan du gouvernement n’est donc plus « travailler plus pour gagner plus » mais bien  « travailler moins pour gagner moins ».

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CONGO : un demi-million de personnes en sursis et le silence assourdissant des média

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 janvier 2009

Les civils, victimes de la crise humanitaire

A l’origine du conflit en République démocratique du Congo, des ressources naturelles immenses et une convoitise sans limite. Des mines d’or, de diamant, de cassitérite (oxyde d’étain, principal minerai de ce métal). Sans oublier le coltan, l’un des principaux composants des téléphones portables. Un véritable trésor de guerre que les multinationales s’arrachent pour satisfaire la consommation des pays les plus riches. L’envers du décor : une guerre d’une violence inouïe et le désespoir d’un peuple qui subit sans relâche les massacres des groupes armés. Au Nord-Kivu, les femmes sont violées et torturées. Près de 60 % des enfants sont privés d’école. Nombre d’entre eux sont enrolés de force par les milices pour piller les maisons et tuer jusqu’à leur propre famille. Au cours de la dernière décennie, on estime à 5,4 millions le nombre de morts dans cette guerre, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le Secours populaire et l’association Soprop portent assistance aux personnes déplacées et aux victimes des violences commises par les forces armées.

Tortures, viols, pillages. Après quinze années d’instabilité chronique, les habitants duNord-Kivu, à l’est du Congo, sont aujourd’hui les proies d’un conflit qui ne s’est jamais éteint. Depuis fin août 2008, la reprise des combats entre l’armée régulière congolaise et la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du général Laurent Nkunda a jeté sur les routes plus de 250 000 personnes.
« La situation des familles déplacées est catastrophique. Elles n’ont plus rien : ni toit, ni vêtements, ni nourriture, ni assistance médicale« , déplore Arnold Djuma, président de l’association Solidarité pour la promotion sociale et la paix (Soprop), partenaire du Secours populaire depuis l’éruption du volcan Nyiragongo, à Goma, début 2002.

Créée en 1994, Soprop défend les droits de l’homme, la paix et la démocratie, dans le Nord-Kivu et la ville de Kinshasa. L’association congolaise apporte une assistance médicale, psychologique, sociale et juridique aux victimes de tortures, aux prisonniers de guerre et aux femmes violées. Elle organise des séminaires d’éducation populaire aux droits humains et promeut les droits des femmes.

Un demi-million de personnes en sursis

L’aide internationale arrive au compte-gouttes. « Notre peuple n’a pas une bonne image médiatique, et la communauté internationale est peu encline à nous aider. On nous laisse mourir petit à petit.« , indique Arnold Djuma. Selon un responsable de l’ONU, cité par le quotidien Le Monde, « un demi-million de personnes » dépendent , pour leur survie, de l’aide fournie par le Programme alimentaire mondial.

 d’après CONVERGENCE, mensuel de la solidarité édité par le Secours Populaire Français, janvier 2009

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ENFANCE ET PRECARITE

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 janvier 2009

Parce qu’elle frappe de plein fouet les adultes, la précarité concerne les enfants : dans notre pays, 16 % d’entre eux sont des enfants « pauvres ».

La France compte deux millions d’enfants pauvres. Cela signifie que ces enfants vivent dans des familles qui gagnent moins de 60 % du revenu médian, selon le critère européen retenu en la matière.

« On note que dans les pays où la pauvreté enfantine est réduite, la distance entre les revenus est assez faible. La France est une terre de grandes inégalités et l’écart se creuse de plus en plus. La pauvreté des enfants est plus forte en pourcentage que celle des adultes. Ceci est dû à l’impact des familles nombreuses et est renforcé par le fait que les enfants ne peuvent compenser leur pauvreté parce qu’elle leur est « imposée », indique Monique Vézinet, présidente de l’Union des familles laïques, l’Ufal.

Les causes de la pauvreté des enfants ne sont pas nouvelles mais elles sont multiples :

  • fragilisation sociale des parents dont les conditions de vie se dégradent,
  • accroissement du nombre de travailleurs pauvres,
  • chômage,
  • délitement des protections sociales,
  • précarisation des structures familiales,
  • augmentation du nombre de familles monoparentales,
  • développement des CDD

Toutes ces causes créent des situations qui ne permettent plus de prendre soin des enfants. Ceux-ci sont comme aspirés par les bouches de précarité qui se multiplient dans nos sociétés.

Une étude réalisée pour l’Union des familles en Europe (UFE), en 2005, révèle que sur deux millions d’enfants pauvres, 1,6 million sont concernés directement par les quatre minima sociaux : le RMI qui « bénéficie » à 750 000 enfants, l’allocation de solidarité spécifique (ASS) à 410 000 enfants, l’allocation de parent isolé (API) à 295 000 enfants et l’allocation pour adulte handicapé (AAH) à 175 000 enfants.

On y apprend surtout que l’Etat économise sur le dos des enfants pauvres ! Les prestations familiales qu’il verse aux parents bénéficiaires des minima sociaux sont inférieures à ce qu’il verserait si ces parents gagnaient le Smic. L’UFE évalue à 1,5 milliard la somme mise de côté par l’Etat.

Les pays riches entretiennent les inégalités

La proportion d’enfants vivant dans la pauvreté a augmenté dans 17 des 24 pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) au cours de la dernière décennie, selon un rapport  publié par l’UNICEF, en 2005. La conviction répandue que la pauvreté des enfants dans les pays riches diminue régulièrement ne correspond nullement à la réalité. L’enquête révèle que dans tous les pays, les niveaux de pauvreté sont déterminés par la combinaison des trois mêmes forces : les tendances sociales, les conditions du marché du travail et les politiques gouvernementales.

Dans de nombreux pays de l’OCDE, dont la France, le taux d’enfants pauvres pourrait être ramené au-dessous de 10 % si les gouvernements faisaient le choix de donner la priorité à des dépenses publiques majeures dans le domaine familial et social.

d’après CONVERGENCE, mensuel de la solidarité édité par le Secours Populaire Français, janvier 2009

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